FagorBrandt*: Cevital propose la meilleure offre pour l'emploi
La société algérienne a fait la meilleure offre de reprise du groupe d'électroménager en redressement judiciaire.
En redressement judiciaire depuis début novembre, Fagor Brandt semble proche de la reprise. le groupe d'électroménager a dévoilé, comme prévu, le nom de quatre candidats à l'issure d'un comité central d'entreprise. Selon Le Figaro, le groupe algérien Cévital, le fonds Sun capital, le groupe de Mayenne Variance Technologie et le fabricant de moteurs de lave-linge Selmi ont déposé des offres vendredi dernier.
La CGT et la CFE-CGC ont indiqué ce mercredi 22 janvier que le groupe algérien Cévital était celui qui avait formulé la meilleure offre. Il propose en effet de garder 1.200 personnes sur 1.800. Le projet porte sur la reprise de quatre sites : les usines d'Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), ainsi que le siège de l'entreprise à Rueil-Malmaison et les services après-vente réunis à Cergy-Pontoise (Val d'Oise).
La meilleure offre.
Au total, sur les 28 entreprises qui auraient regardé le dossier, entre dix et douze auraient eu «accès aux informations», selon les syndicats. FagorBrandt, qui compte 1800 salariés et quatre usines, est en redressement judiciaire depuis début novembre. Le groupe français pèse 14*% du marché de l'électroménager français avec des marques stars (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich…) mais il a connu ces dernières années une lente descente aux enfers.
Retravailler les offres
Parmi les quatre projets retenus, figurent deux offres de reprise partielle - Variance Technologie et Selni souhaitant racheter l'usine de La Roche-sur-Yon - et deux offres globales. En proposant de reprendre 1200 personnes sur 1800, c'est Cevital qui aurait présenté la meilleure offre du point de vue de l'emploi, Sun Capital étant prêt à en reprendre entre 700 et 1000. Toutefois, les deux usines vendéennes (Aizenay, La Roche-sur-Yon) ne figurent pas dans les offres globales.
La balle est désormais dans le camp de l'administrateur judiciaire qui va s'employer, avec les candidats, à retravailler les offres de reprise, voire à les rapprocher. «Il pourrait y avoir une bonne complémentarité entre l'offre de Cevital, qui propose de reprendre les usines d'Orléans et de Vendôme, et celle de Selni», avance
Christian Legay, délégué syndical de la CFE-CGC, qui espère sauver jusqu'à 1500 emplois.
Un calendrier*très serré
Les représentants du personnel, qui seront reçus jeudi matin par Arnaud Montebourg, rencontreront les candidats les 28 et 29 janvier prochains afin de les convaincre d'améliorer leurs offres. Un des fils du fondateur de Cevital, Malik Rebrab, devrait ainsi faire le déplacement à Rueil, au siège de FagorBrandt. «Nous sommes en faveur d'un projet industriel
pérenne et non d'une offre utopique qui ne procéderait à aucune restructuration, explique Christian Legay.
Notre objectif n'est pas de vivre des aides publiques mais de notre activité avec des fonds propres suffisants, en évitant de laisser trop de gens au bord du chemin».
Le tribunal de commerce de Nanterre devrait trancher sur l'avenir de FagorBrandt lors de*
l'audience du 13 février. Un calendrier «très serré», selon les acteurs du dossier, qui laisse augurer d'une reprise effective d'ici au début du mois de mars.
Source Le Figaro
Henri Thoa
La société algérienne a fait la meilleure offre de reprise du groupe d'électroménager en redressement judiciaire.
En redressement judiciaire depuis début novembre, Fagor Brandt semble proche de la reprise. le groupe d'électroménager a dévoilé, comme prévu, le nom de quatre candidats à l'issure d'un comité central d'entreprise. Selon Le Figaro, le groupe algérien Cévital, le fonds Sun capital, le groupe de Mayenne Variance Technologie et le fabricant de moteurs de lave-linge Selmi ont déposé des offres vendredi dernier.
La CGT et la CFE-CGC ont indiqué ce mercredi 22 janvier que le groupe algérien Cévital était celui qui avait formulé la meilleure offre. Il propose en effet de garder 1.200 personnes sur 1.800. Le projet porte sur la reprise de quatre sites : les usines d'Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), ainsi que le siège de l'entreprise à Rueil-Malmaison et les services après-vente réunis à Cergy-Pontoise (Val d'Oise).
La meilleure offre.
Au total, sur les 28 entreprises qui auraient regardé le dossier, entre dix et douze auraient eu «accès aux informations», selon les syndicats. FagorBrandt, qui compte 1800 salariés et quatre usines, est en redressement judiciaire depuis début novembre. Le groupe français pèse 14*% du marché de l'électroménager français avec des marques stars (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich…) mais il a connu ces dernières années une lente descente aux enfers.
Retravailler les offres
Parmi les quatre projets retenus, figurent deux offres de reprise partielle - Variance Technologie et Selni souhaitant racheter l'usine de La Roche-sur-Yon - et deux offres globales. En proposant de reprendre 1200 personnes sur 1800, c'est Cevital qui aurait présenté la meilleure offre du point de vue de l'emploi, Sun Capital étant prêt à en reprendre entre 700 et 1000. Toutefois, les deux usines vendéennes (Aizenay, La Roche-sur-Yon) ne figurent pas dans les offres globales.
La balle est désormais dans le camp de l'administrateur judiciaire qui va s'employer, avec les candidats, à retravailler les offres de reprise, voire à les rapprocher. «Il pourrait y avoir une bonne complémentarité entre l'offre de Cevital, qui propose de reprendre les usines d'Orléans et de Vendôme, et celle de Selni», avance
Christian Legay, délégué syndical de la CFE-CGC, qui espère sauver jusqu'à 1500 emplois.
Un calendrier*très serré
Les représentants du personnel, qui seront reçus jeudi matin par Arnaud Montebourg, rencontreront les candidats les 28 et 29 janvier prochains afin de les convaincre d'améliorer leurs offres. Un des fils du fondateur de Cevital, Malik Rebrab, devrait ainsi faire le déplacement à Rueil, au siège de FagorBrandt. «Nous sommes en faveur d'un projet industriel
pérenne et non d'une offre utopique qui ne procéderait à aucune restructuration, explique Christian Legay.
Notre objectif n'est pas de vivre des aides publiques mais de notre activité avec des fonds propres suffisants, en évitant de laisser trop de gens au bord du chemin».
Le tribunal de commerce de Nanterre devrait trancher sur l'avenir de FagorBrandt lors de*
l'audience du 13 février. Un calendrier «très serré», selon les acteurs du dossier, qui laisse augurer d'une reprise effective d'ici au début du mois de mars.
Source Le Figaro
Henri Thoa
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