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Trois millions de marocains souffrent de malnutrition

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  • Trois millions de marocains souffrent de malnutrition

    Trois millions de marocains souffrent de malnutrition



    Plus de 7 millions de personnes vivent avec moins de 20 dirhams par jour, tandis que trois millions souffrent actuellement de malnutrition au Maroc, pays où la légende dit que "personne n'y meurt de faim".
    D'après des statistiques d'Amazing Maps rapportées par le journal Al Massae, plus de 3 millions de personnes vivent en situation de malnutrition au Maroc, soit avec moins de 2000 calories par jour.


    Bladi

  • #2
    Et oui, le maroc reste un pays pauvre...

    Avec le crise en Europe ça ne vas pas s'améliorer.

    Il faut absolument qu'on fasse de l'indépendance alimentaire une priorité avec celle de l'énergie.

    Commentaire


    • #3
      La Journée internationale des enfants célébrée par la communauté internationale le 1er juin de chaque année est inévitablement une occasion de se pencher de manière plus pointue sur tout ce qui concerne les enfants .
      Leurs droits , leur chance à l’éducation , à la santé , à une vie familiale digne …Mais on ne parle jamais de leur droit à une alimentation saine et équilibrée .

      L’enfant algérien se nourrit-il convenablement ? Sa ration alimentaire quotidienne répond t-elle aux conditions médicalement établies ? L’enfant algérien ne souffre t-il pas de malnutrition ? La malnutrition des enfants en Algérie constitue une polémique et une controverse sur la gravité ou non de la situation . Une controverse alimentée par des chiffres très disparates qui ne reflètent pas vraiment la réalité ni d’une part ni de l’autre puisqu’ il n’existe pas d’études scientifique de terrain qui définissent réellement la situation . Ainsi contrairement au ministère de la Santé qui affirme qu’il n’existe pas de malnutrition sévère en Algérie puisque seulement 0,6 % des enfants algériens en sont touchés, la FOREM parle de forme sévère de malnutrition et même de retard de croissance.

      La fondation présidée par le professeur Khiati se base sur une enquête faite il ya deux ans et qui révèle que le taux des enfants mal nourris de moins de cinq ans est de 18 % ce qui donne un chiffre absolu de 600 000 enfants dont 150 000 présentent une forme sévère de malnutrition , 106 000 souffrent d’une insuffisance pondérale et 322 000 enfants présentent un retard de croissance.

      Les chiffres avancés par le ministère de la Santé sont plus modérés , ils sont le résultat d’enquêtes réalisées il y a deux ans à l’échelle nationale auprès des ménages par son département en collaboration avec les agences onusiennes spécialisées tels que l’UNICEF , OMS et le FNUAP . Ce bilan affirme que 11 566 cas d’enfants algériens de moins de cinq ans sont touchés par la malnutrition . 640 cas souffrent de maigreur , 10 336 cas de retard statural et 684 cas d’insuffisance pondérale . Les données du ministère affirme par ailleurs qu’il y’a une amélioration sur le plan de l’équilibre de la ration alimentaire et en besoins caloriques.

      Elle assure en outre que le taux de l’insuffisance pondérale diminue de moitié tout les 10 ans . Même pondération de la part du ministre de l’Agriculture qui affirme que la malnutrition en Algérie ne se pose plus comme un problème de la faim ou de sous alimentation mais plutôt comme celui de l’équilibre alimentaire .

      Farida Larbi


      Algérie 360

      Commentaire


      • #4
        Trois millions de marocains souffrent de malnutrition



        non;non
        c'est trente millions
        satisfaits!?

        Commentaire


        • #5
          Près d'un tiers de la population marocaine souffre de malnutrition



