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Salafo extremisme en Belgique

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  • Salafo extremisme en Belgique

    Qu’est-ce que le salafisme ? selon Samir Amghar, Le Salafisme d’aujourd’hui, Éd. Michalon

    Le terme vient de salaf , qui signifie « ancêtre » ou « prédécesseur ». Sur le plan théologique, le salafisme se caractérise surtout par un littéralisme extrême. Ses adeptes s’appuient sur l’œuvre des théologiens et juristes Ibn Hanbal (mort en 855), attaché au strict respect du Coran et de la Tradition, et Ibn Tamiyya (mort en 1328). Tous deux se montrent très critiques à l’égard des innovations de la philosophie, blâmables (al bid’a) en matière religieuse.

    Au XVIIIe siècle, le prédicateur Ibn Abdel Wahhâb reprend cet héritage, réaffirmant le principe de l’unicité de Dieu (tawhîd) et la condamnation des autres pratiques et courants musulmans considérés comme hérétiques. Allié à la famille princière Al Saoud – à l’origine de la fondation de l’Arabie saoudite – il relance le « djihad » considéré à la fois comme « combat intérieur et lutte contre les impies » (Samir Amghar, Le Salafisme d’aujourd’hui, Éd. Michalon).

    Pour retrouver « l’âge d’or » de l’islam, les salafistes tentent de ressembler au prophète et à ses compagnons. Pour cela, ils prétendent se conformer aux hadiths, c’est-à-dire à l’ensemble des paroles et des actes imputés au prophète Mohammed, rapportés par ses proches et transmis oralement jusqu’à leur codification à partir du IXe siècle. Alors que la plupart des musulmans retiennent ceux qui restent cohérents avec le Coran, les salafistes vont jusqu’à faire primer ces hadiths sur le texte coranique.

    Les sociologues distinguent plusieurs courants au sein du salafisme. Les salafistes « quiétistes », les plus nombreux, recherchent la purification de la religion et l’éducation des musulmans, et rejettent toute implication politique. D’autres sont partisans de créer partis, syndicats et associations « comme moyens pacifiques d’accéder au pouvoir ou de faire pression sur celui-ci ». Enfin, le salafisme « révolutionnaire » prône le djihad armé.

  • #2
    Le député belge Laurent Louis : «Les salafistes sont manipulés par nos services secrets»


    Toutes les guerres actuelles se déroulent sur le sol des pays arabo-musulmans, dont les principaux instigateurs sont les Occidentaux. Est-ce un hasard ou assistons-nous à de nouvelles croisades ?

    Je pense qu’il s’agit d’une nouvelle croisade qui a débuté le 11 septembre 2001, avec les pseudo-attentats de New York. A partir de là, et très rapidement, on a mis en lumière un ennemi, cet ennemi étant Ben Laden, donc on visait l’Afghanistan. Il fallait absolument envahir l’Afghanistan pour protéger le monde. Chacun sait aujourd’hui que Ben Laden était une petite main des Etats-Unis, que ceux-ci l’ont financé et lui ont permis de se développer et, soit dit en passant, il est quand même étrange de voir comment il a disparu de la circulation. En général, lorsque je tue l’ennemi public mondial, je montre au moins une photo qui le prouve, et je ne viens pas inventer à la population que j’ai balancé son corps à la mer et qu’il a disparu. C’est vraiment une supercherie et je me demande de qui on se moque.

    Il recrute, quelque part ?


    Oui, tout à fait, il recrute, et il l’a fait il y a quelques mois. Pointons aussi du doigt la responsabilité de la Turquie dans ce dossier, elle qui a laissé ses portes ouvertes. Elle aurait pu faire autrement mais la Turquie ne demande qu’une chose, c’est de rentrer dans l’Union européenne et donc elle fait tout pour plaire à l’Europe. Et, aujourd’hui, pour plaire à l’Europe, il faut faire tomber Bachar Al-Assad. Donc, il y a plusieurs responsabilités et pour moi, ces jeunes ne sont pas des dangers, ce sont simplement des jeunes qui sont perdus. Il faut changer notre politique d’intégration, changer nos mentalités, faire en sorte de créer des ponts entre les différentes communautés, et surtout arrêter de voir l’islam comme un problème.

    En Belgique, l’islam n’est pas un problème à partir du moment où l’on laisse les musulmans modérés s’exprimer et que ce sont eux les véritables interlocuteurs. Evidemment, des groupes comme Sharia4Belgium sont des institutions créées de toutes pièces par des responsables du pays pour créer cette atmosphère d’islamophobie que nous vivons aujourd’hui et, j’en suis persuadé, l’islamophobie, la stigmatisation des musulmans, sera au cœur de la campagne électorale de 2014.

