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La vraie histoire d’Amar Saïdani ou le parcours d’un danseur populaire devenu homme d’Etat (I)

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  • La vraie histoire d’Amar Saïdani ou le parcours d’un danseur populaire devenu homme d’Etat (I)

    l est l’homme politique dont on parle le plus. Secrétaire général du FLN, il est devenu le personnage le plus détesté ou craint de la classe politique. Mais que sait-on réellement de lui ? Qui est-il vraiment ? Mis à part quelques éléments biographiques épars, la presse nationale et les observateurs ignorent tout du passé d’Amar Saïdani. ****************** vous livre sa véritable histoire. Amar Saïdani, c’est tout avant tout l’histoire d’un grand malentendu et d’une falsification. Car si personne ne sait qui il est vraiment, c’est en partie parce qu’il n’existe pas dans l’état civil algérien. Son véritable nom se trouve, quelque part, dans la mairie de la localité d’Oum El-Araies, dans la province de Gafsa, au sud-ouest de la Tunisie. Son père, Mouldi Sadani, l’inscrit dès sa naissance en Tunisie, obtenant de facto la nationalité tunisienne. Son lieu de naissance pouvant être un handicap pour sa carrière, il le change en s’inscrivant à l’état civil de la ville d’El-Oued. Il modifie aussi son nom, devenu Saïdani. La falsification est donc totale. Le jeune Amar grandit dans la ville aux mille coupoles, entouré de ses frères et sœurs. Son père, Mouldi, retraité de l’entreprise d’Etat tunisienne qui exploitait la mine de phosphore d’Oum El-Araies, ne savait pas quoi faire du cadet de ses fils, éjecté de l’école primaire. Le petit Amar était trop turbulent et agressif pour que le système scolaire puisse le garder. L’établissement scolaire, qui ne pouvait plus gérer un mauvais élève, violent de surcroît, l’exclut en 5e année primaire. Se retrouvant ainsi dans la rue, le jeune Amar vécut de quelques larcins, communs aux gamins de son âge jusqu’à ce qu’il trouve une vocation : la musique. Contrairement à ce qui se raconte sur sa préférence pour la derbouka dont on dit qu’il était doué, c’est vers le chant et la danse qu’Amar se destine. Il est d’ailleurs devenu rapidement un danseur populaire. Maîtrisant parfaitement la danse du ventre, dont il fit sa spécialité, Amar devint une attraction des mariages populaires dans la région d’El-Oued. Un garçon ayant le déhanché des danseuses égyptiennes est une denrée rare. Mais sa carrière «artistique» ne se lança véritablement que lorsqu’il reprit le tube d’un artiste local (qu’il a privé des droits d’auteur au passage), intitulé «Min Taht Chibek Ghmazni» (que chacun traduira comme il veut). Sa «carrière» le poursuivit jusqu’aux couloirs de l’Assemblée populaire nationale (APN), après avoir été intronisé président de la chambre basse de notre pauvre Parlement. On le surnommait en effet le «drabki». Amar Saïdani, offusqué de ce surnom, se lança ainsi dans la chasse de son passé compromettant en créant une petite brigade à El-Oued pour récupérer et mettre à l’abri les clichés, les photos et les vidéos de ses prestations, le montrant en train de danser à l’égyptienne et pousser la chansonnette dans un accoutrement féminin. Usant de son statut de troisième personnage de l’Etat, Saïdani tenta par tous les moyens d’effacer la moindre trace de ses antécédents. Il s’est donné un mal de chien pour garder secret ce lourd fardeau que constituait son passé qui ne le prédestinait assurément pas à présider aux destinées d’une assemblée nationale ni encore moins d’un parti politique comme le FLN. Mais son œuvre était telle qu’il était difficile de tout faire disparaître. Il faut dire que quelques habitants d’El-Oued gardent toujours et jalousement ce type d’images rares qui valent de l’or de nos jours. Cacher sa «carrière artistique» ne suffisait pas pour gravir les échelons et atteindre le sommet de l’Etat, il fallait retourner à l’école. Sans diplôme, Amar savait qu’il ne pouvait rien faire. Comme le système éducatif ne voulait plus de lui, il recourra aux services de quelques «amis» devenus experts dans la contrefaçon et la fabrication de faux documents. C’est grâce à eux qu’il se fit délivrer un certificat de scolarité de terminale L afin de pouvoir passer le baccalauréat en candidat libre. Sans surprise, il essuya un échec cuisant. Frustré, Amar décida l’année d’après d’envoyer à l’examen un élève à sa place et obtint ainsi ce précieux sésame. L’histoire a fait le tour d’El-Oued à tel point que l’actuel SG du FLN a été, dès lors, surnommé «Amar al-djamei» (Amar l’universitaire). Roi de l’entourloupe et de la falsification, Amar Saïdani a ainsi réussi à tromper son monde (ce ne sera pas la première fois) en étant bachelier et diplômé sans avoir de traces dans aucun CEM ou lycée d’El-Oued. Mais ses «relations» à l’académie ont tenté de combler ce trou administratif.
    source Hani Abdi : www.algerie patriotique.com

