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Par Robert Bibeau, le 22 janvier 2014
Critique de la pensée réformiste néolibérale
Les expressions «néo-libéralisme», «mondialisation», «globalisation», «monétarisation» et «financiarisation» sont présentées comme un nouveau stade de développement du mode de production capitaliste, ce qui est totalement faux. L’économie politique de la «mondialisation» et de la «globalisation» a été étudiée et décrite depuis l’entre-deux guerres (1916-1939). Par contre, il est justifié d’affirmer que l’économie politique impérialiste moderne est entrée dans une nouvelle phase de développement depuis les années 1968-1971 et la répudiation des accords de Bretton Woods, l’abolition de la convertibilité-or du dollar américain et des autres devises, et l’adoption du régime des changes monétaires flottants (1). Toutefois, cette nouvelle phase de l’impérialisme moderne ne constitue que l’exacerbation des contradictions déjà contenues dans le capitalisme classique.
D’après les critiques de la mondialisation néolibérale, le mode de production capitaliste commercial (mercantile), reposant sur le commerce et la colonisation aurait évolué vers le capitalisme industriel néocolonial, marqué par le protectionnisme et les barrières tarifaires afin de protéger le marché national de la concurrence étrangère.
Ce mode de production – ce système – aurait ensuite évolué vers le «néolibéralisme, mondialisé, globalisé, monétarisé et financiarisé» que nous connaissons aujourd’hui. Les caractéristiques de ce «nouveau» système économique néolibéral seraient que l’ensemble de l’économie est aujourd’hui accaparé par le secteur privé et une poignée de banquiers (les puissances d’argent – ce talisman) au détriment de l’équité et du bien public et citoyen. L’État, hier encore juste et équitable – arbitre impartial entre les forces sociales contradictoires – aurait été usurpé et accaparé par une clique de riches – en collusion – se cooptant, complotant et pervertissant les fonctionnaires – stipendiant les politiciens par des caisses électorales occultes et des pots-de-vin et s’accaparant de tout le pouvoir de l’État par leurs complots secrets.
Les médias dans nos sociétés libres et démocratiques (sic) auraient manqué de vigilance et parfois même ils auraient malencontreusement fermé les yeux sur ces malversations. La mission de l’opposition électoraliste altermondialiste, social-démocrate, nationaliste et éco-socialiste de «gauche», serait aujourd’hui de réorienter l’appareil étatique et gouvernemental, cet arbitre impartial entre les forces sociales divergentes, dans la direction de son penchant naturel, qu’il n’aurait jamais dû délaisser, en faveur de l’équité et de la justice. Tout ceci n’est que fumisterie vous l’aurez compris.
La fin ultime de cette opposition, de cette procession au flambeau civique et citoyenne larmoyante serait de maintien de l’État providence – symbole des années de félicitées ou la petite bourgeoisie exultait – de la fin des années soixante (1968) jusqu’à aujourd’hui (l’État-providence en annexe 1) (2). La petite bourgeoisie, courroie de transmission et «porteuse d’eau» du grand capital monopoliste, voudrait ainsi conserver ses privilèges (ses chaînes dorées) et ne pas subir les affres du néo-libéralisme-mondialisé-globalisé, ce système sans-cœur et prévaricateur qui détruit toutes les bases de l’harmonie sociale que le petit-bourgeois a eu tant de mal à crédibiliser aux yeux des ouvriers, des salariés, et des employés des états occidentalisés. Il faut savoir que le phénomène de l’État-providence a été strictement circonscrit à l’Occident politique et impérialiste (l’Occident en annexe 2) (3).
