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Elle privilégie les importateurs au détriment des producteurs : La remise documentaire décriée

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  • Elle privilégie les importateurs au détriment des producteurs : La remise documentaire décriée

    Elle privilégie les importateurs au détriment des producteurs : La remise documentaire décriée
    par Abdelkrim Zerzouri
    La Quotidien d'Oran du 23/01/14

    Y a-t-il revirement de la politique économique en matière de commerce extérieur ? Si les pouvoirs publics ne veulent en aucun cas entendre parler de revirement en quoi que ce soit, avançant dans ce contexte que de nombreux articles de la loi de Finances 2014 accordent plutôt une meilleure protection et de grands avantages fiscaux en faveur des producteurs locaux, ces derniers appréhendent sérieusement, quant à eux, un retour aux années où l'ouverture sauvage du commerce extérieur a mis à genoux plusieurs secteurs productifs. L'objet de leurs craintes réside dans la (ré)introduction de la «remise documentaire» dans la loi de Finances 2014, une disposition qui permet désormais le paiement «souple et décontracté» des importations de produits finis destinées à la vente (achat – vente) et qui leur fait dire qu'il s'agit purement et simplement d'une «remise en selle» de l'import- import. Et pour cause, la disposition en question offre désormais aux importateurs l'opportunité de traiter directement avec les fournisseurs étrangers sans l'ouverture d'une ligne de crédit, comme exigée par le crédoc, et sans subir le parcours du combattant avec des contrôles sévères et rigoureux en amont et en aval de la marchandise importée avant de débloquer le paiement. «Maintenant, ave la remise documentaire, l'importateur - client qui a la confiance du fournisseur - étranger peut différer le paiement de la marchandise, il peut même régler la facture afférente après écoulement des produits finis importés sur le marché local, d'où le risque d'inondation du marché en marchandises aux prix soigneusement étudiés et qui se mettent, notamment en plus de l'atout de la qualité, hors compétition avec tous les produits de fabrication locale», estime B. Mohamed, cadre dans une entreprise de réalisation privée, rencontré hier à l'occasion d'une rencontre autour d'une journée d'information sur «la loi de Finances 2014 et son impact sur l'entreprise». Deux directeurs centraux du ministère des Finances, M. S. Chebila et M. B. Benali, qui ont participé à cette journée organisée à Constantine par la chambre de Commerce et d'Industrie Rhumel, ont tenté de rassurer les opérateurs économiques en axant leur argumentation sur les nombreux articles de la loi de Finances qui attribuent d'énormes avantages à la production nationale, notamment l'aménagement du régime fiscal applicable aux subventions d'équipements et autre exonération des droits et taxes des importations de biens et services s'inscrivant dans le cadre des travaux de prestations de réalisation des programmes spécifiques ainsi qu'un soutien très large aux micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, Cnac et Angem.

    Interrogé sur les appréhensions que fait naître la «remise documentaire», M. B. Benali estimera que les producteurs locaux sont suffisamment protégés par plusieurs dispositions de la loi de Finances 2014. Jugé «trop protectionniste» par les institutions mondiales, dont l'OMC, et d'autres groupes internationaux, la politique économique adoptée ces dernières années par l'Algérie, qui a réduit ou carrément «muselé» l'importation dans certains créneaux, a provoqué le courroux à l'intérieur et à l'extérieur du pays. A l'intérieur du pays où l'on a assisté ces dernières années à une diminution de la facture des importations, des importateurs ayant mis la clé sous le paillasson par centaines ; à l'extérieur du pays où les industriels et les sociétés de production de divers produits ont vu leur chiffre d'affaires baisser d'une manière drastique après le tour de vis opéré par les dispositions du crédoc, particulièrement. Avec l'asphyxie des marchés sur le sol européen, de nombreuses sociétés ne cherchent en fait que cette «brèche» offerte par la remise documentaire pour écouler leurs produits sur un vaste marché de consommation. «C'est une aubaine pour les importateurs locaux et les sociétés étrangères, maintenant que les verrous ont sauté, les deux parties vont se donner à cœur joie à leur activité qui ne rapporte rien au pays, car c'est la monnaie forte qui va trinquer, sans aucun bénéfice pour l'économie nationale», dira un industriel local. D'une voix unanime, les participants de la journée d'information autour des dispositions véhiculées par la loi de Finances 2014 affichent une méfiance sans égale à l'égard de cette remise documentaire qui «remet en cause tout ce qui a été entrepris ces dernières années en matière de protection de la production nationale et de protection du capital en devises du pays, mis à l'abri des convoitises étrangères et locales à travers un dispositif judicieux qui a concrètement freiné la saignée pour quelques temps», se désole-t-on. Non sans préciser que «les pouvoirs publics vont inutilement s'atteler à établir une liste annexe de produits pour lesquels la remise documentaire est applicable, car on trouvera toujours l'astuce pour contourner la limitation en question».
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le meilleur moyen de favoriser la production est d'attaquer les marges des importateurs, protégés par des barrières à l'entrée de toute sorte, légales ou mafieuses. Une fois les énormes marges réduites, ces opérateurs économiques qui ont privilégié une activité rémunératrice et à risque maîtrisé, devront se tourner vers des activités économiques plus rémunératrices et plus risqués comme la production...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      attaquer les marges des importateurs
      Effectivement çà aurait été plus judicieux.

