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«Mon album est un hommage à Guerouabi» a-t-il affirmé pour la Conférence de presse. Tres beau geste !
«Mon nouvel album est un hommage au grand artiste de musique chaâbie, El-Hachemi Guerouabi. Il s’intitule justement Hommage au grand artiste, a déclaré Nacer-Eddine Chaouli, dans une conférence de presse animée hier, à la salle El-Mougar, sur l’initiative de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI).
Il raconte avec une grande émotion l’amitié qui le liait au défunt. «Guerouabi venait souvent à l’association Fekhardjia. Il aimait beaucoup les artistes qui sortaient des grandes écoles.» Pour le chantre du hawzi, c’est une expérience que de reprendre trois chansons du défunt, car il n’a jamais chanté le répertoire chaâbi.Souriant et modeste, Chaouli confie : «Les trois chansons que j’ai reprises, Bel warqa hekmatou, Nefsi wana moulaha et Taâoudhoum kikane fi el-hayat, je les interprète à ma façon.
Il faut savoir que les reprises nécessitent, quand même, de bonnes dispositions vocales.» Il a signalé que cet album devait sortir en 2007, mais que, puisque l’enregistrement est finalisé, il a préféré le présenter à son public en ce mois de ramadan.
En 2007, un nouvel album verra le jour avec l’enregistrement de douze noubas. Né en 1962 dans un quartier populaire d’Alger, à Belouizdad, Chaouli a été bercé, depuis son enfance, par les chants, les youyous et, aussi, les supporters du CRB.
Son père, chef d’orchestre, l’initie tout jeune à la musique et au maniement des instruments : guitare, luth, violon, piano. Grâce à ces encouragements, puis plus tard au soutien de Mustapha Skandrani, célèbre pianiste algérien, il se forme et se perfectionne dans de grandes écoles, telles El-Fen ou El-Adeb, El-Fakhardjia, El-Andaloussia ainsi qu’au conservatoire municipal d’Alger, puis auprès de l’orchestre du TNA.
Fidèle à ses modèles et à ses maîtres (Dahmane Ben Achour, Abdelkrim Dali...), il se tourne vers le répertoire de la nouba andalouse. Sa voix chaude de ténor fait merveille. De festivals de musique traditionnelle (Tlemcen 1979, Fez 1989…) en manifestations culturelles, on le retrouve sur scène dans le monde entier, à Moscou, au Moyen-Orient, en Espagne, aux Nations unies à New York et, bien sûr, en France, à Paris, à l’Institut du monde arabe et à l’Unesco.
Artiste passionné, devenu professionnel en l 990, il voulait partager ses convictions musicales et son plaisir au-delà des frontières du Maghreb, avec un public plus large. Son répertoire s’appuie sur les noubas andalouses - tradition séculaire qui a connu son apogée au IXe siècle sous la dynastie des Omeyyades - et s’étend aux genres hawzi et aroubi, chants populaires dérivés de la nouba, mais dont le verbe dépouillé est plus près du vécu quotidien des populations.
Nacer-Eddine Chaouli nous donne rendez-vous le 5 octobre, à 22h, à la salle El-Mougar. Un concert au cours duquel il interprétera les chansons de son dernier album.
- Le Jeune Independant
«Mon nouvel album est un hommage au grand artiste de musique chaâbie, El-Hachemi Guerouabi. Il s’intitule justement Hommage au grand artiste, a déclaré Nacer-Eddine Chaouli, dans une conférence de presse animée hier, à la salle El-Mougar, sur l’initiative de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI).
Il raconte avec une grande émotion l’amitié qui le liait au défunt. «Guerouabi venait souvent à l’association Fekhardjia. Il aimait beaucoup les artistes qui sortaient des grandes écoles.» Pour le chantre du hawzi, c’est une expérience que de reprendre trois chansons du défunt, car il n’a jamais chanté le répertoire chaâbi.Souriant et modeste, Chaouli confie : «Les trois chansons que j’ai reprises, Bel warqa hekmatou, Nefsi wana moulaha et Taâoudhoum kikane fi el-hayat, je les interprète à ma façon.
Il faut savoir que les reprises nécessitent, quand même, de bonnes dispositions vocales.» Il a signalé que cet album devait sortir en 2007, mais que, puisque l’enregistrement est finalisé, il a préféré le présenter à son public en ce mois de ramadan.
En 2007, un nouvel album verra le jour avec l’enregistrement de douze noubas. Né en 1962 dans un quartier populaire d’Alger, à Belouizdad, Chaouli a été bercé, depuis son enfance, par les chants, les youyous et, aussi, les supporters du CRB.
Son père, chef d’orchestre, l’initie tout jeune à la musique et au maniement des instruments : guitare, luth, violon, piano. Grâce à ces encouragements, puis plus tard au soutien de Mustapha Skandrani, célèbre pianiste algérien, il se forme et se perfectionne dans de grandes écoles, telles El-Fen ou El-Adeb, El-Fakhardjia, El-Andaloussia ainsi qu’au conservatoire municipal d’Alger, puis auprès de l’orchestre du TNA.
Fidèle à ses modèles et à ses maîtres (Dahmane Ben Achour, Abdelkrim Dali...), il se tourne vers le répertoire de la nouba andalouse. Sa voix chaude de ténor fait merveille. De festivals de musique traditionnelle (Tlemcen 1979, Fez 1989…) en manifestations culturelles, on le retrouve sur scène dans le monde entier, à Moscou, au Moyen-Orient, en Espagne, aux Nations unies à New York et, bien sûr, en France, à Paris, à l’Institut du monde arabe et à l’Unesco.
Artiste passionné, devenu professionnel en l 990, il voulait partager ses convictions musicales et son plaisir au-delà des frontières du Maghreb, avec un public plus large. Son répertoire s’appuie sur les noubas andalouses - tradition séculaire qui a connu son apogée au IXe siècle sous la dynastie des Omeyyades - et s’étend aux genres hawzi et aroubi, chants populaires dérivés de la nouba, mais dont le verbe dépouillé est plus près du vécu quotidien des populations.
Nacer-Eddine Chaouli nous donne rendez-vous le 5 octobre, à 22h, à la salle El-Mougar. Un concert au cours duquel il interprétera les chansons de son dernier album.
- Le Jeune Independant