« À partir des années 1970, avec la montée en puissance des pensées de Milton Friedman et de Friedrich Hayek le mot néo-libéralisme prend un autre sens. À partir de Michel Foucault, le néolibéralisme est alors présenté comme une technique de gouvernement, une politique économique et sociale étendant l’emprise des mécanismes du marché à l’ensemble de la vie. Friedman et Hayek sont désignés en France comme en étant en grande partie les inspirateurs bien qu’ils ne se soient jamais réclamés du néolibéralisme, mais seulement du keynésien, et limite voire supprime l’intervention étatique. Le contexte économique marqué par la fin du système de Bretton Woods relance les discussions entre écoles économiques et leur intensité a contribué à populariser ce terme » (4).
Les idéaux et les principes du réformisme néo-libéral
Les termes «néolibéralisme mondialisation globalisation monétarisation financiarisation» désignent aujourd’hui un ensemble d’orientations idéologiques, économiques et politiques d’inspiration réformistes et opportunistes qui partagent plusieurs idées communes :
§ Le courant de pensée néolibéral dénonce l’aspiration futile d’une portion des intellectuels bourgeois qui espèrent le maintien de «l’État-providence» en déliquescence. Il dénonce les jérémiades pour un accroissement des interventions gouvernementales dans l’économie sous formes de règlementations abusives. Il dénonce le maintien de charges fiscales excédentaires pour les entreprises privées «déficitaires» (sic). Ils dénoncent la prise de contrôle d’entreprises privées par l’État «socialiste», entreprises qui devraient, selon les intellectuels néolibéraux, être rétrocédées au secteur privé dès que «rentabilisées». Ce à quoi s’objecte les petits-bourgeois altermondialistes et pseudo-socialistes détracteurs du néolibéralisme, au motif que ces entreprises étatiques rentables profiteraient aux contribuables.
§ Le courant de pensée néolibéral fait la promotion de l’économie de libre marché au nom de la liberté de l’agent-économique producteur et de l’acteur-économique-consommateur et au nom de «l’efficacité» économique de la libre entreprise concurrentielle monopolistique. Argument des plus ludiques quand on observe la crise économique structurelle-systémique qui n’en finit plus de démontrer l’inaptitude de la libre entreprise capitaliste à survivre sans guerre génocidaire, sans crises financières répétitives, sans famine endémique, sans pandémie meurtrière et sans cataclysme (pour lesquelles les populations du tiers-monde ne sont jamais préparées ni protégées). La pseudo gauche libertaire, altermondialiste et écologiste devrait être suffisamment avisée pour réaliser que le libre-marché et la libre-concurrence n’existent tout simplement pas sous l’impérialisme monopolistique.
§ Le courant de pensée néolibéral prône la dérégulation et la dérèglementation des marchés qui devraient se réguler strictement par les forces et les lois naturelles du marché «libre» et le jeu de la libre concurrence monopolistique. Les petits-bourgeois réformistes, altermondialistes et pseudo-socialistes rétorquent que trente années de dérèglementation-dérégulation ont entraîné l’intensification de la corruption, de la collusion, du pillage des administrations publiques; l’accentuation de la fraude et des paradis fiscaux; l’extension de la spéculation boursière outrancière; la dérive monétaire et bancaire; la destruction des services publiques; la multiplication des empoisonnements alimentaires, la profusion des accidents ferroviaires, aériens, routiers, maritimes et pétroliers; l’extension des guerres régionales destructrices; ainsi que l’anarchie totale du développement économique impérialiste qui s’étale maintenant dans toute son ampleur et dans toute son horreur. Tout ceci est véridique mais il est tout aussi vrai que ces tendances économiques, sociologiques, politiques et militaires sont inscrites dans le code génétique de l’impérialisme moderne et ne pourront jamais être enrayées.
§ Les idéologues néolibéraux aspirent à la disparition progressive et sélective du secteur public d’économie au bénéfice du secteur privé dans les domaines rentables et profitables. Évidemment, la classe ouvrière à travers le monde n’acquiesce nullement à ce salmigondis ubuesque, mais le militant vigilant perçoit rapidement que les pouvoirs (économique, politique, juridique et militaire) sont indifférents à ses atermoiements véhéments et que seule une opposition très musclée peut contrecarrer un tant soit peu les décisions arrêtées en haut lieu par les administrations publiques de la gouvernance étatique à la solde des riches.
