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En Asie, la pollution renforcerait la puissance des cyclones

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  • En Asie, la pollution renforcerait la puissance des cyclones

    La pollution atmosphérique croissante en Chine et dans d'autres économies émergentes d'Asie contribuerait à renforcer les cyclones hivernaux dans le Pacifique du nord-ouest, rapporte une étude publiée mardi dans la revue Nature Communications.

    Depuis le milieu des années 90 et le décollage de l'économie chinoise, les cyclones d'hiver au niveau des moyennes latitudes (nord-est de la Chine, Japon et Corée du Sud) s'accompagnent de vents plus forts et de pluies plus importantes, disent les chercheurs.

    Pollution croissante


    A partir de modélisations, l'étude établit un lien entre ces cyclones plus puissants et la pollution croissante dans la région due aux particules fines liées aux activités humaines.

    Les particules atmosphériques modifient la distribution de chaleur dans l'air et la formation des nuages ainsi que certaines de leurs propriétés physiques, explique Yuan Wang, chercheur au Jet Propulsion Laboratory, à l'Institut de technologie de Californie.

    Selon les simulations, l'intensité des cyclones de moyennes latitudes s'en trouve significativement renforcée. "Nous n'avons pas trouvé de modifications évidentes dans la fréquence ou la localisation des tempêtes", a toutefois précisé le chercheur.

    Ces conclusions signifient que la lutte contre la pollution de l'air en Chine a donc des implications sur le climat global, et "pas seulement pour la santé au niveau régional", souligne l'étude.
    Explosion des cancers du poumon

    La pollution atmosphérique est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et préoccupés par l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.

    Les niveaux de pollution de l'air des principales villes chinoises ont atteint des records ces dernières années, en raison essentiellement des émissions des centrales à charbon. Les niveaux de particules fines ont ainsi dépassé de 27 fois, lors d'un nouveau pic survenu en janvier à Pékin, les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Les autorités chinoises ont annoncé en septembre leur intention de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017.



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