      Et même avec çà, l'OMC ne le verra pas çà d'un bon oeil !

      Bref, on n'a que faire de l'OMC.

      Le but de cette nouvelle ouverture est de faire profiter les amis de l'import/import à cette véritable manne
      , avant les élections !

      Ils s'en foutent des quelques producteurs locaux algériens qui peuvent déposer leurs BILANS !

      Apparemment, ils ont l'art et la manière de casser tout peut se construire en Algérie !

      Pauvre "Vache-à-Lait" Algérie !

      Et pauvre Algériens qui veulent construire et produire dans leur pays !
      Dernière modification par absent, 25 janvier 2014, 08h32.

      Commentaire


      • #4
        Salut Sidmark,

        L'économie n'a pas une version spécial Algérie, ce sont les décideurs, qui en effet volontairement ou par amateurisme nous appliquent des recettes particulières, qui tendent à nous faire croire des choses et qui produisent l'effet inverse. La plus belle illustration fut le CREDOC qui a première vu est LA mesure pour freiner les importations, et qui s'est avéré totalement inverse aux objectifs initiaux, puisque ca a plus saigné nos devises. J'avais dénoncé ces mesures à leur temps.

        Pour revenir à la réduction des marges, un des moyens les plus efficace est de favoriser la concurrence, et certainement pas la réduire, comme l'avait soutenu la LFC2009...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          A ma connaissance, le credo n'a pas réduit les importations, il a juste modifier la répartition, les gros et riches importateurs ont récupéré la part de lion et du coup exercer un monopole et contrôler les prix. Les petits importateurs ont tout simplement disparu faute de gros moyens financiers ou de possibilité d'arrangement avec les fournisseurs.

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          • #6
            Salam,

            Actuellement un crédoc s'ouvre en 24h..
            Certes la remdoc est plus simple, et moins chère.. mais les lourdeurs administratives et les entraves restent aberrantes.. et n'ont rien à avoir avec le crédoc ou autre.
            Si l'Algérie veut préserver son argent, elle n'a qu'à dévaluer le dinar au prix du marché et bloquer l'hémorragie des prêts à l'investissement.. des subventions.. des pensions non méritées.. etc..

            Et pour cause, la disposition en question offre désormais aux importateurs l'opportunité de traiter directement avec les fournisseurs étrangers sans l'ouverture d'une ligne de crédit, comme exigée par le crédoc, et sans subir le parcours du combattant avec des contrôles sévères et rigoureux en amont et en aval de la marchandise importée avant de débloquer le paiement. «Maintenant, ave la remise documentaire, l'importateur - client qui a la confiance du fournisseur - étranger peut différer le paiement de la marchandise, il peut même régler la facture afférente après écoulement des produits finis importés sur le marché local, d'où le risque d'inondation du marché en marchandises aux prix soigneusement étudiés et qui se mettent, notamment en plus de l'atout de la qualité, hors compétition avec tous les produits de fabrication locale», estime B. Mohamed, cadre dans une..
            C'est faux, Il ne peut y avoir une livraison sans paiement, dans la remise documentaire; le montant de la transaction est bloqué à l'ouverture de la remdoc.. et ne sera transférer qu'à la remise des documents contre une copie des documents de transports. C'est la banque de l'acheteur qui garantie la transaction.. le vendeur est donc payé au même moment de la prise de la marchandise par l'acheteur..

