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Le trou est la pensée
Le trou est la pensée
Le corps électoral, ça y est il est convoqué. Voilà donc que tous les organes se mettent à bouger. Eux qui étaient affairés à leurs besognes quotidiennes. Ça marchait pas mal. Jusqu'au jour où l'info arriva au cerveau qui décréta qu'il était le chef de tous les organes et leurs appendices. C'était grâce à lui que tout le corps pouvait bouger, réfléchir, parler, etc. car c'était lui qui avait la responsabilité de donner les ordres aux autres membres et de plus il travaillait nuit et jour en veillant sur tout. En entendant cela, les autres organes se révoltèrent.
Les poumons s'écrièrent «comment ferais-tu pour vivre si nous n'étions pas là pour apporter de l'oxygène?» et «si je n'étais pas là moi pour faire circuler le sang des poumons jusqu'au cerveau et dans le reste du corps, que feriez-vous?» s'exclama le cœur en colère. Et chaque organe eut droit à son petit refrain en vantant son importance et son travail. Et ainsi chacun voulut devenir chef. «Attendez, attendez c'est bien joli tout ça, mais pourquoi est-ce que ce ne serait pas moi le chef?» leur dit à son tour l'orifice extérieur par lequel se termine le rectum. Ils s'arrêtent tous stupéfaits, se regardèrent et se mirent à rire : «Ah, ah le petit trou qui veut être le chef, franchement on aura tout vu». Il se mit en colère : «C'est toujours moi qui fais le sale boulot, j'en ai marre de ne pas être respecté! Puisque c'est comme ça, je me mets en grève et tant que l'on ne me demandera pas pardon, je ne travaillerais plus!!».
Ils se mirent tous à rigoler de plus belle. Au bout de quelques jours, il commença à y avoir des odeurs bizarres. Le cerveau demanda «qu'est-ce que c'est que ces odeurs nauséabondes ?». Tout le monde se demanda d'où cela pouvait venir. «C'est lui l'orifice qui ne fait plus son sale boulot. J'en ai marre moi, je vais exploser si ça continue» s'écrira l'intestin. Plus les jours passaient et plus chaque organe commençait à s'inquiéter, jusqu'au cerveau lui-même car les odeurs devenaient vraiment insupportables et il commençait à suffoquer. De plus, le sang était de plus en plus intoxiqué et chaque organe était proche de l'agonie. Après une mûre réflexion, le cerveau dit alors : «Petit, excuse-moi ; tu sais j'ai bien réfléchi et je m'aperçois qu'il était idiot de ma part de vouloir être le chef. Nous acceptons tous que tu sois notre chef si tu le veux ; mais s'il te plaît fait quelque chose, car nous allons tous mourir».
Il y eu un long silence, mais aucune réponse ne parvint au concerné. Tous les organes rassemblèrent leurs dernières forces pour crier plus fort : «Petit, on s'excuse, c'est toi le chef». «Bande d'idiots, je ne veux plus être le chef, avant que cette idée ne parvienne au cerveau nous vivions tous très bien et très heureux. Chacun faisait son travail sans que personne ne donne d'ordre à personne. Chacun prenait ce qu'il lui fallait pour vivre, nous nous entendions et vivions dans une parfaite collaboration. Alors pourquoi ne pas reprendre comme avant, nous sommes tous aussi importants les uns que les autres. Je m'excuse pour avoir été idiot et pour vous avoir rendus tous malades». Sur ces paroles, l'orifice se remit au travail, chacun a pu reprendre son souffle et retrouvé ses forces.
Ce qui démontre que même un «un petit trou» peut être aussi important qu'un cerveau !!!! Il y va ainsi de la gouvernance.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran
Le corps électoral, ça y est il est convoqué. Voilà donc que tous les organes se mettent à bouger. Eux qui étaient affairés à leurs besognes quotidiennes. Ça marchait pas mal. Jusqu'au jour où l'info arriva au cerveau qui décréta qu'il était le chef de tous les organes et leurs appendices. C'était grâce à lui que tout le corps pouvait bouger, réfléchir, parler, etc. car c'était lui qui avait la responsabilité de donner les ordres aux autres membres et de plus il travaillait nuit et jour en veillant sur tout. En entendant cela, les autres organes se révoltèrent.
Les poumons s'écrièrent «comment ferais-tu pour vivre si nous n'étions pas là pour apporter de l'oxygène?» et «si je n'étais pas là moi pour faire circuler le sang des poumons jusqu'au cerveau et dans le reste du corps, que feriez-vous?» s'exclama le cœur en colère. Et chaque organe eut droit à son petit refrain en vantant son importance et son travail. Et ainsi chacun voulut devenir chef. «Attendez, attendez c'est bien joli tout ça, mais pourquoi est-ce que ce ne serait pas moi le chef?» leur dit à son tour l'orifice extérieur par lequel se termine le rectum. Ils s'arrêtent tous stupéfaits, se regardèrent et se mirent à rire : «Ah, ah le petit trou qui veut être le chef, franchement on aura tout vu». Il se mit en colère : «C'est toujours moi qui fais le sale boulot, j'en ai marre de ne pas être respecté! Puisque c'est comme ça, je me mets en grève et tant que l'on ne me demandera pas pardon, je ne travaillerais plus!!».
Ils se mirent tous à rigoler de plus belle. Au bout de quelques jours, il commença à y avoir des odeurs bizarres. Le cerveau demanda «qu'est-ce que c'est que ces odeurs nauséabondes ?». Tout le monde se demanda d'où cela pouvait venir. «C'est lui l'orifice qui ne fait plus son sale boulot. J'en ai marre moi, je vais exploser si ça continue» s'écrira l'intestin. Plus les jours passaient et plus chaque organe commençait à s'inquiéter, jusqu'au cerveau lui-même car les odeurs devenaient vraiment insupportables et il commençait à suffoquer. De plus, le sang était de plus en plus intoxiqué et chaque organe était proche de l'agonie. Après une mûre réflexion, le cerveau dit alors : «Petit, excuse-moi ; tu sais j'ai bien réfléchi et je m'aperçois qu'il était idiot de ma part de vouloir être le chef. Nous acceptons tous que tu sois notre chef si tu le veux ; mais s'il te plaît fait quelque chose, car nous allons tous mourir».
Il y eu un long silence, mais aucune réponse ne parvint au concerné. Tous les organes rassemblèrent leurs dernières forces pour crier plus fort : «Petit, on s'excuse, c'est toi le chef». «Bande d'idiots, je ne veux plus être le chef, avant que cette idée ne parvienne au cerveau nous vivions tous très bien et très heureux. Chacun faisait son travail sans que personne ne donne d'ordre à personne. Chacun prenait ce qu'il lui fallait pour vivre, nous nous entendions et vivions dans une parfaite collaboration. Alors pourquoi ne pas reprendre comme avant, nous sommes tous aussi importants les uns que les autres. Je m'excuse pour avoir été idiot et pour vous avoir rendus tous malades». Sur ces paroles, l'orifice se remit au travail, chacun a pu reprendre son souffle et retrouvé ses forces.
Ce qui démontre que même un «un petit trou» peut être aussi important qu'un cerveau !!!! Il y va ainsi de la gouvernance.
par El-Guellil
Le Quotidien d'Oran