  • #2
    A trois mois de l’élection présidentielle
    Le FLN plonge dans la crise

    El Watan, 12 janvier 2014
    Miné par des divisions claniques, le FLN est plus que jamais partagé sur le choix de son candidat pour la présidentielle d’avril prochain.

    Amar Saadani ne lâche rien. Le très contesté secrétaire général du FLN a clôturé, hier, le cycle des shows visant à plébisciter Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat à la tête de l’Etat. Ce qui devait servir de tribune à Amar Saadani a finalement tourné… court. Devant des centaines de personnes, censées être des élus de son parti, le secrétaire général du FLN a plié l’affaire en 10 minutes.
    Un temps record. Et en plus des intermittences créées par des cris des présents et des chansons à la gloire de «celui qui a rendu sa dignité à l’Algérie», le discours de Amar Saadani a été perturbé par un invité surprise. L’arrivée inopinée de Abdelaziz Belkhadem, ancien secrétaire général du FLN, a créé une cohue indescriptible dans la tribune. Alors que Saadani parle de «soutien pour un quatrième mandat», l’ancien secrétaire général, flanqué de quelques gardes et des proches, fait irruption sous des cris «Belkhadem, Belkhadem…». «Je suis venu soutenir un quatrième mandat à Abdelaziz Bouteflika», a lâché l’ancien Premier ministre à l’adresse de quelques journalistes. Sans plus. Et l’homme quitte précipitamment les lieux avant que l’actuel secrétaire général ne s’en aille. Que vient faire Belkhadem dans ce meeting ? «Il vient ravir la vedette à Saadani», disent certains confrères. «Certains veulent saboter la fête. Nous leur disons que notre décision est prise : notre seul candidat est Abdelaziz Bouteflika !», s’écrie Saadani sous les vivats de la foule, massée dans un chapiteau placé dans les jardins du Complexe olympique Mohamed Boudiaf.

    «Des chargés de mission»


    En dehors de cet imprévu, Amar Saadani a fait l’essentiel. Il a rappelé que «Abdelaziz Bouteflika est le candidat du FLN» pour l’élection présidentielle d’avril prochain. «Nous réitérons, ici devant vous, notre appel au moudjahid Abdelaziz Bouteflika pour se porter candidat à nouveau à un mandat présidentiel», a-t-il lancé. «Si nous sommes ici, c’est pour Abdelaziz Bouteflika», a-t-il encore insisté. «Je considère que votre présence, en masse, est synonyme d’un plébiscite pour Abdelaziz Bouteflika», appuie Saadani. L’homme le rappelle avec insistance comme pour mieux montrer son soutien indéfectible au chef de l’Etat. Et les redresseurs ? «Certains s’agitent en dehors des structures du parti. Laissez-les ! Ce sont des chargés d’une mission qui se terminera en avril prochain», a-t-il attaqué. «Préparez-vous à lancer la campagne de la victoire dès la convocation du corps électoral», a-t-il recommandé à l’adresse des élus.
    Amar Saadani ne revendique plus la révision de la Constitution avant l’élection présidentielle. Mais il n’abandonne pas le projet. «Nous demandons toujours la révision de la Constitution, même s’il revient au président de la République d’en décider le moment», a indiqué Saadani. «Nous avons déjà fait connaître nos propositions à la commission Bensalah», a-t-il ajouté.