§ Les intellectuels néolibéraux exigent au nom de leurs sponsors capitalistes que les secteurs d’activités économiques de production, de distribution et des services publics non profitables soient abandonnés s’ils ne sont pas essentiels à la reproduction élargie du capital; ou alors qu’ils soient fortement réduit en terme de dépense gouvernementale et mis à la charge de l’utilisateur-payeur libérant ainsi ce revenu gouvernemental supplémentaire pour augmenter les subventions aux entreprises privés parasitaires sous prétexte de «stimuler l’économie», de créer des emplois (très lourdement subventionnés, précaires et éphémères) et pour rembourser la dette souveraine ayant totalement échappé au contrôle gouvernemental des majordomes du capital.
§ D’un commun accord, néolibéraux enthousiastes et critiques du néo-libéralisme dépressifs s’entendent pour que les budgets étatiques soient impérativement mis au service du grand capital pour sa reproduction élargie et le défi des administrations publiques capitalistes consiste à faire accepter aux salariés, y compris aux petits-bourgeois paupérisés et endettés, ce détournement des argents des régimes de pension, des dépôts bancaires des épargnants, des crédits publics, qui dorénavant ne passeront plus par un processus d’essaimage généralisé (aide sociale, allocation familiale, garderie subventionnée, transport en commun, logement subventionné, éducation et services publics vilipendés) mais s’engouffrera directement – sans intermédiaires – dans les goussets des monopoles et des milliardaires. Le chantage des entreprises forestières et des alumineries monopolistes québécoises, exigeant une nouvelle baisse des tarifs d’électricité déjà sous-facturé, est une manifestation authentique de cette dictature impérialiste sur la gouvernance publique libérale, péquiste, adéquiste ou «solidaire» peu importe (5).
Par Robert Bibeau, le 22 janvier 2014
Critique de la pensée réformiste néolibérale
Les expressions «néo-libéralisme», «mondialisation», «globalisation», «monétarisation» et «financiarisation» sont présentées comme un nouveau stade de développement du mode de production capitaliste, ce qui est totalement faux. L’économie politique de la «mondialisation» et de la «globalisation» a été étudiée et décrite depuis l’entre-deux guerres (1916-1939). Par contre, il est justifié d’affirmer que l’économie politique impérialiste moderne est entrée dans une nouvelle phase de développement depuis les années 1968-1971 et la répudiation des accords de Bretton Woods, l’abolition de la convertibilité-or du dollar américain et des autres devises, et l’adoption du régime des changes monétaires flottants (1). Toutefois, cette nouvelle phase de l’impérialisme moderne ne constitue que l’exacerbation des contradictions déjà contenues dans le capitalisme classique.
D’après les critiques de la mondialisation néolibérale, le mode de production capitaliste commercial (mercantile), reposant sur le commerce et la colonisation aurait évolué vers le capitalisme industriel néocolonial, marqué par le protectionnisme et les barrières tarifaires afin de protéger le marché national de la concurrence étrangère.
Ce mode de production – ce système – aurait ensuite évolué vers le «néolibéralisme, mondialisé, globalisé, monétarisé et financiarisé» que nous connaissons aujourd’hui. Les caractéristiques de ce «nouveau» système économique néolibéral seraient que l’ensemble de l’économie est aujourd’hui accaparé par le secteur privé et une poignée de banquiers (les puissances d’argent – ce talisman) au détriment de l’équité et du bien public et citoyen. L’État, hier encore juste et équitable – arbitre impartial entre les forces sociales contradictoires – aurait été usurpé et accaparé par une clique de riches – en collusion – se cooptant, complotant et pervertissant les fonctionnaires – stipendiant les politiciens par des caisses électorales occultes et des pots-de-vin et s’accaparant de tout le pouvoir de l’État par leurs complots secrets.
