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Avec 2 petits points en 4 matchs et une humiliante avant dernière place au championnat, la JS Kabylie est au bord du gouffre. Et pour ne rien arranger, tout le monde semble fuir Hannachi, l'imprévisible et colérique Boss du club...
Si la JSK ne gagne pas le prochain match, il faudra alors inviter Massa Bouchafa pour mettre un peu d'ambiance au stade de Tizi et remonter le moral des supporters!
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La JS Kabylie dans le rouge, tout près de l’implosion
Pour un prétendant à son auto-succession et une des plus grosses cylindrées du Championnat national de football de D1, la JS Kabylie, après la perte récente (c’était vendredi dernier) du derby kabyle au pied de Yemma Gouraya face à la JSM Béjaïa à l’occasion du 7e sommet de la région, sur un petit mais quel but (! ! !) signé Lahmar, auteur d’une réalisation qui aura sûrement fait le tour des chaumières (il exécutera, rappelle-t-on, l’infortuné Gaouaoui d’un tir imparable de plus de 30 mètres), affiche de bien piètres statistiques. Avant la prochaine étape et le 12 octobre prochain (l’élite marquera une petite pause pour permettre à l’EN d’honorer ses engagements africains contre la Gambie le 6 du même mois pour le compte de la CAN 2008) où ils accueilleront l’ASM Oran pour ce qui pourrait être leur premier succès de la présente saison dont les débuts figurent parmi les plus laborieux des dix dernières années, les «Canaris» encore à la recherche d’un véritable déclic, restent étrangement collés à un statut de lanterne rouge auquel ils n’ont pas habitué leurs fans.
Fermant la marche avec deux petits points seulement sur les douze possibles (16e avec deux nuls et deux défaites), le onze phare du Djurdjura ne se doutait sûrement pas que le lancement de la phase de poules de la Champions League africaine qu’il inaugurera sur un petit mais prometteur succès (1-0) contre les Ghanéens de l’Asante Kotoko, allait annoncer une série de ratés. Depuis la mi-juillet donc, les poulains de l’ex-coach français Jean-Yves Chay, limogé après un long déballage public et remplacé par le Brésilien Gaucho, se sont fourvoyés sur tous les tableaux : éliminée avant terme du plus prestigieux des challenges continentaux inter-clubs et terminant fort logiquement en queue du peloton, le club cher à Hannachi semble encore se chercher et tarde à se refaire une petite santé en ratant, contre toute attente, son retour à la compétition nationale dont il est le champion sortant. Véritable terreur africaine, la JS Kabylie, crainte sur tous les terrains du continent, ne fait plus peur si l’on se réfère à son parcours en Ligue des champions dont il ratera le carré d’as après avoir enregistré une victoire, un nul et surtout 4 défaites parmi lesquelles une double désillusion (battue en aller retour) face aux Tunisiens du CS sfaxien.
Rebelote sur la scène locale avec deux nuls blancs (0-0) alignés respectivement face à un expérimental NA Hussein Dey, composant avec des joueurs faisant pour la plupart leurs premières classes, une déroute (2-3) mal digérée du côté de Tizi Ouzou parce que concédée sur son terrain fétiche du 1er Novembre devant une ES Sétif actuellement en pleine euphorie et la toute récente défaite dans le derby kabyle. Au-delà de l’alignement de contre-performances annonçant un exercice problématique, avec en filigrane une couronne qu’il sera difficile de défendre, le plus inquiétant pour Yacef, un attaquant racé qui s’est subitement tu et a perdu le sens du but, et ses coéquipiers, reste cette incroyable aphonie de la ligne offensive recelant pourtant d’énormes potentialités mais dont le compteur reste pauvre. Un bilan nul sur toute la ligne (l’attaque kabyle n’a trouvé le chemin des filets adverses qu’à deux reprises en 360 mn) et, dans l’air, voire la conviction unanimement partagée que les champions sortants s’acheminent droit vers la crise.
Confessions, justes, pertinentes d’un supporter anonyme des «Jaune et Vert» au sortir de JSMB-JSK : «Sommes-nous inquiets ? C’est un euphémisme : notre mauvaise passe perdure un peu trop et cela n’annonce pas que du bon. Plus que cela, c’est surtout la mentalité de l’équipe, le malaise ambiant qui nous inquiètent.» Depuis la séduisante épopée en Coupe de la CAF annonçant un retour au premier plan de la JSK confirmé d’ailleurs par un titre remporté à l’arraché contre le concurrent de toujours l’USM Alger, les choses semblent mal engagées et tous les ingrédients d’une soudaine et inexplicable entrée dans les rangs et donc d’un exercice- catastrophe paraissent, si les résultats ne suivent pas rapidement, réunis.
Avant même donc de défendre son acquis national, la JSK sombre en Afrique et dilapide lamentablement son regain de crédit au double plan national et international, à tel point qu’elle pourrait réviser ses ambitions à la baisse, refaire ses calculs, revoir sa copie et mettre une croix sur ses prétentions. A tout le moins, ne pas continuer à revendiquer le statut de prétendant au titre tandis que la crise menace après un désastreux début de saison. En attendant de remettre de l’ordre dans ses idées, le club kabyle, qui ne veut pas sombrer, a les moyens de repartir du bon pied et rattraper le terrain perdu. Le championnat est encore long. Avec deux matches en moins et un effectif richement étoffé, le coup est jouable.
source : la tribune
Si la JSK ne gagne pas le prochain match, il faudra alors inviter Massa Bouchafa pour mettre un peu d'ambiance au stade de Tizi et remonter le moral des supporters!