    «La Constitution, une prérogative du Président»


    Avant l’entame du discours de Saadani, des centaines de citoyens affluaient de partout. Des jeunes et des personnes de tout âge sont venus remplir la salle. Les bus, qui portent des immatriculations de plusieurs wilayas du pays garnissaient les parkings du complexe olympique. Difficile dès lors de distinguer les vrais élus des autres. Et des profils de certains présents, comme ces jeunes couples se tenant par la main et portant des badges «élus», ou ces personnes âgées venues de Kabylie, sont éloquents de la persistance des méthodes du FLN.
    Mais les responsables de l’ancien parti unique ne se soucient ni des détails ni des formes. Ils ont fait leur spectacle entamé d’ailleurs sur des rythmes de bendir. Pour le reste, Saadani a passé un message. Il est l’un des rares à croire encore que Bouteflika sera candidat à sa propre succession. Quoiqu’au pays des miracles, tout reste possible. Force est d’admettre que le FLN est traversé par une crise qui met à nu des divergences profondes sur le choix des candidats du parti.

    «Le parti aura bientôt un vrai secrétaire général», selon Kassa Aïssi :
    La guerre des «frères» se poursuit au sein du Front de libération nationale (FLN). Hier, alors que se tenait une rencontre à la Coupole du complexe sportif Mohamed Boudiaf de Ben Aknoun (Alger) à la demande de Amar Saadani, un conclave à huis clos se déroulait à Draria, dans l’arrière-pays algérois, au siège du mouvement de redressement du FLN, mené par Abdelkrim Abada et le coordinateur Abderrahmane Belayat.
    Dans la ligne de mire, la nomination d’un nouveau secrétaire général de l’ex-parti unique dans la perspective, bien évidemment, de désigner le futur candidat pour la présidentielle de 2014. Un bras de fer est engagé depuis fort longtemps. Selon Kassa Aïssi, membre du bureau de coordination, «la rencontre d’aujourd’hui (hier, ndlr) a pour objectif de rassembler toutes les signatures des membres du comité central qui nous ont donné leur accord verbalement seulement. Ils ont remis les documents légalisés qui contiennent leur signature.
    C’est une sorte de confirmation de leur engagement pour l’organisation de la vraie réunion du comité central, car celle organisée par Saadani, en été, est pour nous nulle et non avenue. D’ailleurs, jusqu’à présent, la justice nous donne raison». Le bureau de coordination, dont le mouvement de redressement est l’épine dorsale, compte déposer ces jours-ci, après la collecte des signatures, une demande au ministère de l’Intérieur. «C’est au cours de cette réunion qu’un authentique secrétaire général du FLN sera désigné», estime M. Aïssi. Pour lui, la rencontre tenue par Saadani à la Coupole «n’a aucun sens». «Il ne pourra pas aller loin. Il présente de faux arguments. C’est une perte de temps.
    La fin de la comédie est imminente. La preuve, ceux qui étaient avec lui ne représentent pas le FLN», affirme-t-il.Pour organiser une réunion du comité central, le règlement intérieur du FLN exige la signature des deux tiers des membres du CC. Sur ce point, Kassa Aïssi estime que le bureau de coordination parviendra à atteindre le quorum. «C’est une question de quelques jours seulement.
    Le FLN aura bientôt un vrai secrétaire général, légitime et élu démocratiquement», déclare-t-il. Rappelons que la contestation a été engagée lorsque Abderrahmane Belayat, coordinateur du parti suite à l’éviction de Abdelaziz Belkhadem en janvier 2013, avait introduit un recours auprès du Conseil d’Eta et qui a été accepté, mercredi 28 août 2013, pour interdire la réunion d’El Aurassi. Depuis cette date, les deux camps n’ont pas réglé leur différend. Mehdi Bsikri

    Ali Boukhlef


    algeria-watch.org

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    • #3
      Belkhadem,Belayat, Saidani, ces personnes sont le reflet de l'algérie d'aujourdhui

      , sans saveur, ni ame,laids, répugnants....
      plus tu pédales moins fort , moins tu vas plus vite !

      Commentaire

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