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La panne d’électricité qui a plongé le stade de l’Unité maghrébine dans le noir, lors du match d’avant-hier entre le MOB et l’USMA, alors qu’on jouait la 12ème minute, continue de défrayer la chronique dans la capitale des Hammadides.
Cet incident, le premier du genre depuis la mise en service de l’éclairage du stade OPOW en 2010, a provoqué l’indignation chez toute la famille des Vert et Noir qui viennent, ainsi, de perdre le match, conformément à la réglementation. Cela dit, les Crabes sont déterminés à défendre leur cause jusqu’au bout, en établissant un dossier consistant destiné à toutes les parties concernées. La direction du club a axé sa défense sur le fait que l’arbitre aurait dû arrêter la partie avant que l’USMA n’ouvre le score par Chafaï (7’), car à ce moment là, déjà, les lampions des projecteurs étaient déjà en partie éteints et le ballon était à peine visible. « J’avais des difficultés à voir et à suivre le ballon, avant que Meftah n’effectue son centre sur l’action du but. Le stade était déjà plongé, en partie dans le noir. Je m’attendais à ce que l’arbitre arrête la rencontre, mais il ne l’a fait que cinq minutes plus tard », dira le portier Berrefane, avec beaucoup de regrets et d’incompréhension.
«On exige l’ouverture d’une enquête »
En effet, si l’arbitre avait arrêté le match au moment de la coupure, soit quand le score était de zéro partout, les Crabes auraient bénéficié de la possibilité de rejouer le match, conformément à la règlementation. Voila pourquoi les mobistes ne décolèrent toujours pas et nourrissent un sentiment d’injustice. « Outre le fait que la direction ait saisi la tutelle pour nous rétablir dans nos droits, nous exigeons qu’une enquête soit diligentée par les services concernés pour déterminer les responsabilités de tout un chacun dans ce que nous qualifions de scandale », dira le porte-parole des actionnaires Farid Zizi. Les avis divergent sur les véritables raisons de cette pane, mais il semble que la négligence soit la piste la plus privilégiée. Nous avons appris que le problème ne se situe pas au niveau de l’alimentation, mais au niveau du circuit qui alimente les projecteurs. Une masse électrique (un contact entre deux conducteurs), provoquant des courts circuits, empêchait les projecteurs de fonctionner, a-t-on appris d’une source proche des services concernés.
Sit-in devant le siège de la Wilaya
Mais le comble dans tout cela, c’est l’absence d’une équipe technique qualifiée pour parer à d’éventuelles pannes, notamment lors d’une rencontre officielle. L’entretien de cet équipement se fait par une équipe qui réside à Bordj Bou Arreridj et il n’y a au stade qu’un simple agent formé juste pour allumer et éteindre ces projecteurs. C’est à ce niveau qu’il y a un véritable problème. A priori, l’on n’est pas au bout de nos surprises, car l’avenir va en révéler d’autres. De leur côté, les fans qui ont fait preuve de beaucoup de maturité au moment de l’incident, devaient organiser une marche, hier, vers le siège de la wilaya où un sit-in est également prévu pour dénoncer ce qu’ils qualifient de Hogra.
Amine Kaci, la depêche de kabylie
Cet incident, le premier du genre depuis la mise en service de l’éclairage du stade OPOW en 2010, a provoqué l’indignation chez toute la famille des Vert et Noir qui viennent, ainsi, de perdre le match, conformément à la réglementation. Cela dit, les Crabes sont déterminés à défendre leur cause jusqu’au bout, en établissant un dossier consistant destiné à toutes les parties concernées. La direction du club a axé sa défense sur le fait que l’arbitre aurait dû arrêter la partie avant que l’USMA n’ouvre le score par Chafaï (7’), car à ce moment là, déjà, les lampions des projecteurs étaient déjà en partie éteints et le ballon était à peine visible. « J’avais des difficultés à voir et à suivre le ballon, avant que Meftah n’effectue son centre sur l’action du but. Le stade était déjà plongé, en partie dans le noir. Je m’attendais à ce que l’arbitre arrête la rencontre, mais il ne l’a fait que cinq minutes plus tard », dira le portier Berrefane, avec beaucoup de regrets et d’incompréhension.
«On exige l’ouverture d’une enquête »
En effet, si l’arbitre avait arrêté le match au moment de la coupure, soit quand le score était de zéro partout, les Crabes auraient bénéficié de la possibilité de rejouer le match, conformément à la règlementation. Voila pourquoi les mobistes ne décolèrent toujours pas et nourrissent un sentiment d’injustice. « Outre le fait que la direction ait saisi la tutelle pour nous rétablir dans nos droits, nous exigeons qu’une enquête soit diligentée par les services concernés pour déterminer les responsabilités de tout un chacun dans ce que nous qualifions de scandale », dira le porte-parole des actionnaires Farid Zizi. Les avis divergent sur les véritables raisons de cette pane, mais il semble que la négligence soit la piste la plus privilégiée. Nous avons appris que le problème ne se situe pas au niveau de l’alimentation, mais au niveau du circuit qui alimente les projecteurs. Une masse électrique (un contact entre deux conducteurs), provoquant des courts circuits, empêchait les projecteurs de fonctionner, a-t-on appris d’une source proche des services concernés.
Sit-in devant le siège de la Wilaya
Mais le comble dans tout cela, c’est l’absence d’une équipe technique qualifiée pour parer à d’éventuelles pannes, notamment lors d’une rencontre officielle. L’entretien de cet équipement se fait par une équipe qui réside à Bordj Bou Arreridj et il n’y a au stade qu’un simple agent formé juste pour allumer et éteindre ces projecteurs. C’est à ce niveau qu’il y a un véritable problème. A priori, l’on n’est pas au bout de nos surprises, car l’avenir va en révéler d’autres. De leur côté, les fans qui ont fait preuve de beaucoup de maturité au moment de l’incident, devaient organiser une marche, hier, vers le siège de la wilaya où un sit-in est également prévu pour dénoncer ce qu’ils qualifient de Hogra.
Amine Kaci, la depêche de kabylie