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    • #3
      De jeunes djihadistes fanatisés, fraîchement convertis à un islam wahhabite qui n’a rien à voir avec notre religion, partent en Syrie. Ces terroristes vont un jour revenir ici en Belgique, pensez-vous qu’ils constituent un danger ?

      Pour moi, le danger c’est la société que nos politiciens sont en train de créer. Ces personnes qui partent, qui pensent agir au nom de l’islam, sont simplement des personnes qui sont perdues. Pourquoi sont-elles perdues ? Parce qu’aujourd’hui, la Belgique a mis en œuvre une politique non pas d’intégration, mais d’assimilation. On veut absolument que tout le monde respecte les coutumes et les valeurs de la Belgique. Or, je ne sais pas moi-même quelles sont les valeurs et les coutumes de la Belgique. Sincèrement. Nous sommes un pays totalement ouvert, un pays qui fondamentalement n’existe pas réellement, puisque c’est un pays qui a été créé d’une manière artificielle pour éviter les conflits armés dans cette partie de l’Europe. Donc, il est très difficile de trouver une culture, une mentalité, des coutumes belges, car elles peuvent être aussi bien hollandaises, allemandes que françaises.

      Ce qu’on a fait avec l’immigration, c’est qu’on a mis toutes les personnes issues de l’immigration dans des ghettos. On ne leur a jamais fait sentir qu’elles étaient belges, on les a toujours stigmatisées, et parce que les politiques aujourd’hui ne font rien pour jeter des ponts entre les différentes communautés, tout le monde vit dans son quartier.

      Pour cette raison, Bruxelles est très clairement divisée : il y a le quartier des Africains, le quartier musulman, les quartiers chics évidemment, tout cela est très cloisonné. Il n’y a pas de relation entre les uns et les autres. Je ne jette pas la pierre à ces jeunes qui partent en Syrie, parce que simplement ils sont en perte de repères. Ils ne se retrouvent plus dans la Belgique telle qu’elle est aujourd’hui dans laquelle on n’a rien fait pour les intégrer. Il y a une autre responsabilité de l’Etat belge, c’est qu’on laisse des individus qui prônent un islam meurtrier exprimer leurs propos dans des mosquées. Certains imams ne devraient plus pouvoir s’exprimer chez nous, parce qu’ils incitent à la haine. J’aimerais que l’on poursuive ces personnes, parce qu’elles sont également responsables. Nous ne pouvons pas en vouloir à ces jeunes parce que le pays les a abandonnés, parce que s’ils avaient véritablement un avenir en Belgique, s’ils n’étaient pas toujours stigmatisés en fonction de la couleur de leur peau ou de leur nom, ils ne partiraient pas en Syrie pour aller y faire le djihad, ils resteraient ici.

      La responsabilité de nos politiques et de la presse, par rapport à l’image que l’on donne de ces rebelles, est aussi importante. Lorsqu’un ministre des Affaires étrangères belge comme Didier Reynders rencontre à Bruxelles le soi-disant chef de l’opposition syrienne représentant les rebelles, alors qu’on sait bien que ça n’existe pas, et qu’il dit qu’il est le seul interlocuteur valable aujourd’hui pour la Syrie, il donne un signal très fort à ces jeunes en prétendant que ce sont eux les vrais opposants. Je trouve que si l’on veut poursuivre ces jeunes, on doit également poursuivre Didier Reynders, parce qu’en reconnaissant ainsi la légitimité des rebelles terroristes syriens, il incite ces jeunes perdus à aller à leur côté pour faire la guerre

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      • #4
        tous les mois on a le droit à un nouveau mot pour dénoncer certains guignols :

        dans les années 90' : intégristes

        fin des années 90' : extrémistes intégristes

        début 2000 : extrémistes intégriste islamistes

        année 2000 : terroriste islamistes

        de 2010 à aujourd'hui :

        Conflit syrie : rebelles, puis djihadistes et aujourd'hui pour faire plus élaboré wahabiste ou bien salafistes....

        lol le monde du journalisme n'a pas fini de nous étonner...

        ps : j'ai pas lu le contenu...

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        • #5
          Donc, vous pensez que Sharia4Belgium et ces groupes djihadistes intégristes sont manipulés par les services belges ?

          Bien sûr ! J’en suis persuadé parce que ces gens sont tellement des caricatures de l’islam, alors que l’islam prône la paix, la tolérance, l’amour. Normalement, on ne devrait pas leur donner la parole. Or, toutes les semaines, si pas tous les jours, on parle de Sharia4Belgium dans les médias. Pourquoi ? Qu’est-ce que Sharia4Belgium ? Vingt abrutis qui se promènent en djellabah et qui veulent faire flotter le drapeau islamiste sur le palais royal ou l’atomium. Est-ce que c’est crédible ? Sincèrement, doit-on donner de l’écoute à ces gens-là ? Bien sûr que non. Et si on leur donne autant d’importance, c’est qu’il y a une volonté derrière, on l’a vu dernièrement. La volonté de diviser la population belge s’exprime par l’islamophobie.

