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Paiement des importations : le Credoc et la remise documentaire offrent plusieurs avantages pour les opérateur

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  • Paiement des importations : le Credoc et la remise documentaire offrent plusieurs avantages pour les opérateur

    ALGER - Le Crédit documentaire (Credoc) et la remise documentaire, deux modes de financement du commerce extérieur en vigueur en vertu de la loi de finances de 2014, mettent le client algérien dans une position renforcée pour négocier les conditions de prix et de livraison tout en lui accordant des facilités de paiement, souligne samedi l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF).

    Détaillant les avantages du Credoc, qui "a, de tout temps, été usité par nos opérateurs économiques qui se sont largement familiarisés au fil du temps avec les règles", l’association explique qu’il est avantageux pour l’importateur car la responsabilité des banques des deux parties est engagée dans la vérification de la conformité des documents.
    En cas de non-conformité des documents, la banque ne paie pas le fournisseur et l’acheteur est assuré de voies de recours.
    "Le Credoc met le client algérien dans une position renforcée pour négocier les conditions de prix et de livraison et lui permet d’obtenir des délais de règlements pour pallier les insuffisances de trésorerie sans mettre la traçabilité des importations" souligne encore le communiqué.
    La banque du client algérien peut même remettre en cause un paiement si elle constate une irrégularité dans les documents explique-t-on à l’ABEF qui rappelle les trois instruments (ou modes) de paiement classiques utilisées dans le commerce international, à savoir le transfert libre, le Crédit documentaire (Credoc) et la remise documentaire.
    L’ABEF a ajouté que "les coûts générés par le Credoc ne sont pas nécessairement excessifs" car "ils sont visibles et pourraient être réduits dans le cas où la confirmation n’est pas exigée par l’exportateur".
    Ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit du transfert libre qui entraîne des coûts additionnels indexés sur les coûts de refinancement sur le marché international.
    C’est pour toutes ces raisons que le Credoc a été institué en 2009 précise le communiqué qui indique que le Credoc est déjà vulgarisé et est également "modulable en fonction de la perception par la communauté bancaire internationale du "’risque pays’".
    La même source assure qu’il a prévalu durant la période d’ajustement structurel et il est demeuré comme l’instrument prépondérant dans les échanges avec l’extérieur et quasiment obligatoire et incontournable pour ce qui relève des opérations d’investissement (importation d’équipements notamment).
    La Remise documentaire peut entraîner des coûts supplémentaires
    A propos de la Remise documentaire (Remdoc) devenue second mode de paiement des opérations de commerce extérieur avec le Credoc, l’ABEF ajoute que la Remdoc "peut être à l’origine de coûts supplémentaires dus généralement aux facilités de paiement accordées par le fournisseur".
    La LF 2014, a permis de nouveau dans son article 81 l’usage de la remise documentaire comme moyen de paiement des importations destinées à la revente en l’état.
    Le coût de refinancement à l’international oscille autour de 7%, rappelle l’ABEF.
    L’ABEF a rappelé qu’avant la promulgation de la LFC 2009, les opérations de commerce extérieur étaient réalisées pour une large part par le transfert libre qui représentait 60% des transactions enregistrées.
    Or, la situation a complètement changé après l’adoption de cette loi car le transfert libre a baissé de manière très significative au profit du Credoc, souligne l’ABEF.
    En effet, souligne-t-on, depuis la promulgation de la LFC 2009, le transfert libre ne concerne "quasiment" que le règlement des services affirmant que ce mode "est basé sur des relations de confiance" entre l’acheteur et le vendeur.
    Toutefois, la conformité des marchandises expédiées par rapport aux termes contractuels n’est pas assurée alors que le défaut de paiement de la part de l’acheteur engendre une accumulation de dossiers d’opérations du commerce extérieur non apurés.
    Dans ce cas, la banque ignore si l’opération est définitivement dénouée alors qu’au plan macro-économique, il y a des difficultés d’anticipation sur la maîtrise des valeurs en jeu étant donné que les flux sont libres à quoi s’ajoute "les transferts illicites".

  • #2
    je n'arrive pas à comprendre cet article

    si une personne familière avec ces questions peut me l'expliquer avec des mots simples, je le remercie d'avance