          La malnutrition par carences en micronutriments, c'est-à-dire le manque de vitamines et de substances minérales, n'est pas seulement une urgence silencieuse, elle est aussi largement invisible, c'est la raison pour laquelle on la surnomme «la faim cachée». Pourtant, cette faim cachée est l'une des formes de malnutrition les plus répandues dans le monde.
          Ce type de carence frappe aussi bien les riches que les pauvres, les groupes les plus vulnérables sont les fœtus, les enfants de moins de trois ans et les femmes, avant et pendant la grossesse et durant l'allaitement. Plus de deux milliards de personnes souffrent de différentes carences en micronutriments.
          Celles en vitamine A, en fer et en iode peuvent aboutir à de graves problèmes de santé, notamment à la cécité, à l'arriération mentale, à une faible résistance aux maladies infectieuses et, dans certains cas, à la mort.
          Réduire l'ampleur de ce problème mondial permettrait de prévenir jusqu'à quatre sur dix des décès d'enfants attribuables à cette cause, de diminuer du tiers le taux de mortalité puerpérale, d'augmenter jusqu'à 40 % la capacité de travail, d'améliorer le quotient intellectuel de la population de 10 à 15 points. L'Unicef estime que les carences en vitamines et en minéraux coûtent à certains pays l'équivalent de plus de 5% de leur produit national brut en vies perdues, en incapacités et en diminution de productivité.

          Quelle est l'ampleur de ce problème au Maroc ?

          Au niveau national, les carences en micronutriments représentent un problème majeur de santé publique. En effet, au Maroc, les enquêtes régionales et nationales réalisées par le ministère de la Santé ont révélé que la prévalence de l'anémie par carence en fer (en 2000) est de 37,2% chez les femmes enceintes, 31,5% chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, 32,6% chez les femmes en âge de procréer et 18% chez les hommes .La prévalence de la carence en vitamine A (en 1996) est de 40,9% chez les enfants de 6 mois à 6 ans avec 3,2% de cas sévères et 10% des femmes en âge de procréer de la région nord-ouest du Maroc présentent aussi une carence en vitamine A, la prévalence de la carence en iode (en 1993) a montré que 22% des enfants âgés de 6 à 12 ans présentent un goitre, la prévalence de la carence en vitamine D (en 1991) a montré que 2.5% des enfants présentent un rachitisme radiologique. Ce qu'il faut savoir c'est que les carences en micronutriments entraînent des pertes économiques considérables. Au Maroc, la carence en fer à elle seule engendre un manque à gagner d'environ deux milliards de dirhams par année.
          Il y a eu toute une campagne de presse portant sur la fortification de l'huile de table, pourquoi un tel choix ?

          L'huile de table a été choisie comme véhicule de fortification parce qu'elle fait partie des produits alimentaires de base (la farine, l'huile et le sucre) qui fournissent à eux seuls 82% des besoins énergétiques quotidiens de la population marocaine.
          La consommation moyenne de l'huile de table, à l'échelon national, est relativement élevée (33,8 g par personne par jour). Au Maroc, l'huile de table est fortifiée en vitamine A (sous forme de rétinyl palmitate) à raison de 30 UI/g d'huile et en vitamine D3 à raison de 3 UI/g. Ces taux de fortification couvrent le tiers des besoins journaliers (pour un adulte mâle). Pour le moment, la fortification de l'huile de table revêt un caractère volontaire, mais sera obligatoire dès la publication au Bulletin officiel du projet de décret et de son arrêté d'application. Actuellement, 5 huileries, qui couvrent 90 % du marché, produisent de l'huile de table fortifiée en vitamine A et D3. Les huiles de tournesol, de pur soja, et les huiles destinées à la friture ne font pas l'objet de fortification.

          Qu'en est-il de la farine ?

          Comme pour l'huile, les efforts déployés pour l'enrichissement de la farine ont vu le jour en 2001. La farine a été choisie comme véhicule de fortification vu sa large consommation par la population marocaine. La consommation de la farine industrielle a été estimée en l'an 2000 à 134 Kg/p/an à peu près. Le fer a été incorporé dans un mélange préparé comprenant les vitamines B1 (4,5 mg/kg), B2 (2,79 mg/kg), pp (36,18 mg/kg) et l'acide folique (1,53 mg/kg). A partir du dossier technique de la fortification de la farine en fer et vitamines B, le ministère de la Santé, de l'Agriculture et la Fédération nationale des minotiers ont développé la réglementation régissant la commercialisation de la farine fortifiée. Actuellement, il existe environ 110 minoteries industrielles fonctionnelles sur un total de 134. En date de janvier 2008, 78 minoteries industrielles ont été validées capables techniquement de produire de la farine fortifiée dont 65 produisent effectivement de la farine fortifiée. La production cumulée des farines fortifiées par ces minoteries industrielles, depuis le début de l'année 2007 a atteint 6.9 millions de quintaux, soit un taux de 25% du volume global cumulé des farines industrielles produites, estimé à 27.8 millions de quintaux. En 2006, le taux était de 8% et au cours du 3e trimestre 2007, il était de 18%. Quoique encore bas pour répondre aux besoins escomptés, il est, néanmoins, en nette progression, passant de 8% en 2006 à 25% en 2007.

