INNOVATION - Le système AVoid permettra aux avions de voler plus facilement en cas d'éruption volcanique comme celle de l'Eyjafjallajökull...
Le 30 octobre, un A400M a décollé de Toulouse avec à son bord une tonne de cendres d’un volcan islandais et une mission inédite: créer un nuage artificiel au-dessus du golfe de Gascogne. Cette étrange expédition, dévoilée ce mercredi par Airbus et la compagnie EasyJet, visait à tester le système Avoid, un capteur embarqué permettant aux avions de détecter puis d’éviter les nuages de cendres.
Une première technologique qui prend sa source dans l’éruption de l’Eyjafjallajökull, le 15 avril 2010. Elle laisse un souvenir amusé aux citoyens ordinaires, mais un goût de cendre au monde aéronautique et aux passagers impactés par les nombreux vols annulés à l'époque. «Soudain, cette belle image de la nature a tourné au cauchemar, se souvient Charles Champion, vice-président d’Airbus chargé de l’ingénierie. Elle a montré la limite de nos modèles.»
Nuage reniflé à 60 km
Et pour cause. En quelques jours, 100.000 vols ont dû être annulés. L’événement a coûté 2 milliards d’euros à l’aéronautique mondiale, et plus de 60 millions d’euros à la seule compagnie EasyJet. Trop pour Ian Davies, son directeur technique qui, ni une, ni deux, a joint à San Francisco le professeur Fred Prata, spécialisé dans les systèmes de détection infrarouge et inventeur de la technologie Avoid. Il a ensuite embarqué Airbus dans l’aventure. Plutôt probante.
Car, ce fameux 30 octobre au-dessus de l’Atlantique, l’Airbus A340 équipé du radar Avoid a non seulement détecté le nuage de cendres quasi invisible à l’œil nu, mais il l’a fait 60 km avant de l’atteindre. La réussite de la première sortie d’un «avion renifleur» a même été certifiée par l’université de Dusseldörf, en Allemagne. Cette coopération scientifique singulière doit maintenant déboucher sur la certification du système. EasyJet annonce d’ores et déjà qu’elle va poursuivre le développement de la technologie «en vue d’équiper une partie de sa flotte actuelle de capteurs autonomes d’ici la fin de l’année 2014 ».
Le 30 octobre, un A400M a décollé de Toulouse avec à son bord une tonne de cendres d’un volcan islandais et une mission inédite: créer un nuage artificiel au-dessus du golfe de Gascogne. Cette étrange expédition, dévoilée ce mercredi par Airbus et la compagnie EasyJet, visait à tester le système Avoid, un capteur embarqué permettant aux avions de détecter puis d’éviter les nuages de cendres.
Une première technologique qui prend sa source dans l’éruption de l’Eyjafjallajökull, le 15 avril 2010. Elle laisse un souvenir amusé aux citoyens ordinaires, mais un goût de cendre au monde aéronautique et aux passagers impactés par les nombreux vols annulés à l'époque. «Soudain, cette belle image de la nature a tourné au cauchemar, se souvient Charles Champion, vice-président d’Airbus chargé de l’ingénierie. Elle a montré la limite de nos modèles.»
Nuage reniflé à 60 km
Et pour cause. En quelques jours, 100.000 vols ont dû être annulés. L’événement a coûté 2 milliards d’euros à l’aéronautique mondiale, et plus de 60 millions d’euros à la seule compagnie EasyJet. Trop pour Ian Davies, son directeur technique qui, ni une, ni deux, a joint à San Francisco le professeur Fred Prata, spécialisé dans les systèmes de détection infrarouge et inventeur de la technologie Avoid. Il a ensuite embarqué Airbus dans l’aventure. Plutôt probante.
Car, ce fameux 30 octobre au-dessus de l’Atlantique, l’Airbus A340 équipé du radar Avoid a non seulement détecté le nuage de cendres quasi invisible à l’œil nu, mais il l’a fait 60 km avant de l’atteindre. La réussite de la première sortie d’un «avion renifleur» a même été certifiée par l’université de Dusseldörf, en Allemagne. Cette coopération scientifique singulière doit maintenant déboucher sur la certification du système. EasyJet annonce d’ores et déjà qu’elle va poursuivre le développement de la technologie «en vue d’équiper une partie de sa flotte actuelle de capteurs autonomes d’ici la fin de l’année 2014 ».
par 20minutes.fr
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