Les médias dans nos sociétés libres et démocratiques (sic) auraient manqué de vigilance et parfois même ils auraient malencontreusement fermé les yeux sur ces malversations. La mission de l’opposition électoraliste altermondialiste, social-démocrate, nationaliste et éco-socialiste de «gauche», serait aujourd’hui de réorienter l’appareil étatique et gouvernemental, cet arbitre impartial entre les forces sociales divergentes, dans la direction de son penchant naturel, qu’il n’aurait jamais dû délaisser, en faveur de l’équité et de la justice. Tout ceci n’est que fumisterie vous l’aurez compris.
La fin ultime de cette opposition, de cette procession au flambeau civique et citoyenne larmoyante serait de maintien de l’État providence – symbole des années de félicitées ou la petite bourgeoisie exultait – de la fin des années soixante (1968) jusqu’à aujourd’hui (l’État-providence en annexe 1) (2). La petite bourgeoisie, courroie de transmission et «porteuse d’eau» du grand capital monopoliste, voudrait ainsi conserver ses privilèges (ses chaînes dorées) et ne pas subir les affres du néo-libéralisme-mondialisé-globalisé, ce système sans-cœur et prévaricateur qui détruit toutes les bases de l’harmonie sociale que le petit-bourgeois a eu tant de mal à crédibiliser aux yeux des ouvriers, des salariés, et des employés des états occidentalisés. Il faut savoir que le phénomène de l’État-providence a été strictement circonscrit à l’Occident politique et impérialiste (l’Occident en annexe 2) (3).
« À partir des années 1970, avec la montée en puissance des pensées de Milton Friedman et de Friedrich Hayek le mot néo-libéralisme prend un autre sens. À partir de Michel Foucault, le néolibéralisme est alors présenté comme une technique de gouvernement, une politique économique et sociale étendant l’emprise des mécanismes du marché à l’ensemble de la vie. Friedman et Hayek sont désignés en France comme en étant en grande partie les inspirateurs bien qu’ils ne se soient jamais réclamés du néolibéralisme, mais seulement du keynésien, et limite voire supprime l’intervention étatique. Le contexte économique marqué par la fin du système de Bretton Woods relance les discussions entre écoles économiques et leur intensité a contribué à populariser ce terme » (4).
Les idéaux et les principes du réformisme néo-libéral
Les termes «néolibéralisme mondialisation globalisation monétarisation financiarisation» désignent aujourd’hui un ensemble d’orientations idéologiques, économiques et politiques d’inspiration réformistes et opportunistes qui partagent plusieurs idées communes :
§ Le courant de pensée néolibéral dénonce l’aspiration futile d’une portion des intellectuels bourgeois qui espèrent le maintien de «l’État-providence» en déliquescence. Il dénonce les jérémiades pour un accroissement des interventions gouvernementales dans l’économie sous formes de règlementations abusives. Il dénonce le maintien de charges fiscales excédentaires pour les entreprises privées «déficitaires» (sic). Ils dénoncent la prise de contrôle d’entreprises privées par l’État «socialiste», entreprises qui devraient, selon les intellectuels néolibéraux, être rétrocédées au secteur privé dès que «rentabilisées». Ce à quoi s’objecte les petits-bourgeois altermondialistes et pseudo-socialistes détracteurs du néolibéralisme, au motif que ces entreprises étatiques rentables profiteraient aux contribuables.
