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Longtemps boudés, déclassés et supplantés par ceux de fabrication étrangère, les produits du terroir reviennent en force sur le marché national.
Les consommateurs semblent avoir moins de gêne, éprouvent moins de réticence à consommer des produits issus de notre monde rural. Ils seraient de plus en plus nombreux à se vêtir de vêtements minutieusement tissés et brodés par des mains artisanes. Beaucoup sont en quête de recettes traditionnelles qui chatouillent nos papilles de nous font humer les effluves du passé. Safia, revenue en visite en Algérie après une absence d’une quinzaine d’années, en convient. Son seul souhait est de s’empiffrer de tomates, de fenouil et d’ oranges d’Algérie.
« Le goût reste unique » clame-t-elle. Ce grand retour est pour certains producteurs le fruit « des différentes expositions-ventes, foires et échanges entres les wilayas ». D’autres estiment que cette renaissance est le résultant des investissements engagés par de jeunes artisans dans le cadre des dispositions d’aide engagées par les pouvoirs publics comme l’Ansej. La politique du renouveau agricole et rural national lancée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, dès 2010, afin de valoriser l’ensemble du potentiel agricole du pays, a donné ses fruits en la matière. Elle a contribué à la valorisation et au retour du produit du terroir.
Le tapis toujours coté
L’actuelle foire du miel organisée par l’APC d’Alger-Centre, parallèlement à la tenue d’une exposition-vente de produits artisanaux, suscite l’engouement des citoyens. Les stands se vident de jour en jour des différents produits exposés par les participants venus de différentes wilayas du pays. Principalement du miel, des pâtes, du couscous, des bijoux, des châles et vestes. L’autre produit prisé par les citoyens reste incontestablement le tapis. Celui des Aurès, de Ghardaïa ou de Kabylie retrouve une place chez de nombreux citadins. Cette carpette était de moins en moins visible dans les foyers, notamment chez les jeunes.
Elle s’était éclipsée au profit des tapis industriels fabriqués localement ou importés. Les prix pratiqués y sont pour quelque chose dans ce dédain. Cela a eu un effet néfaste pour le développement de l’artisanat traditionnel. Pour enrayer ce processus de déclin, la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) s’est engagée, en 2013, à mettre en place des « vitrines du monde rural » pour valoriser, labelliser les produits du terroir et faire connaître la variété des produits de nos différentes régions. La production des fruits localement est un autre créneau à raviver car cela fait vivre les agriculteurs locaux et assurer la disponibilité de produits de qualité à des prix compétitifs.
Souhila Habib - Horizons
Les consommateurs semblent avoir moins de gêne, éprouvent moins de réticence à consommer des produits issus de notre monde rural. Ils seraient de plus en plus nombreux à se vêtir de vêtements minutieusement tissés et brodés par des mains artisanes. Beaucoup sont en quête de recettes traditionnelles qui chatouillent nos papilles de nous font humer les effluves du passé. Safia, revenue en visite en Algérie après une absence d’une quinzaine d’années, en convient. Son seul souhait est de s’empiffrer de tomates, de fenouil et d’ oranges d’Algérie.
« Le goût reste unique » clame-t-elle. Ce grand retour est pour certains producteurs le fruit « des différentes expositions-ventes, foires et échanges entres les wilayas ». D’autres estiment que cette renaissance est le résultant des investissements engagés par de jeunes artisans dans le cadre des dispositions d’aide engagées par les pouvoirs publics comme l’Ansej. La politique du renouveau agricole et rural national lancée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, dès 2010, afin de valoriser l’ensemble du potentiel agricole du pays, a donné ses fruits en la matière. Elle a contribué à la valorisation et au retour du produit du terroir.
Le tapis toujours coté
L’actuelle foire du miel organisée par l’APC d’Alger-Centre, parallèlement à la tenue d’une exposition-vente de produits artisanaux, suscite l’engouement des citoyens. Les stands se vident de jour en jour des différents produits exposés par les participants venus de différentes wilayas du pays. Principalement du miel, des pâtes, du couscous, des bijoux, des châles et vestes. L’autre produit prisé par les citoyens reste incontestablement le tapis. Celui des Aurès, de Ghardaïa ou de Kabylie retrouve une place chez de nombreux citadins. Cette carpette était de moins en moins visible dans les foyers, notamment chez les jeunes.
Elle s’était éclipsée au profit des tapis industriels fabriqués localement ou importés. Les prix pratiqués y sont pour quelque chose dans ce dédain. Cela a eu un effet néfaste pour le développement de l’artisanat traditionnel. Pour enrayer ce processus de déclin, la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) s’est engagée, en 2013, à mettre en place des « vitrines du monde rural » pour valoriser, labelliser les produits du terroir et faire connaître la variété des produits de nos différentes régions. La production des fruits localement est un autre créneau à raviver car cela fait vivre les agriculteurs locaux et assurer la disponibilité de produits de qualité à des prix compétitifs.
Souhila Habib - Horizons
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