Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’odorat pour détecter les graisses ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’odorat pour détecter les graisses ?

    « Le sens de l'odorat humain est plus à même de nous guider dans notre vie quotidienne que ce que nous pensons », estime Johan Lundström, chercheur en sciences cognitives à l’institut Monell. « Nous avons la capacité de détecter et de discriminer des différences minimes dans la teneur en matières grasses de notre alimentation » ajoute-t-il après avoir mené une série de tests évaluant cette faculté. Elle aurait joué un rôle important dans notre évolution.

    Un test qui ne résout pas tout

    La graisse est une source d'énergie et en tant que telle la capacité à la détecter dans la nourriture aurait pu constituer un avantage évolutionnaire. La recherche a prouvé que l’être humain utilise des signaux sensoriels pour identifier la graisse mais est-ce l’odorat ou le goût qui compte ? La réponse n’est pas encore claire. Les scientifiques de l’institut Monell sont partis de l’hypothèse que la détection des matières grasses est contrôlée par l’olfaction.

    Pour la tester, ils ont demandé à des sujets sains de renifler des échantillons de lait contenant différentes concentrations de matière grasse (0,125%, 1,4%, 2,7%). Chaque sujet devait renifler trois flacons : deux avec la même teneur en graisse et un autre avec une teneur différente et devait identifier l’échantillon en question. La même expérience a été réalisée trois fois avec des volontaires des Etats-Unis et des Pays-Bas et avec des sujets en surpoids. Dans les trois expériences, les participants ont pu repérer, à l’odorat, le flacon qui différait avec un pourcentage de réussite (40 à 55%) largement supérieur à celui attendu (30 à 33%) s'il ne s'agissait que de hasard. Les résultats sont publiés dans la revue PLOS One.

    Si les résultats indiquent que les neurones olfactifs sont sans doute capables de distinguer la graisse, affirment les scientifiques, ils s’interrogent encore sur la façon dont l’information volette de l’assiette au nez. « Les molécules de graisse ne flottent pas dans l'air ce qui signifie qu’elles sont peu susceptibles d'être détectées en reniflant des échantillons de nourriture », insiste Sanne Boesveldt, auteur principal de l’étude. « Nous devons maintenant identifier les molécules odorantes qui permettent aux gens de détecter et différencier les niveaux de graisse. Nous aurons besoin d’analyses chimiques sophistiquées pour flairer ce signal » conclut-elle.



    Nouvelobs
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

  • #2
    plos one?

    Commentaire

    Chargement...
    X