Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La transparence du scrutin repose sur la neutralité et l’indépendance des juges

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La transparence du scrutin repose sur la neutralité et l’indépendance des juges

    Installation de la Commission nationale de supervision des élections

    Installée officiellement jeudi, la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle a tenu sa première réunion et élaboré son règlement intérieur. Lors de la cérémonie, son président, Lachemi Brahmi, a appelé les 362 juges qui la composent à faire preuve de neutralité et d’indépendance, sans lesquelles, dit-il, la transparence du scrutin n’est pas garantie.


    Neutralité et indépendance sont les principaux mots d’ordre lancés par Lachemi Brahmi, jeudi, lors de l’installation officielle de la Commission nationale de supervision del’élection présidentielle qu’il préside. Devant un parterre de magistrats, de quelques représentants de partis politiques, ce conseiller à la Cour suprême, ancien président de nombreuses cours, dont les plus récentes sont celles d’Oran et Mascara, a rappelé les dispositions de la loi électorale. Il a mis l’accent sur «la responsabilité» des 362 magistrats – dont un tiers sont des femmes – composant la commission pour le bon déroulement de l’opération électorale basée, selon lui, sur le respect de l’application de la loi organique portant régime électoral.

    Cette mission, souligne-t-il, ne peut être accomplie «sans l’obligation de neutralité, d’indépendance, d’engagement et de présence dans tous les bureaux, les circonscriptions électorales se trouvant à l’intérieur et à l’extérieur du pays». Jouissant d’une très bonne réputation professionnelle au sein de la magistrature, M. Brahmi ne manque pas de s’attarder sur la composante de la commission, exclusivement des magistrats des cours, des tribunaux, de la Cour suprême et du Conseil d’Etat, ayant au moins 20 ans de carrière, et dont une partie a déjà exercé au sein des deux précédentes Commissions de supervision des élections locales et législatives de 2012, précisant qu’il sera fait appel, pour le bon déroulement de leur tâche, à un nombre assez important de greffiers, d’huissiers de justice et d’interprètes officiels.

    En marge de cette cérémonie, à laquelle ont pris part les ministres de la Justice, Tayeb Louh, et de la Communication, Abdelkader Messahel, ainsi que le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et les membres du Conseil supérieur de la magistrature, le président de la commission a estimé que l’institution qu’il préside va «faire en sorte que la loi électorale soit strictement appliquée par tous afin de garantir une meilleure transparence». Pour lui, la mobilisation d’un tel nombre de juges «n’aura pas d’incidence sur le fonctionnement de la justice, dans la mesure où beaucoup auront à suivre les dossiers qu’ils gèrent au niveau de leurs juridictions…»

    A propos du scrutin, il a précisé que les membres de la commission seront présents durant toutes les étapes du scrutin, depuis le dépôt de candidatures, jusqu’à la proclamation des résultats, dans tous les bureaux et centres de vote, afin de garantir le respect de la loi par tous. La commission, faut-il le signaler, a pour prérogative de s’autosaisir, ou sur saisine d’intervenir en cas de violation de la loi électorale et de prendre des mesures exécutoires pour imposer la conformité aux dispositions de la loi aux candidats et partis en lice et aux instances de l’organisation du scrutin.

    Des missions que le décret présidentiel, portant création de cette commission, a bien définies, mais la réalité sur le terrain pourrait être toute autre, en raison de l’incapacité de cette instance à réagir face aux manœuvres, souvent pernicieuses, de l’administration, mais également de certains candidats en course. Raison pour laquelle, de nombreux partis politiques ont appelé les autorités à confier l’organisation du scrutin à une structure indépendante à même de garantir la neutralité, la transparence et l’équité entre tous les candidats.

    Amar Saadani : «Le FLN ne plébiscite que son président»

    Interrogé, en marge de l’installation de la Commission nationale de supervision de l’élection présidentielle, sur sa déclaration sur la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat, Amar Saadani, secrétaire général du FLN, a apporté les précisions suivantes : «Le FLN a toujours plébiscité son président pour la magistrature suprême. Il est donc tout à fait normal, aujourd’hui, que ce soit Abdelaziz Bouteflika, qui sera son candidat, étant donné qu’il est président d’honneur du parti.» Saadani n’a pas voulu donner plus de détails sur le choix de sa formation, ni sur le fait que ce dernier porte sur un homme terrassé par la maladie. Il a juste déclaré : «C’est l’homme qu’il faut pour la situation actuelle.» (S. T.)

    Salima Tlemçani- El Watan

  • #2
    C'est mon point de vue!
    Quelques séjours sur plus de 40 ans d'absence ne me donnent pas, je pense, le droit de légiférer sur la situation politique en Algérie mais en tant que patriote je dis ce que j'en pense. Les algériens sont trop politisés et réagissent selon leurs émotions! Vous nous fatiguez avec les marocains: l'Algérie est une république et le Maroc est une monarchie et fonctionne comme une monarchie et ça ne regarde que les marocains.
    Revenons à nos moutons: comment vont-ils réagir? (désolé mais c'est de l'humour, je laisse "les moutons".
    Il n'y a pas à supputer sur la transparence, neutralité des juges ou élections propres! Il faut des élections claires et transparentes et il faut y croire: l'avenir du pays repose grandement sur ces élections. Dans le cas contraire c'est que la société est minée à l'image de la majorité des autres pays arabes.
    Dans mes réunions j'ai toujours isolé l'Algérie des autres pays arabes, de par son histoire parachevée par une guerre révolutionnaire qui a façonné le comportement idéologique de toute une nation.
    Et surtout : c'est un pays amazigh où se côtoient plusieurs ethnies ayant plusieurs couches civilisationnelles avec une dominance arabo-islamique et comme socle, les fondements numides de Massinissa à Ben M'hiddi.
    Et ce Saadani! Je trouve qu'il est mal poli! Il décide à la place de l'intéressé et projette ses élucubrations sans retenue.
    «C’est l’homme qu’il faut pour la situation actuelle.» Cet homme n'a rien de démocrate! Il se prend pour l'oracle de la république!
    Le déroulement de ces élections donneront l'image qu'il convient à la majorité de toutes les citoyennes et tous les citoyens de ce pays et où chacun a sa part de responsabilité. Je devine la réaction: si l'Algérie gagne, tout le monde va fêter la réussite, sinon chaque algérien va accuser l'autre de forfaiture!!!!! Donc soyons optimistes!

    Commentaire


    • #3
      Je pense que la transparence de ses élections sera celle-ci : FLN au premier tour, FLN au second tour. Puis le reste pour décorer, pour faire joli.
      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

      Commentaire

      Chargement...
      X