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Algérie: après le FLN, le RND pousse Bouteflika à briguer un 4e mandat

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  • Algérie: après le FLN, le RND pousse Bouteflika à briguer un 4e mandat

    Faute de candidat providentiel, la machine électorale pro-Bouteflika est lancée en Algérie. Après le puissant parti Front de Libération national (FLN), au pouvoir depuis l'indépendance en 1962, c'est l'autre parti de coalition, le Rassemblement national démocratique (RND) qui pousse Bouteflika à briguer un quatrième mandat.
    Samedi, le secrétaire général de ce parti, Abdelkader Bensalah, a appelé le président sortant à se représenter afin de «poursuivre la marche et préserver les acquis de l’Algérie réalisés sous sa direction dans les domaines politique et socio-économique».

    Un discours quasi identique à celui du FLN, dont Bouteflika est le président d'honneur.
    «Nous nous devons de préserver et de consolider les réalisations accomplies sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika dans les différents domaines politique et socio-économique, c’est pourquoi nous appelons, à la demande des militantes et militants du RND, le président Bouteflika à poursuivre la marche à la faveur d’un nouveau mandat», a déclaré, sans retenue, Bensalah, qui est également le président de la Haute-Chambre algérienne et représentant de Bouteflika aux festivités à l'étranger. Pour lui, ce choix «se veut un impératif national que requièrent les intérêts suprêmes de la nation».
    «La situation sécuritaire dans l’ensemble des pays de la région est loin de la stabilité escomptée», a t-il jugé, remettant ainsi en cause le discours habituel du chef du gouvernement affirmant que le pays est sécurisé. Pour Bensalah, «les conséquences d’une telle situation pourraient influer de manière négative sur l’Algérie, d’où la nécessité d’avoir à la tête de l’Etat un homme chevronné et clairvoyant à même de relever les défis qui se posent au pays et à la région tout entière, un homme qui jouit d’une vision prospective».
    Abdelaziz Bouteflika est élu depuis 1999. Agé de 76 ans, très affaibli après un AVC fin avril dernier pour lequel il avait été hospitalisé au Val-de-Gräce à Paris, durant 80 jours, le chef de l'Etat algérien n'apparait que très rarement et toujours assis à la télévision mais jamais en public depuis son retour en Algérie en juillet. Et sa dernière hospitalisation de quatre jours, mi-janvier au même hôpital parisien pour un «contrôle de routine» selon le communiqué de la présidence algérienne, n'a pas levé les inquiétudes sur son état de santé réel.
    Poussé par son clan et malgré sa maladie, il pourrait, selon certains de ses partisans à Alger, annoncer sa candidature fin janvier ou début février. Mercredi, le secrétaire général du FLN s'est dit certain en annonçant «officiellement» que son favori allait se porter candidat. Ce, alors que d'autres, y compris au FLN, dénoncent une «mascarade» en soulignant que l'absence du chef de l'Etat aux différentes manifestations publiques témoignent de son «mauvais état de santé».

    En milieu de semaine, plusieurs petits partis d'opposition se sont réunis à Alger pour définir une stratégie commune face à la situation actuelle du pays, craignant un manque de transparence et des fraudes lors de la présidentielle prévue le 17 avril. Samedi, le Rassemblement pour la cuture et la démocratie (RCD), a indiqué qu'il allait boycotter cette élection.


    LeParisien.fr
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