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La deuxième édition des Journées du film européen, qui a débuté jeudi dernier, à la filmathèque Mohamed-Zinet (Office Riadh El Feth), se poursuivra jusqu’au 4 février 2014.
Au programme, une vingtaine de productions européennes et algériennes, qui devraient être accueillies avec intérêt par les cinéphiles algérois. Le coup d’envoi de la première séance a été donné, jeudi soir, par la diffusion du film « Gare Du Nord », en présence de la réalisatrice Claire Simon. Devant un parterre de cinéastes et représentants de la délégation de l’Union européenne, la projection avait accusé un retard de 25 minutes. Ce contretemps avait indisposé, un tant soit peu, les hôtes étouffant sous la promiscuité.
La salle était archi comble et plusieurs invités ont dû suivre la projection, debout deux heures et dix minutes durant. Le film en valait la peine ! Ce long metrage a permis aux spectateurs de faire une plongée fascinante au cœur d’une ruche oubliant ainsi ce léger incident. Plusieurs personnages se croisent, se rencontrent, se parlent, se battent, se font agresser à la « Gare du Nord », à Paris. Ismaël fait son sondage auprès des passagers et des voyageurs de la RATP pour compléter sa thèse en sociologie. Le hasard a voulu qu’il rencontre Mathilde, professeur d’histoire avec qui il partage son exploit. Au même moment, Sacha recherche sa fille qui a fugué pendant que Johanne, ancienne étudiante de Mathilde, sombre dans le marché immobilier entre Paris, Londres et l’Ile pour subvenir aux besoins de sa famille.
Sur les quais, personne ne semblait trouver sa place. Contre une balustrade, près du « Café des Congolais », dans la galerie qui surplombe les quais du RER, la foule de gens (infirmières, vendeuse dans un magasin de lingerie fine, vigiles, Blacks) étaient pris par le temps. Ces personnes semblaient être aspirées par le tumulte, la réverbération et le bourdonnement des conversations éphémères. Claire Simon s’est longuement immergée dans cette gare parisienne. De cette ville dans la ville, elle a rapporté une fiction. Pendant quatre ans, elle en a fait le centre de sa vie et en a rapporté la matière foisonnante d’une pièce de théâtre, d’un documentaire, d’une installation sur le web et d’un film de fiction, avec François Damiens, Réda Kateb et Nicole Garcia. Pour elle, il faut aller dans les gares, « pour trouver quelque chose à raconter ». La gare, dit-elle, « c’est Internet en dur ». « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. « C’est une vraie place publique », selon la réalisatrice. Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Marek Skolil, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, a souligné qu’avec un programme riche en projections de courts et longs métrages, la deuxième édition « s’inscrit dans la continuité du partenariat culturel entre l’Algérie et l’Europe ».
A ce titre, il a rappelé que 18 Etats membres de l’UE participent à la manifestation, à savoir l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, l’Autriche, la Croatie, la Bulgarie, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Pologne, la Hongrie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Suède, le Royaume-Uni et la République tchèque. Le programme se déclinera aussi en des débats, ateliers et tables rondes, animés par des professionnels européens et algériens, producteurs et réalisateurs. Pour rappel, Claire Simon est une scénariste, actrice, directrice de la photo, monteuse et réalisatrice française qui a connu de près la cinémathèque d’Alger .
Rym Harhoura - Horizons
Au programme, une vingtaine de productions européennes et algériennes, qui devraient être accueillies avec intérêt par les cinéphiles algérois. Le coup d’envoi de la première séance a été donné, jeudi soir, par la diffusion du film « Gare Du Nord », en présence de la réalisatrice Claire Simon. Devant un parterre de cinéastes et représentants de la délégation de l’Union européenne, la projection avait accusé un retard de 25 minutes. Ce contretemps avait indisposé, un tant soit peu, les hôtes étouffant sous la promiscuité.
La salle était archi comble et plusieurs invités ont dû suivre la projection, debout deux heures et dix minutes durant. Le film en valait la peine ! Ce long metrage a permis aux spectateurs de faire une plongée fascinante au cœur d’une ruche oubliant ainsi ce léger incident. Plusieurs personnages se croisent, se rencontrent, se parlent, se battent, se font agresser à la « Gare du Nord », à Paris. Ismaël fait son sondage auprès des passagers et des voyageurs de la RATP pour compléter sa thèse en sociologie. Le hasard a voulu qu’il rencontre Mathilde, professeur d’histoire avec qui il partage son exploit. Au même moment, Sacha recherche sa fille qui a fugué pendant que Johanne, ancienne étudiante de Mathilde, sombre dans le marché immobilier entre Paris, Londres et l’Ile pour subvenir aux besoins de sa famille.
Sur les quais, personne ne semblait trouver sa place. Contre une balustrade, près du « Café des Congolais », dans la galerie qui surplombe les quais du RER, la foule de gens (infirmières, vendeuse dans un magasin de lingerie fine, vigiles, Blacks) étaient pris par le temps. Ces personnes semblaient être aspirées par le tumulte, la réverbération et le bourdonnement des conversations éphémères. Claire Simon s’est longuement immergée dans cette gare parisienne. De cette ville dans la ville, elle a rapporté une fiction. Pendant quatre ans, elle en a fait le centre de sa vie et en a rapporté la matière foisonnante d’une pièce de théâtre, d’un documentaire, d’une installation sur le web et d’un film de fiction, avec François Damiens, Réda Kateb et Nicole Garcia. Pour elle, il faut aller dans les gares, « pour trouver quelque chose à raconter ». La gare, dit-elle, « c’est Internet en dur ». « Heure par heure, la gare du Nord peut donner une image de la France dans sa totalité. « C’est une vraie place publique », selon la réalisatrice. Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Marek Skolil, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, a souligné qu’avec un programme riche en projections de courts et longs métrages, la deuxième édition « s’inscrit dans la continuité du partenariat culturel entre l’Algérie et l’Europe ».
A ce titre, il a rappelé que 18 Etats membres de l’UE participent à la manifestation, à savoir l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, l’Autriche, la Croatie, la Bulgarie, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Pologne, la Hongrie, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Suède, le Royaume-Uni et la République tchèque. Le programme se déclinera aussi en des débats, ateliers et tables rondes, animés par des professionnels européens et algériens, producteurs et réalisateurs. Pour rappel, Claire Simon est une scénariste, actrice, directrice de la photo, monteuse et réalisatrice française qui a connu de près la cinémathèque d’Alger .
Rym Harhoura - Horizons