Le Haut-commissariat au Plan a présenté, mercredi à Casablanca, ses prévisions pour l'année en cours. Des chiffres qui ne plairont pas au gouvernement d'Abdelilah Benkirane, qui prévoit une croissance économique de 4,2%. En effet, selon le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami, l'économie nationale devrait croître de 2,4% seulement en 2014. Le taux de chômage, quant à lui, avoisinera les 10%.
L'économie nationale devrait croître de 2,4% en volume en 2014, contre 4,4% en 2013, alors que le Maroc devrait connaître une hausse du taux de chômage en 2014, à 9,8% de la population active contre 9,1% l'an passé, sur fond de ralentissement de la croissance. C'est ce qu'a indiqué mercredi le Haut-commissaire au plan.
Ahmed Lahlimi Alami, qui présentait à Casablanca une étude du Haut-commissariat au plan (HCP), intitulée “Budget économique prévisionnel 2014”, estime qu'après une campagne agricole 2012-2013 qualifiée d'“exceptionnelle”, le HCP a basé son enquête sur un “scénario moyen” pour la prochaine.
“D'ores et déjà, nous avons la certitude que la production agricole ne pourra avoir la même part (dans la croissance, ndlr) qu'en 2013”, a-t-il commenté.
“L'année en cours devrait être marquée par une hausse de la demande mondiale adressée au Maroc de 4,7%, au lieu de 1,6% en 2013, et une tendance baissière des cours des matières premières sur les marchés internationaux”, a prédit le Haut-commissaire au plan.
Toutefois, pour ce qui est de l'évolution sectorielle, Ahmed Lahlimi Alami a précisé que la croissance des activités non agricoles devrait se situer à 3,6%, au lieu de 2% en 2013. Mais ces activités continueraient d'être affectées par le ralentissement de financement de l'économie et par la réduction des marges de man?œuvre de la politique monétaire, malgré une amélioration de la demande mondiale adressée au Maroc.
Dégager des ressources durables
Dans ce contexte, la croissance du secteur secondaire connaîtrait une reprise de 1,9%, après la baisse de 0,7% enregistrée en 2013. Une amélioration qui serait attribuée à la reprise des activités du secteur des mines (+2% prévue en 2014) et au dynamisme prévu du secteur du bâtiment et travaux publics affichant une croissance de 2,5%.
Les activités du secteur tertiaire, de leur côté, augmenteraient globalement de 4,4%, grâce notamment à l'amélioration du rythme de croissance des services marchands à 4% et à l'accroissement des services des administrations de 6,5%.
Le secteur primaire, quant à lui, devrait connaître une baisse de sa valeur ajoutée de 3,9%, sur la base d'une production céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.
M. Lahlimi n'a pas manqué de noter que la dette publique passerait d'un ratio de 77,4% du PIB en 2013 à 83,7% en 2014. Celle du Trésor passerait de 63,5% du PIB en 2013, à 67,5% en 2014.
Le Haut-commissaire au plan a également souligné l'importance de mettre en place un “plan stratégique à long terme”, qui tienne en compte les fragilités du cadre macro-économique national, en vue de dégager des ressources durables et accroître l'épargne nationale. Il a plaidé pour une “plus grande adéquation de la gestion macroéconomique aux objectifs à long terme de l'économie marocaine et aux impératifs de sa soutenabilité”.
aufait avec agences
L'économie nationale devrait croître de 2,4% en volume en 2014, contre 4,4% en 2013, alors que le Maroc devrait connaître une hausse du taux de chômage en 2014, à 9,8% de la population active contre 9,1% l'an passé, sur fond de ralentissement de la croissance. C'est ce qu'a indiqué mercredi le Haut-commissaire au plan.
Ahmed Lahlimi Alami, qui présentait à Casablanca une étude du Haut-commissariat au plan (HCP), intitulée “Budget économique prévisionnel 2014”, estime qu'après une campagne agricole 2012-2013 qualifiée d'“exceptionnelle”, le HCP a basé son enquête sur un “scénario moyen” pour la prochaine.
“D'ores et déjà, nous avons la certitude que la production agricole ne pourra avoir la même part (dans la croissance, ndlr) qu'en 2013”, a-t-il commenté.
“L'année en cours devrait être marquée par une hausse de la demande mondiale adressée au Maroc de 4,7%, au lieu de 1,6% en 2013, et une tendance baissière des cours des matières premières sur les marchés internationaux”, a prédit le Haut-commissaire au plan.
Toutefois, pour ce qui est de l'évolution sectorielle, Ahmed Lahlimi Alami a précisé que la croissance des activités non agricoles devrait se situer à 3,6%, au lieu de 2% en 2013. Mais ces activités continueraient d'être affectées par le ralentissement de financement de l'économie et par la réduction des marges de man?œuvre de la politique monétaire, malgré une amélioration de la demande mondiale adressée au Maroc.
Dégager des ressources durables
Dans ce contexte, la croissance du secteur secondaire connaîtrait une reprise de 1,9%, après la baisse de 0,7% enregistrée en 2013. Une amélioration qui serait attribuée à la reprise des activités du secteur des mines (+2% prévue en 2014) et au dynamisme prévu du secteur du bâtiment et travaux publics affichant une croissance de 2,5%.
Les activités du secteur tertiaire, de leur côté, augmenteraient globalement de 4,4%, grâce notamment à l'amélioration du rythme de croissance des services marchands à 4% et à l'accroissement des services des administrations de 6,5%.
Le secteur primaire, quant à lui, devrait connaître une baisse de sa valeur ajoutée de 3,9%, sur la base d'une production céréalière moyenne de 70 millions de quintaux.
M. Lahlimi n'a pas manqué de noter que la dette publique passerait d'un ratio de 77,4% du PIB en 2013 à 83,7% en 2014. Celle du Trésor passerait de 63,5% du PIB en 2013, à 67,5% en 2014.
Le Haut-commissaire au plan a également souligné l'importance de mettre en place un “plan stratégique à long terme”, qui tienne en compte les fragilités du cadre macro-économique national, en vue de dégager des ressources durables et accroître l'épargne nationale. Il a plaidé pour une “plus grande adéquation de la gestion macroéconomique aux objectifs à long terme de l'économie marocaine et aux impératifs de sa soutenabilité”.
aufait avec agences
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