    Commentaire


    • #3
      Salam Aloha,

      C'est simple, le transfert libre c'est comme acheter avec une carte visa.. il est très utilisé dans le monde.. et en même temps, c'est risqué : si tu paie d'avance, tu risque d'être volé par un fournisseur que tu ne connaît pas, et inversement, si le fournisseur t'envoi la marchandise d'avance, tu risque de ne jamais le payer..
      Dans la remise documentaire, le fournisseur fait confiance TA banque pour être payé.. il t'envoi la marchandise sans les documents (donc tu ne peux pas les retirer en douane) et en même temps il envoi les documents à ta banque.. cette dernière, garante de la transaction, te remettra les documents contre le paiement.. si tu ne payes pas, la marchandise est réexpédiée au fournisseur à ses frais.. Il prend donc un risque de perdre un peu d'argent.. : coût de réexpédition.
      Le crédit documentaire est plus compliqué.. ton fournisseur ne fait confiance qu'à SA banque et parfois EXIGE d'être payé AVANT d'envoyer la marchandise.. mais toi tu ne veux pas libérer l'argent si la marchandise n'est pas arrivée.. alors que faire ?? D'abord les banque entre-elles se font confiance.. la banque du fournisseur ouvre un crédit (prêt bancaire) pour ta banque.. et peut avancer l'argent au fournisseur contre les documents de la marchandise (tous les documents nécessaires).. au même moment, ta banque procède au gel du montant de la facture.. mais sans procéder au transfert.
      La marchandise est expédiée en même temps que les documents.. la suite ressemble à la remise documentaire..

      Techniquement, le crédoc est plus cher que la remdoc.. et protège plutôt l'exportateur. Et dans le cas où il y a prêt bancaire, il est forcément rémunérer.. donc haram..

      Normalement les Etats n'interfèrent pas dans les transactions internationales.. ce sont les juristes et les banques qui s'en chargent.. mais dans le cas de l'Algérie.. l'Etat s'en mèle, car : 1/ les transactions bancaires sur les comptes devises ne sont pas autorisés (on ne sait pas pourquoi).. 2/ toutes les transactions se font sur le compte Dinars convertible. Or curieusement, le Dinars est subventionné.. la devise est 30% moins chère qu'au marché parallèle.. !!
      Au final, importer est 30% plus avantageux que de produire, et 60% plus avantageux que d'exporter..
      En Chine par exemple, c'est le contraire.. le yuan est dévalué par rapport à sa réelle valeur.. conséquence.. la marchandise chinoise est moins chère à l'international.. c'est pour cela que les US/UE ne cesse de réclamer aux chinois de réévaluer leur monnaie à la hausse.

      Toutefois, la conformité des marchandises expédiées par rapport aux termes contractuels n’est pas assurée alors que le défaut de paiement de la part de l’acheteur engendre une accumulation de dossiers d’opérations du commerce extérieur non apurés.
      En termes clairs : Dans le cas de la remdoc, les algériens sont parfois de mauvaise foi.. ils "oublient" d'aller voir la banque pour prendre les docuements.

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      • #4
        Détaillant les avantages du Credoc, qui "a, de tout temps, été usité par nos opérateurs économiques qui se sont largement familiarisés au fil du temps avec les règles", l’association explique qu’il est avantageux pour l’importateur car la responsabilité des banques des deux parties est engagée dans la vérification de la conformité des documents.
        Engagés aussi à régler l'exportateur quand il s'agit d'un crédoc irrévocable et confirmé.

        cette dernière, garante de la transaction, te remettra les documents contre le paiement..
        Pas nécessaire car y aura pas de paiement s'il s'agit d'un crédoc réalisable par par acceptation. (cad paiement différé).
        Et même au moment d'échéance de crédoc tu peux solliciter à ta banque un refinancement en devise (en Libor/Euribor) le temps d'écouler ta marchandise sur le marché local ou jusqu'à ce que le mato importé devient productif
        Dernière modification par barthez, 25 janvier 2014, 21h21.

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        • #5
          merci Mohammed Rhéda

          j'ai mieux compris Merci beaucoup. J'ai compris aussi que c'est plus intéressant financièrement pour l'algérien d'importer que d'exporter ? Right ?

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          • #6
            schéma d'un crédoc simple



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            • #7
              Envoyé par barthez
              Pas nécessaire car y aura pas de paiement s'il s'agit d'un crédoc réalisable par par acceptation. (cad paiement différé).
              Je parlais de la remdoc..
              Pour le crédoc, on le conclue effectivement par une "main levée".. à la suite de laquelle le transfert sera réalisé.

              Envoyé par barthez
              Et même au moment d'échéance de crédoc tu peux solliciter à ta banque un refinancement en devise le temps d'écouler ta marchandise sur le marché local ou jusqu'à ce que le mato importé devient productif
              Oui, et d'ailleurs les banques peuvent intervenir en amont pour financer l'ouverture du crédoc.. mais ca, c'est une autre affaire.. Certaines banques ici proposent actuellement une mourabaha.. mais je ne connais pas.

              Envoyé par Aloha
              merci Mohammed Rhéda
              Pas de quoi l'ami, mais je ne suis pas expert..

              Envoyé par Aloha
              J'ai compris aussi que c'est plus intéressant financièrement pour l'algérien d'importer que d'exporter ? Right ?
              Yes..

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              • #8
                many thanks Mohamed Rhéda
                et aussi barthez pour les schémas je ne sais ce qui empêche les journalistes de l'APS de faire des articles plus intelligents et compréhensibles
                pour que mes compatriotes comprennent de quoi il s'agit ...

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