          A Bruxelles, 50% de la population est musulmane. Imaginons les dégâts que cela pourrait causer au pouvoir en place si toutes les minorités, dont la population musulmane est majoritaire, s’alliaient entre elles, les Africains et autres, pour renverser ce pouvoir. Il est clair que le nouveau gouvernement ne ressemblerait plus du tout au gouvernement que nous avons actuellement. Donc, le danger est là, et ils doivent tout faire pour l’empêcher. Si l’on continue dans ce climat d’islamophobie, il est clair qu’un jour des musulmans seront agressés dans la rue par des gens qui écoutent trop les médias ou les politiques, les femmes seront agressées parce qu’elles portent le voile, etc. et je veux absolument l’éviter. Je sens qu’il existe un véritable danger d’islamophobie, car depuis que je défends la politique qui est la mienne en faveur des pays arabes, je constate beaucoup de rejet d’une certaine partie de la population.

          Beaucoup de Belges n’aiment pas l’islam, c’est une réalité. Moi, je voudrais leur faire voir le bon côté de l’islam pour que, justement, on ne voit plus les musulmans comme des terroristes ou des dangers potentiels mais comme des amis, et qu’on s’allie, qu’on travaille tous ensemble. Justement, mon projet pour 2014 est un projet fédérateur qui vise à jeter les ponts entre les différentes communautés qui existent ici à Bruxelles et de les unir, pour porter des coups au pouvoir en place qui ne les respecte pas depuis bien trop longtemps.

          Samir Amghar, Le Salafisme d’aujourd’hui, Éd. Michalon

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          • #6
            Maghreb : pourquoi le salafisme ne passe pas

            Très actifs depuis le Printemps arabe, les salafistes peinent cependant à mobiliser les fidèles tant leur discours extrémiste va à l'encontre des traditions locales.


            En Tunisie, on a fêté le Mouled (l'anniversaire de la naissance du Prophète, le 24 janvier) comme on prépare une bataille. Les imams salafistes s'opposaient à cette célébration et sont allés jusqu'à prohiber la traditionnelle assida, sorte de porridge à la farine ou aux grains de pin d'Alep, équivalent de la tamina algérienne et marocaine. Tout cela n'a rien de fortuit. Pour les Tunisiens, il s'agissait d'affirmer une identité... que leur dénient les intégristes. L'assida est même devenue un symbole pour certains hommes politiques qui se sont fait les porte-parole de ceux qui estiment que « trop, c'est trop ».

            En moins de un an, pas moins de dix-sept mausolées ont été profanés, saccagés et brûlés, tandis que les Tunisiens perdaient leurs repères cultuels et culturels. « J'avais mes habitudes à la mosquée d'El-Fath, explique un septuagénaire, mais les prêches sont si radicaux que je ne m'y retrouve pas, ce ne sont pas mes valeurs. Pour certains, même notre gestuelle de la prière ne correspond pas à leur canon. À mon âge, ils veulent m'apprendre comment prier ! » Comme lui, de nombreux Tunisiens ont changé de lieu de prière. « Si la prière collective hebdomadaire n'unit pas les croyants et n'est pas source d'apaisement et de recueillement, autant rester chez soi », ajoute Mourad, un pharmacien, qui effectue désormais le rite du vendredi dans son officine.

            L'apparition de barbus vêtus à l'afghane avait suscité la perplexité chez les Tunisiens, mais la tentative d'installation d'un islam ultra-rigoriste, d'obédience wahhabite heurte une population pourtant largement conservatrice et pieuse. « Le discours salafiste m'est étranger. Comme s'il s'agissait d'une autre religion. Le comble, c'est qu'ils nous traitent de mécréants. Devons-nous démontrer que nous sommes autant musulmans qu'eux ? Comment peuvent-ils se permettre de diviser les musulmans, alors que le Coran réprouve cela ? » s'exclame Sayda, employée aux affaires sociales.

            Jeune afrique

            Remarque personnelle: ces gens n'arrivent pas à s'implanter au Maghreb qui connait leurs severité et que ça n'a rien à voir avec l'islam authentique, alors ils se sont tourné vers les nouveaux convertis en europe, il faut les surveiller ces gens la et ceux qui les aident et financent au golf, sinon l'europe connait actuellement un vrai islam de lumière et de tolérance, d'amour et de paix et de l'autre coté, ces gens littéralistes qui veulent une forme, un style, un décor, un mask...

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