§ Le courant de pensée néolibéral fait la promotion de l’économie de libre marché au nom de la liberté de l’agent-économique producteur et de l’acteur-économique-consommateur et au nom de «l’efficacité» économique de la libre entreprise concurrentielle monopolistique. Argument des plus ludiques quand on observe la crise économique structurelle-systémique qui n’en finit plus de démontrer l’inaptitude de la libre entreprise capitaliste à survivre sans guerre génocidaire, sans crises financières répétitives, sans famine endémique, sans pandémie meurtrière et sans cataclysme (pour lesquelles les populations du tiers-monde ne sont jamais préparées ni protégées). La pseudo gauche libertaire, altermondialiste et écologiste devrait être suffisamment avisée pour réaliser que le libre-marché et la libre-concurrence n’existent tout simplement pas sous l’impérialisme monopolistique.
§ Le courant de pensée néolibéral prône la dérégulation et la dérèglementation des marchés qui devraient se réguler strictement par les forces et les lois naturelles du marché «libre» et le jeu de la libre concurrence monopolistique. Les petits-bourgeois réformistes, altermondialistes et pseudo-socialistes rétorquent que trente années de dérèglementation-dérégulation ont entraîné l’intensification de la corruption, de la collusion, du pillage des administrations publiques; l’accentuation de la fraude et des paradis fiscaux; l’extension de la spéculation boursière outrancière; la dérive monétaire et bancaire; la destruction des services publiques; la multiplication des empoisonnements alimentaires, la profusion des accidents ferroviaires, aériens, routiers, maritimes et pétroliers; l’extension des guerres régionales destructrices; ainsi que l’anarchie totale du développement économique impérialiste qui s’étale maintenant dans toute son ampleur et dans toute son horreur. Tout ceci est véridique mais il est tout aussi vrai que ces tendances économiques, sociologiques, politiques et militaires sont inscrites dans le code génétique de l’impérialisme moderne et ne pourront jamais être enrayées.
§ Les idéologues néolibéraux aspirent à la disparition progressive et sélective du secteur public d’économie au bénéfice du secteur privé dans les domaines rentables et profitables. Évidemment, la classe ouvrière à travers le monde n’acquiesce nullement à ce salmigondis ubuesque, mais le militant vigilant perçoit rapidement que les pouvoirs (économique, politique, juridique et militaire) sont indifférents à ses atermoiements véhéments et que seule une opposition très musclée peut contrecarrer un tant soit peu les décisions arrêtées en haut lieu par les administrations publiques de la gouvernance étatique à la solde des riches.
§ Les intellectuels néolibéraux exigent au nom de leurs sponsors capitalistes que les secteurs d’activités économiques de production, de distribution et des services publics non profitables soient abandonnés s’ils ne sont pas essentiels à la reproduction élargie du capital; ou alors qu’ils soient fortement réduit en terme de dépense gouvernementale et mis à la charge de l’utilisateur-payeur libérant ainsi ce revenu gouvernemental supplémentaire pour augmenter les subventions aux entreprises privés parasitaires sous prétexte de «stimuler l’économie», de créer des emplois (très lourdement subventionnés, précaires et éphémères) et pour rembourser la dette souveraine ayant totalement échappé au contrôle gouvernemental des majordomes du capital.
§ D’un commun accord, néolibéraux enthousiastes et critiques du néo-libéralisme dépressifs s’entendent pour que les budgets étatiques soient impérativement mis au service du grand capital pour sa reproduction élargie et le défi des administrations publiques capitalistes consiste à faire accepter aux salariés, y compris aux petits-bourgeois paupérisés et endettés, ce détournement des argents des régimes de pension, des dépôts bancaires des épargnants, des crédits publics, qui dorénavant ne passeront plus par un processus d’essaimage généralisé (aide sociale, allocation familiale, garderie subventionnée, transport en commun, logement subventionné, éducation et services publics vilipendés) mais s’engouffrera directement – sans intermédiaires – dans les goussets des monopoles et des milliardaires. Le chantage des entreprises forestières et des alumineries monopolistes québécoises, exigeant une nouvelle baisse des tarifs d’électricité déjà sous-facturé, est une manifestation authentique de cette dictature impérialiste sur la gouvernance publique libérale, péquiste, adéquiste ou «solidaire» peu importe (5).
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