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            • #7
              les mentalités n'ont pas voulu bougé et l'algérien reste coincée dans les années 20 ou certain voulaient avoir la main sur le circuit commercial qui s'étendait de Marrakech jusqu'à la Turquie via Jérusalem et l'Égypte..
              c'est ce groupe d'héritier qui est en perte de vitesse. un avion cargo peut court circuiter 1000 pays ou 1000 intermédiaires..il est possible que ces groupes agissent contre les ouvertures. ...ghardaya qui etaity dans ce circuit bouge mais combien va t'elle resister contre les avions cargot

              d'ici quelques années l'autoroute est ouest sera un veritable une piste.
              Normalement l'algerie aurait due investire dans les aeroports etant donné que les avions sont maintenant produit en grande echelle et livére en un peu de temps. Sidi bel abbes Alager en avion sera en 2 heures et la livraison de marchandise est de 200x25kg par passagers chaque jours avec 2 vols par jours on se demande la rentabilité de l'autoroute Est Ouest.. ..

              Ce groupe est entrain de faire de la Panique concernant le comemrce exterieur. Dite moi quel pays produit 100% de ces matière sans recourir a l'achat de matière première finit ou semi fionit d'aun voisin. meme a l'echel d'un pâys certaine wialaya exporte des marchaidses vers d'autres wialays. Que font 'il alors de l'omport export inetrne?? C'est bete et ça demontre la panique qui s'empare de certain cercle vieillot, livide qui ont vue passer la technologie et qui n'arrivaient plus a la Digerer. Il fallait jamais dormir ces ces 2 oreilles. car un importateur ne pourra jamais importer si sa marchandise ne se consomment, que va t'il faire avec cette marchandise?? la bruler?? la verser dans l'oued??
              Le probleme de transfer devise soit disant se pose??
              chioche voici une solution..
              Qui emepche ces sociétés etrangeres de s'installer ici en algerie et vendre leurs produits ici.??il suffit de crer des zones franches ou les asiatqiues peuvent élire dociile et installer leurs depots..za 2 pas d'alger le grossiste fait ses previssionbs de 6 mois et va vers la zone pour discuter et negocier la marchandises...il regle sur palce sa marchandise et l'asiatqiue va ensuite vers lka banque d'algerie pour convertir ses dianrs..le grossite privé algerien n'a pas besoin de devises....

              en calculant la demi vie d'un produit on pourra facilement voir ''une commande abusive'' si un grossite a l'habitude de satisafire une ville en lait en poudre, il aura besoin d'une quantité maximale a ne pas dépasser et la quantité sera viote calculer. t'as 1000 habitants qui chacun a besoin de 1000 litres avec un taux de perte et gaspillage et vol qui avpoisine les 30%
              La banque peut facilement remettre de l'ordre chaez un grossiste si ce dernier exagére dans sa commande..

              le marché algerien sera donc entre les mains de privés entre une somme annuelle allant de 1000.000 dinars condition exigé pour ouvrire un compte de producteur fournisseur des biens et service une tres petite TPME...Jusqu'a une grosse entreprise qui va se calculer selon la quantité d'energie fournie..c'est sonelgaz qui va detrminer la taille d'une usine pour donner l'agrement a un Produteur de prendre le titre ''d'industriel''. pour prendre ce tritre il n'aura pas l'esquivage de de recourir au generateur d'electricité afin de compenser sa consommation.

              le marché sera libre dans le domaine de la TPPME PME ET PMI avec un budget qui ne depasse pas les 100.000 dianrs jsuqu'a 10x fois cette somme et un effectif entre 3 personne et 10 personnes..
              3 personne sont obliagatoire pour creer une tres petite PME fianacés par l'ensej ou autre. le gerant+un comptable+ ouvrier..

              l'etat dans ce domaine vue que les sommes ne sont pas importante elle peut controler et couvrir une dette ou un retards de recouvrement d'une PME qui a de l'argent en attente...


              il faut faire vite
              primo ouvrir une zone franche une au nivaeu du centre et une au nveau de tamenrasset pour couvrir les pays subsaharien...
              secondo en attendant l'oinstallation des fourniszseur etrangers laisser les les investisseurs qui ont moins 10 personnes de regler leurs equipement et leurs matières premières en Dinars.. ..un rpivé ne peut pas jouer de son argent et il doit vous allez voir partir jusu'en chine pour voir sur place la qualité du produit acheté. j'ai rencontré des jeunes privés algerien de 25 ans sans connaisance d'angalis allez jus'en chine et choir le bon materiel ..

              rien avoir avec cette junte d'adminstrateurs licencié en droit faire du commerce internatioanl a partir de leurs bureaux, perché au 3 iemme etage avec un chaffage electrique devant leurs pieds attebndant la sonnette de 11h30 pour aller diner en recevant un coup de telephne de leurs femmes ''jib elkhouze'' apporte le pain...ces gens là sont aussi nombreux en france et au canada..tel pere tel fils..

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