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Les cheminots victimes du terrorisme se révoltent

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  • Les cheminots victimes du terrorisme se révoltent

    Les cheminots réclament leur dû et menacent de paralyser le réseau ferroviaire

    Le réseau ferroviaire risque, une fois encore, de connaître des perturbations qui ne seront pas du goût de ses nombreux usagers. Les cheminots victimes d’actes terroristes se rebiffent. Las d’attendre la satisfaction d’une seule et unique revendication depuis plusieurs mois, ils ont décidé de se passer des correspondances administratives et d’aller vers la confrontation. “La direction générale s’est engagée par écrit à répondre favorablement à notre revendication dans les prochains jours”, nous confie le porte-parole des cheminots victimes du terrorisme.

    Ces derniers réclament l’exonération de l’IRG de la pension d’invalidité que la wilaya leur accorde depuis quelques années. “Conformément à la loi, la pension dont nous bénéficions est exonérée de l’IRG, ce qui n’est pas le cas dans la pratique, puisque l’exonération n’est pas appliquée par la direction des ressources humaines.” S

    elon Chemoun El-Hadi, la direction a été saisie à maintes reprises sur “cette violation de la loi, mais la situation n’a pas été régularisée”.

    En fait, il aura fallu que le collectif se concerte et décide à l’unanimité de passer à l’action pour que la direction générale prenne les choses au sérieux. En effet, dimanche dernier, le porte-parole a mobilisé ses troupes pour un mouvement de protestation auquel les cheminots sont rodés et qui, en général, commence aux aurores.

    Ne voulant pas frapper fort dès l’entame de la contestation, le collectif n’a lancé son action qu’aux environs de 9h après le départ des trains de grandes lignes. “Le réseau ferroviaire de la banlieue d’Alger a été paralysé pendant des heures”, soutient le porte-parole du collectif. La paralysie s’annonçait plus longue, mais la direction générale a vite pris l’initiative d’ouvrir les négociations. “Le directeur général et le directeur régional se sont engagés à régler le problème sous huitaine. Un engagement écrit qui nous a poussés à reprendre du service.” Confiant, le collectif préfère jouer la prudence et maintenir la pression. L’option de la paralysie du trafic ferroviaire n’est pas écartée au cas où la direction générale ne concrétiserait pas son engagement. Le délai exigé pour satisfaire la doléance des cheminots victimes d’actes de terrorisme expire au début de la semaine prochaine. La DG de la SNTF a tout intérêt à appliquer la réglementation pour éviter la paralysie du rail.

    Malika Ben- Liberté
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