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En Algérie, sauf Bouteflika qui a droit de se faire soigner avec l’argent de l’Etat

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  • En Algérie, sauf Bouteflika qui a droit de se faire soigner avec l’argent de l’Etat

    Au moment où nos députés exigent un salaire de 40 millions centimes car « une nuit dans un l’hôtel à Alger leur revient à 10 milles dinars » et notre président se fait soigner au prestigieux hôpital parisien Val-de-Grâce, où la une nuit va surement coûter plus cher que celle des députés surtout quand on doit se faire changer les couches à chaque instant, à Tizi-Ouzou les citoyens sont obligé d’organiser des quêtes afin de collecter de l’argent pour pouvoir soigner les leurs. Et apparemment la vie des citoyens n’intéresse plus nos dirigeants ou bien c’est Bouteflika qui a pris tout l’argent de la santé pour lui-même. C’est le cas de la jeune fille Ouakouak Hayat et avant elle c’était Si Hadj Mohand Moncif. Hayet, cette adolescente de 14ans est atteinte d’une maladie appelée Syndrome d’Activation Macrophagique (S.A.M) depuis Juillet 2012, antécédent familial d’une sœur décédée a l’âge de la même maladie. Ce qui nécessite une greffe de la moelle osseuse en urgence qui n’est pas dispensée en Algérie. Toutes les tentatives pour obtenir une prise en charge étatique en France se sont toutes avérées infructueuses. « Nous avons sollicité le ministère de la santé et nous avons reçu un refus catégorique, et après deux ans d’attente nous avons lancé cette quête pour pouvoir collecter la somme », nous a déclaré le frère de la jeune Ouakouak Idir.



    Une pétition pour exiger l’amélioration des conditions de soins


    Un groupe d’étudiants de la faculté de médecine de Tizi-Ouzou et des citoyens « conscients de la gravité de la situation dans nos hôpitaux » ont lancé le mois de juillet de l’année précédente une pétition pour l’amélioration des conditions de soins en Algérie. C’était une alarme pour dénoncer la situation désastreuse du secteur de la santé en Algérie. Bien que la pétition a été signée par des professionnels de la santé, des ex-ministres et même des candidats actuels aux présidentielles 2014, rien n’a changé depuis.

    « L’aspect le plus grave et le plus révoltant, nous semble-t-il, est évidemment la prise en charge médiocre, voire inexistante, des malades atteints de cancer. Pendant qu’ailleurs dans le monde certains cancers reculent, grâce à une prise en charge de plus en plus précoce et des techniques de dépistage de plus en plus performantes, nos malades affrontent l’absence de centres de radiothérapie et les pénuries récurrentes des produits de chimiothérapie, qui ne leur laissent presque aucun espoir de guérison.
    Il est urgent de remédier à cette situation ! Les autorités compétentes tardent à tenir leurs promesses pendant que des décès, qui auraient pu être évités, viennent allonger la liste des victimes de notre système de santé. », Lit-on dans la pétition.

    Le gouvernement interdit aux algériens de se soigner à l’étranger

    La Direction Générale du Trésor a adressé le 7 novembre de l’année précédente une note à des sociétés d’assurance interdisant la commercialisation d’un produit développé par Axa Assurance Algérie, et offrant aux algériens la possibilité de se soigner à l’étranger, a indiqué TSA.

    « Après examen et évaluation, il nous semble plus indiqué d’orienter ce produit d’assurance vers les services de santé en Algérie. Par conséquent, il est demandé à toutes les sociétés d’assurance de personnes de mettre fin à la souscription des contrats liés à l’assurance « santé internationale » », à la date de notification de la présente note », écrit la DGT dans son courrier adressé aux compagnies d’assurance. La note a été envoyée aussi aux autres sociétés d’assurance-vie : Cardif Al Djazaïr, Saps, CAARAMA, Tala assurance, le Mutualiste.



    Madjid Serrah dnkabylie.com
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