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La JS Kabylie dans le rouge, tout près de l’implosion
Pour un prétendant à son auto-succession et une des plus grosses cylindrées du Championnat national de football de D1, la JS Kabylie, après la perte récente (c’était vendredi dernier) du derby kabyle au pied de Yemma Gouraya face à la JSM Béjaïa à l’occasion du 7e sommet de la région, sur un petit mais quel but (! ! !) signé Lahmar, auteur d’une réalisation qui aura sûrement fait le tour des chaumières (il exécutera, rappelle-t-on, l’infortuné Gaouaoui d’un tir imparable de plus de 30 mètres), affiche de bien piètres statistiques. Avant la prochaine étape et le 12 octobre prochain (l’élite marquera une petite pause pour permettre à l’EN d’honorer ses engagements africains contre la Gambie le 6 du même mois pour le compte de la CAN 2008) où ils accueilleront l’ASM Oran pour ce qui pourrait être leur premier succès de la présente saison dont les débuts figurent parmi les plus laborieux des dix dernières années, les «Canaris» encore à la recherche d’un véritable déclic, restent étrangement collés à un statut de lanterne rouge auquel ils n’ont pas habitué leurs fans.
Fermant la marche avec deux petits points seulement sur les douze possibles (16e avec deux nuls et deux défaites), le onze phare du Djurdjura ne se doutait sûrement pas que le lancement de la phase de poules de la Champions League africaine qu’il inaugurera sur un petit mais prometteur succès (1-0) contre les Ghanéens de l’Asante Kotoko, allait annoncer une série de ratés. Depuis la mi-juillet donc, les poulains de l’ex-coach français Jean-Yves Chay, limogé après un long déballage public et remplacé par le Brésilien Gaucho, se sont fourvoyés sur tous les tableaux : éliminée avant terme du plus prestigieux des challenges continentaux inter-clubs et terminant fort logiquement en queue du peloton, le club cher à Hannachi semble encore se chercher et tarde à se refaire une petite santé en ratant, contre toute attente, son retour à la compétition nationale dont il est le champion sortant. Véritable terreur africaine, la JS Kabylie, crainte sur tous les terrains du continent, ne fait plus peur si l’on se réfère à son parcours en Ligue des champions dont il ratera le carré d’as après avoir enregistré une victoire, un nul et surtout 4 défaites parmi lesquelles une double désillusion (battue en aller retour) face aux Tunisiens du CS sfaxien.
Rebelote sur la scène locale avec deux nuls blancs (0-0) alignés respectivement face à un expérimental NA Hussein Dey, composant avec des joueurs faisant pour la plupart leurs premières classes, une déroute (2-3) mal digérée du côté de Tizi Ouzou parce que concédée sur son terrain fétiche du 1er Novembre devant une ES Sétif actuellement en pleine euphorie et la toute récente défaite dans le derby kabyle. Au-delà de l’alignement de contre-performances annonçant un exercice problématique, avec en filigrane une couronne qu’il sera difficile de défendre, le plus inquiétant pour Yacef, un attaquant racé qui s’est subitement tu et a perdu le sens du but, et ses coéquipiers, reste cette incroyable aphonie de la ligne offensive recelant pourtant d’énormes potentialités mais dont le compteur reste pauvre. Un bilan nul sur toute la ligne (l’attaque kabyle n’a trouvé le chemin des filets adverses qu’à deux reprises en 360 mn) et, dans l’air, voire la conviction unanimement partagée que les champions sortants s’acheminent droit vers la crise.
Confessions, justes, pertinentes d’un supporter anonyme des «Jaune et Vert» au sortir de JSMB-JSK : «Sommes-nous inquiets ? C’est un euphémisme : notre mauvaise passe perdure un peu trop et cela n’annonce pas que du bon. Plus que cela, c’est surtout la mentalité de l’équipe, le malaise ambiant qui nous inquiètent.» Depuis la séduisante épopée en Coupe de la CAF annonçant un retour au premier plan de la JSK confirmé d’ailleurs par un titre remporté à l’arraché contre le concurrent de toujours l’USM Alger, les choses semblent mal engagées et tous les ingrédients d’une soudaine et inexplicable entrée dans les rangs et donc d’un exercice- catastrophe paraissent, si les résultats ne suivent pas rapidement, réunis.
Avant même donc de défendre son acquis national, la JSK sombre en Afrique et dilapide lamentablement son regain de crédit au double plan national et international, à tel point qu’elle pourrait réviser ses ambitions à la baisse, refaire ses calculs, revoir sa copie et mettre une croix sur ses prétentions. A tout le moins, ne pas continuer à revendiquer le statut de prétendant au titre tandis que la crise menace après un désastreux début de saison. En attendant de remettre de l’ordre dans ses idées, le club kabyle, qui ne veut pas sombrer, a les moyens de repartir du bon pied et rattraper le terrain perdu. Le championnat est encore long. Avec deux matches en moins et un effectif richement étoffé, le coup est jouable.
source : la tribune
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