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a sortie de Saadani sur la candidature de Bouteflika a fait réagir le responsable des comités de soutien du Président qui rappelle au chef de l’Etat son engagement à ne pas briguer un 4e mandat. « Saâdani est poussé par des gens comme Djamel Ould Abbès (ancien ministre) qui prétendent être appuyés par des généraux et le frère du Président. Bouteflika doit sauver le pays en se représentant pas », déclare, ce dimanche 26 janvier, à El Watan , Abdelghani Touhami, animateur général de la campagne du candidat Bouteflika en 1999, 2004 et 2009, et coordinateur national des comités de soutien. Dans un nouvel appel au Président, l’ex-soutien du candidat Bouteflika affirme que ce dernier a confié à lui et à ses collègues, début 2011, qu’« il ne briguera pas un quatrième mandat ». « Il s’était déjà engagé de la même manière quelques mois avant la présidentielle de 2009, raconte Touhami, avant qu’on nous informe du contraire. » « Quand on l’a vu début 2001, Bouteflika s’est engagé à organiser des élections auxquelles il ne participera pas, des élections transparentes, dont il serait le garant du retour au vrai vote populaire et de la fin de la légitimité historique. Il avait même déjà prévu de placer ses hommes de confiance (Louh, Belaïz et Medelci) à la tête de la Justice, de l’Intérieur et du Conseil constitutionnel afin de maîtriser le bon déroulement de la présidentielle », nous indique Touhami.
Le frère Said
« Ce qui se passe aujourd’hui est que les Saadani et consorts, poussés par les lobbies de l’argent, se placent comme des porte-parole de la Présidence, font croire à tout le monde qu’en dehors de Bouteflika, il n’existe aucun candidat de poids », fulmine Abdelghani Touhami qui s’étonne que les « soutiens » du Président ont d’ores et déjà « préparé » deux villas à Hydra pour accueillir le QG de campagne du président sortant. « Il y a quelques mois, nous avons envoyé ce même message de sagesse au Président, pour qu’il ne se représente pas, mais son frère Said a refusé de lui donner directement la lettre, en nous orientant vers le bureau d’ordre de la Présidence », révèle l’animateur des comités de soutien. « Un président malade et absent est une menace pour la stabilité de ce pays, appuie Touhami. Nous respectons trop le président Bouteflika pour laisser des faussaires faire ce qu’ils veulent en son nom. » Qui soutiendrait-il alors ? « Notre base est avec Benflis, mais rien n’est encore tranché », répond Touhami avant de lâcher : « Et nous avons 200 000 signatures à la disponibilité de Ali Benflis, au cas où. »
source: Adlène Meddi elkhedra.com
Le frère Said
« Ce qui se passe aujourd’hui est que les Saadani et consorts, poussés par les lobbies de l’argent, se placent comme des porte-parole de la Présidence, font croire à tout le monde qu’en dehors de Bouteflika, il n’existe aucun candidat de poids », fulmine Abdelghani Touhami qui s’étonne que les « soutiens » du Président ont d’ores et déjà « préparé » deux villas à Hydra pour accueillir le QG de campagne du président sortant. « Il y a quelques mois, nous avons envoyé ce même message de sagesse au Président, pour qu’il ne se représente pas, mais son frère Said a refusé de lui donner directement la lettre, en nous orientant vers le bureau d’ordre de la Présidence », révèle l’animateur des comités de soutien. « Un président malade et absent est une menace pour la stabilité de ce pays, appuie Touhami. Nous respectons trop le président Bouteflika pour laisser des faussaires faire ce qu’ils veulent en son nom. » Qui soutiendrait-il alors ? « Notre base est avec Benflis, mais rien n’est encore tranché », répond Touhami avant de lâcher : « Et nous avons 200 000 signatures à la disponibilité de Ali Benflis, au cas où. »
source: Adlène Meddi elkhedra.com
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