Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Trois morts dans les affrontements en Ukraine

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Trois morts dans les affrontements en Ukraine

    VIDÉO - Deux hommes sont morts par balles, et un autre a fait une chute mortelle. La police ukrainienne a donné l'assaut pour démanteler les barricades aux alentours des bâtiments officiels, déclenchant de nouvelles batailles de rue.
    Les affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants pro-européens ont déjà fait trois victimes. Le corps d'un homme inanimé, un Arménien de 22 ans habitant dans la région de Dnepropetrovsk, dans le sud-est du pays, a été découvert mercredi matin sur la rue Grouchevski, devenue l'épicentre de la contestation. Le second est décédé dans des conditions identiques quelques heures plus tard, a confirmé le parquet général, tandis que les affrontements se poursuivaient dans la matinée à deux pas du parlement ukrainien.
    Le Premier ministre, Mikha Azarov, a aussitôt démenti toute utilisation, par les forces de l'ordre, de balles létales. Pour sa part, le président Viktor Ianoukovitch, qui a déclaré «regretter» ces décès, ordonnait une enquête.
    Le décès d'un troisième activiste, âgé de 22 ans, avait également été signalé la veille, à la suite de sa chute d'une colonne de pierre ceinturant l'entrée du stade de football Dynamo. Selon plusieurs sites d'information, le jeune homme lançait du haut de cette colonne des cocktails Molotov en direction de la police. Il serait tombé lorsque les forces de l'ordre auraient escaladé le monument, haut de treize mètres, afin d'en déloger les manifestants. Cette information a été démentie par les pouvoirs locaux, affirmant que l'homme en question, simplement blessé, «était tombé de son toit alors qu'il réparait une antenne».
    La menace d'un recours à la force n'a pas dissuadé les contestataires

    Trois jours après les manifestations de dimanche, , qui ont rassemblé 200.000 personnes, plusieurs centaines de radicaux, pour la plupart casqués, continuaient, mercredi matin, à jeter des pierres en direction des forces de l'ordre, qui, au fil des affrontements, tantôt reculaient, tantôt reprenaient du terrain aux manifestants. Selon des images de la télévision, ces dernières tiraient au fusil, sans que la nature des balles soit pour autant identifiable.
    En milieu de journée, la police ukrainienne a donné l'assaut pour démanteler les barricades et chasser les manifestants des alentours des bâtiments officiels. Un blindé avançait dans la rue Grouchevski, traversant les anciennes barricades reprises dans la matinée aux manifestants, selon les images de la télévision. Des centaines d'hommes des forces anti-émeutes le suivaient, dans l'épaisse fumée des pneus enflammés par les manifestants.
    Certains groupes de policiers n'hésitaient pas à frapper brutalement des manifestants allongés à terre. La veille, le gouvernement avait brandi la menace d'un recours à la force qui n'a pas dissuadé les contestataires. Le parti des Régions, pro-Ianoukovitch, a reconnu que les leaders de l'opposition s'étaient distanciés «des actions des jeunes fascistes», tandis que le président appelait ses compatriotes à ne pas suivre «les extrémistes». Le chef de l'État devait rencontrer les représentants de l'opposition en début d'après-midi, tandis qu'un rassemblement est prévu sur la place Maïdan à 17 heures, heure de Paris. «Viktor Ianoukovitch devra répondre pour chaque goutte de sang» a lancé un dirigeant de l'opposition à la tribune de la place de l'Indépendance. La précédente tentative de dialogue entre pouvoir et opposition, lundi, avait échoué.
    L'Union européenne a appelé à un «arrêt immédiat» des violences. Pour leur part, les États-Unis ont annoncé avoir supprimé l'octroi de visas à des responsables ukrainiens impliqués dans les répressions des mois de novembre et décembre, en attendant l'introduction, possible, de nouvelles sanctions à la suite des événements actuels. Enfin, dans une résolution votée mercredi matin, la Douma russe a rendu «les cercles politiques étrangers et les responsables occidentaux» responsables des violences ukrainiennes.


    lefigaro

  • #2
    L'UE et les USA ont déjà mis en place des sanctions.

    "USA et UE condamnent, la Russie dénonce les «ingérences»b>
    Les Etats-Unis ont annoncé de premières sanctions en révoquant les visas de responsables ukrainiens.La diplomate en chef de l'UE, Catherine Ashton, a condamné «l'escalade violente» et exprimé une inquiétude «extrême» après la mort de manifestants. «Nous allons continuer à suivre de très près ces développements et à évaluer de possibles actions par l'Union européenne et les conséquences pour nos relations avec ce pays», a affirmé de son côté le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.
    François Hollande a lui exprimé sa «vive préoccupation» en Conseil des ministres.
    La Russie a en revanche dénoncé mercredi des «ingérences étrangères» dans les affaires de l'Ukraine, et une opposition «extrémiste» qui viole, selon elle, la Constitution."

    leparisien

    Commentaire


    • #3
      Affaiblir la Russie et Poutine pour pouvoir piller les ressources de la Russie .Voila ce que les occidentaux et leurs alliés arabes cherchent depuis la fin de la guerre froide.A provoquer la Russie, il y aura des larmes..
      C est quand le puit est sec que l eau devient richesse.

      Commentaire

      Chargement...
      X