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La SNI poursuit son désengagement de ses filiales matures -

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  • La SNI poursuit son désengagement de ses filiales matures -

    Après Cosumar, les prochaines opérations de cession de la SNI porteront sur Attijariwafa bank et Sotherma. La Société nationale d’investissement (SNI) envisage en effet de se désengager de Sotherma, la filiale spécialisée dans les eaux minérales, et recherche un partenaire de long terme pour Attijariwafa bank, le premier groupe financier au Maghreb et parmi les leaders de l’Afrique. À l’instar des cessions de Lesieur Cristal, Centrale Laitière, Bimo et Cosumar, les prochaines opérations s’inscrivent dans la droite ligne de la réorganisation de SNI-ONA annoncée en mars 2010 et se traduisant par l’évolution de la SNI de groupe multimétiers opérationnel vers une holding de portefeuille et d’investissement.

    La mise en œuvre de cette évolution prévoit notamment la cession du contrôle des participations ayant atteint une vitesse de croisière. En clair, la holding poursuit son désengagement de certains actifs pour confirmer son recentrage sur l’investissement de long terme à vocation minoritaire au lieu du conglomérat multimétiers majoritaire de l’époque de l’ONA. Les opérations de cessions sont réalisées avec l'objectif d’une meilleure valeur ajoutée aussi bien pour la holding, les entreprises et les investisseurs que pour l’économie nationale.

    Selon la SNI, «le produit des cessions servira à réduire son endettement et à poursuivre ses investissements dans le développement de ses activités actuelles, en jouant un rôle d’investisseur de long terme, jusqu’au jour où elles seront prêtes à être cédées». L’approche adoptée est celle de céder au secteur privé les entreprises matures à la faveur de partenariats équilibrés entre des leaders mondiaux et des institutionnels marocains afin notamment de leur apporter de l’expertise mondiale et en même temps préserver un rôle clé aux acteurs nationaux dans la gouvernance des entreprises aux produits stratégiques, souligne la holding. Cela permettra, entre autres, de faire émerger des champions nationaux dans les secteurs d’investissement de long terme.

    À titre d’exemple, la cession de Cosumar permet à la SNI de passer le relais de sa présence dans cette société, qui est devenue un acteur de référence au service du développement de la filière locale, et ceci dans les meilleures conditions avec un double objectif. D’abord, adosser la société à un nouveau partenaire industriel de qualité (le géant agroalimentaire Wilmar International) qui partagera avec elle son expertise. Ensuite, conserver le caractère national de la société avec près de 70% du capital entre les mains d’investisseurs marocains qui bénéficieront d’une gouvernance partagée avec Wilmar International, nous déclare la holding.

    En outre, ces opérations contribuent à la dynamisation de la Bourse de Casablanca par cession systématique d’actions sur le marché et donnent une bouffée d’oxygène à l’économie marocaine, en liquidité et pour certaines en devises. Elles ont aussi un impact positif sur l’image du pays, reflétant la confiance des investisseurs mondiaux dans sa stabilité et la résilience de son économie dans un environnement mondial en proie à la crise depuis 2008.
    Par ailleurs, le recentrage de la SNI sur l’investissement de long terme lui permettra de consolider son rôle dans l’économie marocaine. Déjà, ses activités contribuent aujourd’hui à hauteur de 2 à 3% du PIB, représentent plus de 10% de l’impôt sur les sociétés et un investissement annuel de plus de 6 milliards de DH.

    La cession de Cosumar désormais dans la phase 3

    En attendant les opérations sur Sotherma et Attijariwafa bank, la cession de Cosumar passe à la phase 3. Le désengagement intégral de la SNI du groupe sucrier est désormais programmé après la réalisation de la phase 2 intervenue ce 22 janvier. La participation résiduelle dans le capital de l’opérateur sucrier sera vendue à la Bourse de Casablanca. Mais la date de l’opération n’est pas encore fixée, nous précise la SNI. Comme nous l'annoncions dans notre édition d’hier, la holding détient désormais près de 9,2% du capital de Cosumar, suite à la cession, en plusieurs blocs, d’un peu plus de 1,027 million d’actions au prix unitaire
    de 1 900 dirhams, soit un montant global dépassant 1,95 milliard de DH (ce dernier vient s'ajouter aux 2,3 milliards issus de la première transaction en avril 2013).
    Les acquéreurs sont majoritairement des investisseurs institutionnels marocains (Axa Assurances, CNIA Saada, RMA Watanya, SCR, Wafa Assurances, MAMDA, MCMA, CDG, CMR, RCAR, Wafa Gestion, CFG) aux côtés d’un gestionnaire de fonds sud-africain. Pour rappel, la holding avait conclu le 15 avril 2013 un accord stratégique visant l’adossement de Cosumar à un partenaire industriel de référence, le premier groupe agroalimentaire asiatique Wilmar International. Au terme de cet accord, elle a cédé 27,5% du capital de la société à ce groupe et avait annoncé son intention de constituer un large consortium d’investisseurs institutionnels marocains qui s’adosseront à Wilmar pour former le nouveau noyau majoritaire de Cosumar.

    Avant cette dernière opération, l'on se souvient de la cession en 2011 du contrôle de Lesieur Cristal, le leader historique au Maroc dans les huiles alimentaires et les savons et l’un des acteurs de référence à l’échelle continentale. La SNI avait en effet cédé 41% du capital de Lesieur Cristal à Sofiprotéol (entreprise financière et industrielle de la filière française des oléagineux et des protéagineux) pour 1,3 milliard de DH. En 2012, la holding avait vendu 37,8% de Centrale laitière à Danone pour 6,1 milliards de DH et 50% de Bimo à Mondelēz international (ex-Kraft Foods) pour 1,3 milliard de DH. Pour Lesieur Cristal, un contrat programme avait été signé, sous l’impulsion de Sofiprotéol et des investisseurs institutionnels avec l'ambition de faire de la société un acteur majeur dans l’amont agricole du tournesol et du colza au Maroc. Ceci en portant la part de la production locale de ces graines de 2 à 20% des besoins nationaux
    - le matin

  • #2
    Gallek filliales mature, c'est la politique du désentement celui ci devenu intenable, avant que la maison mére ne tombe dans l'escarcelle des créancier

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    • #3
      Gallek filliales mature, c'est la politique du désentement celui ci devenu intenable, avant que la maison mére ne tombe dans l'escarcelle des créancier
      honnêtement "tu ne sais pas de quoi tu parles"
      c'est la SNI!! juste ça suffit pour dire que " la maison mére ne tombe dans l'escarcelle des créancier" est loin de la réalité

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      • #4
        l'erreur est humaine, "à ton avis le garant de l'endettement des filiales de la SNI " c'est qui? et quel montant s'éléve t il?

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