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Cela fait mal au coeur de voir les palestiniens se déchirer entre eux. Comme si ils avaient besoin de celà, comme si le lots de souffrances ne débordaient pas depuis des années. Quand pourront ils juste vivre et respirer en Paix?
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Mahmoud Abbas donne deux semaines au groupe radical pour former un cabinet d’union nationale. Passé ce délai, il pourrait dissoudre l’actuel gouvernement dominé par le groupe radical. Mercredi après-midi, Mahmoud Abbas a assuré à Condoleezza Rice que le futur gouvernement palestinien respecterait les accords signés avec Israël.
Rien ne va plus entre le Fatah et le Hamas. Après plusieurs mois de négociations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président palestinien a annoncé mercredi la fin du dialogue. « Un accord avait été conclu mais a été rompu par le Hamas. Il faut revenir à la case départ », a déclaré Mahmoud Abbas.
Le leader du Fatah a donné deux semaines au mouvement radical pour accepter le « document d’entente nationale » sur lequel serait basé le futur cabinet d’union. Or, ce document prévoit la reconnaissance implicite d’Israël et celle des accords passés, une éventualité rejetée par le Hamas.
Élections anticipées ?
Passé ce délai, « toutes les possibilités seront ouvertes » annonce Mahmoud Abbas. Parmi ces possibilités, la dissolution du gouvernement actuel. « J'userai de mes prérogatives constitutionnelles en temps opportun », a ainsi déclaré le président palestinien. La Loi fondamentale de l'Autorité palestinienne donne à son président le pouvoir de proclamer l'état d'urgence et de nommer pour une durée d'un mois un gouvernement sans le soumettre à l'approbation du parlement, dominé par le Hamas. Selon son entourage, il convoquerait ensuite des élections présidentielle et législatives anticipées.
Quelques heures plus tard, Mahmoud Abbas a réaffirmé devant la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, en tournée au Proche-Orient, que tout futur gouvernement palestinien respecterait les accords israélo-palestiniens signés par le passé. Tout cabinet doit « s’appuyer sur la légalité palestinienne, arabe et internationale », a-t-il insisté. Les Etats-Unis et l’Union européenne conditionnent la reprise de leurs aides directes, interrompues depuis l’arrivée du Hamas au pouvoir en mars, à cette reconnaissance et à la renonciation à la violence.
Un responsable local du Hamas assassiné
Depuis dimanche, la tension est très forte dans les Territoires entre pro-Hamas et pro-Fatah. Les affrontements ont fait au moins douze morts et une centaine de blessés. Mercredi, un responsable du mouvement radical a été tué par balles par trois individus cagoulés au nord-ouest de Ramallah.
Cette exécution intervient moins de 24 heures après que les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, proches du Fatah, ont laissé entendre que de hauts responsables du Hamas pourraient être éliminés, à commencer le leader en exil, Khaled Mechaal et le ministre de l’Intérieur, Saïd Siam.
Par Le figaro
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Mahmoud Abbas donne deux semaines au groupe radical pour former un cabinet d’union nationale. Passé ce délai, il pourrait dissoudre l’actuel gouvernement dominé par le groupe radical. Mercredi après-midi, Mahmoud Abbas a assuré à Condoleezza Rice que le futur gouvernement palestinien respecterait les accords signés avec Israël.
Rien ne va plus entre le Fatah et le Hamas. Après plusieurs mois de négociations sur la formation d’un gouvernement d’union nationale, le président palestinien a annoncé mercredi la fin du dialogue. « Un accord avait été conclu mais a été rompu par le Hamas. Il faut revenir à la case départ », a déclaré Mahmoud Abbas.
Le leader du Fatah a donné deux semaines au mouvement radical pour accepter le « document d’entente nationale » sur lequel serait basé le futur cabinet d’union. Or, ce document prévoit la reconnaissance implicite d’Israël et celle des accords passés, une éventualité rejetée par le Hamas.
Élections anticipées ?
Passé ce délai, « toutes les possibilités seront ouvertes » annonce Mahmoud Abbas. Parmi ces possibilités, la dissolution du gouvernement actuel. « J'userai de mes prérogatives constitutionnelles en temps opportun », a ainsi déclaré le président palestinien. La Loi fondamentale de l'Autorité palestinienne donne à son président le pouvoir de proclamer l'état d'urgence et de nommer pour une durée d'un mois un gouvernement sans le soumettre à l'approbation du parlement, dominé par le Hamas. Selon son entourage, il convoquerait ensuite des élections présidentielle et législatives anticipées.
Quelques heures plus tard, Mahmoud Abbas a réaffirmé devant la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, en tournée au Proche-Orient, que tout futur gouvernement palestinien respecterait les accords israélo-palestiniens signés par le passé. Tout cabinet doit « s’appuyer sur la légalité palestinienne, arabe et internationale », a-t-il insisté. Les Etats-Unis et l’Union européenne conditionnent la reprise de leurs aides directes, interrompues depuis l’arrivée du Hamas au pouvoir en mars, à cette reconnaissance et à la renonciation à la violence.
Un responsable local du Hamas assassiné
Depuis dimanche, la tension est très forte dans les Territoires entre pro-Hamas et pro-Fatah. Les affrontements ont fait au moins douze morts et une centaine de blessés. Mercredi, un responsable du mouvement radical a été tué par balles par trois individus cagoulés au nord-ouest de Ramallah.
Cette exécution intervient moins de 24 heures après que les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, proches du Fatah, ont laissé entendre que de hauts responsables du Hamas pourraient être éliminés, à commencer le leader en exil, Khaled Mechaal et le ministre de l’Intérieur, Saïd Siam.
Par Le figaro
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