La force du regard
Que serions-nous sans cette lumière d’amour projetée sur nous, le regard d’une mère, de l’être aimé, des amis, des maîtres ou des pairs!
En tant que révélateur des diverses émotions nées dans les profondeurs de l’être humain, le regard joue un rôle fondamental dans la communication entre les individus.
Il a, de ce fait, fait l’objet de beaucoup d’attention au cours des siècles.
Les hommes ont interrogé tous les types de regards. Celui que la mère échange avec son bébé, celui que s’offrent les amoureux, mais aussi le regard voyeur, tellement encouragé dans notre culture moderne.
Partage et besoin, tels sont les fondements de cet échange muet. Etre regardé pour se sentir exister, regarder pour trouver sa place dans le monde.
Tour à tour encourageant ou intimidant, autoritaire ou amoureux, bienveillant ou méchant, arrogant ou modeste, dominateur ou soumis, le regard est un besoin inhérent à notre condition d’humains : on ne peut se connaître soi-même qu’après avoir été reconnu par un autre, par les autres. L’autre nous dit qui nous sommes, sans cette irruption de l’autre dans nos vies, nous n’existons pas. Et le regard est le fondement de cette altérité.
Le regard des parents occupe une place prépondérante dans les processus de maturation psychoaffective du nourrisson et de l’enfant. Le regard des parents et celui de la mère notamment est un puissant stimulant pour le bébé. Les premiers regards échangés entre la mère et son bébé vont conditionner la qualité émotionnelle, la tonalité dans laquelle la relation va se déployer. Le bébé installe ses yeux dans le regard de la personne qui va devenir sa mère. Rapidement le bébé va rechercher à accrocher le regard de sa mère.
C’est ainsi que la communication est à la fois faite de partage mais aussi d’échanges d’intentions.
Il y a un regard qui aide à la construction de l’individu, qui renforce l’estime de soi. Et un regard qui rabaisse, qui méprise.
Lorsqu’on grandit sous celui-ci, on apprend à baisser les yeux pour fuir le jugement impitoyable ou alors on s’enfuit loin pour lui échapper. Mais les dégâts intérieurs sont considérables. Il sera très difficile de se regarder soi-même avec bienveillance.
A l’âge adulte, l’enfant méprisé regarde les autres aussi durement qu’il a été regardé.
On parle souvent de mots qui blessent, des mots qui tuent, mais le regard a aussi une force de destruction bien plus importante encore.
Avant d’être un échange de signe, d’information, la communication humaine est un échange d’intention. El regard est un formidable support d’intentions !
Le regard amoureux intervient, lui aussi, en tant que facteur d’édification de la personnalité de l’individu. Le regard amoureux est un regard qui cherche et qui s’offre tout à la fois. Il y a alternance des ces deux positions.
Lorsqu’on est amoureux, on ne regarde pas l’autre mais une lumière qui émane de son âme et des profondeurs de son êtrei. L’œil ne se focalise pas sur la pupille de l’autre mais tente d'investir un espace situé bien au-delà.
Le regard amoureux est à la recherche des mystères et des secrets de cet ailleurs fascinant qui représente le centre vital de tous les êtres.
L’amour que m’ont porté mes parents au travers d’un regard que la tendresse, l’amour et la bienveillance n’ont jamais quitté, m’a toujours accompagné au cours de ma vie et m’a permis de faire face, sans trop de difficultés, aux divers évènements qui l’ont jalonnée.
Que serions-nous sans cette lumière d’amour projetée sur nous, le regard d’une mère, de l’être aimé, des amis, des maîtres ou des pairs!
En tant que révélateur des diverses émotions nées dans les profondeurs de l’être humain, le regard joue un rôle fondamental dans la communication entre les individus.
Il a, de ce fait, fait l’objet de beaucoup d’attention au cours des siècles.
Les hommes ont interrogé tous les types de regards. Celui que la mère échange avec son bébé, celui que s’offrent les amoureux, mais aussi le regard voyeur, tellement encouragé dans notre culture moderne.
Partage et besoin, tels sont les fondements de cet échange muet. Etre regardé pour se sentir exister, regarder pour trouver sa place dans le monde.
Tour à tour encourageant ou intimidant, autoritaire ou amoureux, bienveillant ou méchant, arrogant ou modeste, dominateur ou soumis, le regard est un besoin inhérent à notre condition d’humains : on ne peut se connaître soi-même qu’après avoir été reconnu par un autre, par les autres. L’autre nous dit qui nous sommes, sans cette irruption de l’autre dans nos vies, nous n’existons pas. Et le regard est le fondement de cette altérité.
Le regard des parents occupe une place prépondérante dans les processus de maturation psychoaffective du nourrisson et de l’enfant. Le regard des parents et celui de la mère notamment est un puissant stimulant pour le bébé. Les premiers regards échangés entre la mère et son bébé vont conditionner la qualité émotionnelle, la tonalité dans laquelle la relation va se déployer. Le bébé installe ses yeux dans le regard de la personne qui va devenir sa mère. Rapidement le bébé va rechercher à accrocher le regard de sa mère.
C’est ainsi que la communication est à la fois faite de partage mais aussi d’échanges d’intentions.
Il y a un regard qui aide à la construction de l’individu, qui renforce l’estime de soi. Et un regard qui rabaisse, qui méprise.
Lorsqu’on grandit sous celui-ci, on apprend à baisser les yeux pour fuir le jugement impitoyable ou alors on s’enfuit loin pour lui échapper. Mais les dégâts intérieurs sont considérables. Il sera très difficile de se regarder soi-même avec bienveillance.
A l’âge adulte, l’enfant méprisé regarde les autres aussi durement qu’il a été regardé.
On parle souvent de mots qui blessent, des mots qui tuent, mais le regard a aussi une force de destruction bien plus importante encore.
Avant d’être un échange de signe, d’information, la communication humaine est un échange d’intention. El regard est un formidable support d’intentions !
Le regard amoureux intervient, lui aussi, en tant que facteur d’édification de la personnalité de l’individu. Le regard amoureux est un regard qui cherche et qui s’offre tout à la fois. Il y a alternance des ces deux positions.
Lorsqu’on est amoureux, on ne regarde pas l’autre mais une lumière qui émane de son âme et des profondeurs de son êtrei. L’œil ne se focalise pas sur la pupille de l’autre mais tente d'investir un espace situé bien au-delà.
Le regard amoureux est à la recherche des mystères et des secrets de cet ailleurs fascinant qui représente le centre vital de tous les êtres.
L’amour que m’ont porté mes parents au travers d’un regard que la tendresse, l’amour et la bienveillance n’ont jamais quitté, m’a toujours accompagné au cours de ma vie et m’a permis de faire face, sans trop de difficultés, aux divers évènements qui l’ont jalonnée.
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