          L'UNICEF avait lancé un programme d'iodation du sel alimentaire, il y a une décennie de cela. Quelles conclusions peut-on tirer ?

          Au Maroc, la consommation totale de sel alimentaire est d'environ 180.000 tonnes.
          Ces besoins sont largement assurés par la production nationale qui est estimée à 687 314 tonnes (y compris le sel à usage industriel).
          La consommation de sel au Maroc est estimée entre 7 à 12 g/j. Le sel alimentaire est produit par une vingtaine d'entreprises (artisanales ou semi-industrielles) privées qui ont bénéficié d'un support du gouvernement et de l'UNICEF.
          L'ensemble de ces unités permet de couvrir 80 à 90% de la population marocaine en sel alimentaire iodé.
          En pratique, seules les unités dont la production annuelle de sel dépasse 1.000 tonnes, iodent le sel destiné à l'alimentation. Les résultats ne sont pas encore probants.
          Aujourd'hui, d'après l'enquête de 2006 de l'UNICEF, seuls 42.7% des ménages consomment le sel iodé. L'objectif de la relance du programme d'accélération de la stratégie de l'iodation universelle du sel au Maroc est la généralisation de la consommation du sel iodé dans les plus brefs délais.
          Pour assurer la pérennité et le succès de l'iodation du sel alimentaire, un texte réglementaire rendant obligatoire l'iodation du sel au Maroc a été adopté par une commission interministérielle le 12 décembre 1995.
          La carence en iode coûte au Maroc 1.48% du PIB en termes de perte de productivité, de prise en charge de crétins, de déperditions scolaires et de mortalité infantile.
          La réussite du programme de l'iodation du sel a besoin comme pour la fortification de l'huile et de la farine de producteurs leaders et modernes.


          Rappelons qu'au Maroc, la malnutrition figure parmi les principales causes de la mortalité infantile. Selon le rapport 2005 de l'OMS (l'Organisation mondiale de la santé), le taux des décès parmi les enfants marocains âgés de moins de 5 ans était en 2004 de 40‰. Actuellement, il se situe, selon la même organisation, entre 3,2 et 4,5 . La dénutrition est due essentiellement à une adéquation persistante entre les besoins métaboliques de l'organisme et les apports nutritionnels nécessaires pour une bonne croissance.

          Hassan AGUENAOU




          Mais de rien ! saeed

          Commentaire


          • #6
            Comment se contredire tout seul

            Kabyle80
            Trois millions de marocains souffrent de malnutrition
            Kabyle80
            Près d'un tiers de la population marocaine souffre de malnutrition
            De trois millions à un tiers


            Wa333 3la niveau.

            Commentaire


            • #7
              Dix millions de Marocains souffrent de malnutrition


              Selon des statistiques du Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN), programme international visant à lutter contre les carences nutritionnelles, rendues publiques vendredi à Rabat lors de la cérémonie de signature de conventions de partenariat portant sur la fortification des aliments en vitamines. La population marocaine souffre de nombreuses carences en vitamines et en sels minéraux, une forme de malnutrition encore très répandue dans nombre de pays en développement, ajoute-t-on de même source.
              Au Maroc, un enfant sur trois, une femme sur trois et un homme sur cinq souffrent de carence principalement en fer. Les carences en micronutriments perturbent le développement normal des facultés mentales.

              Le manque en fer est l'une des carences les plus dramatiques. Non seulement elle perturbe de manière permanente le développement normal des facultés intellectuelles et psychomotrices chez l'enfant, mais elle fragilise aussi le système immunitaire et favorise l'apparition de nombreuses maladies, comme l'anémie par exemple.

              Elle fait également de nombreuses victimes parmi les adultes et réduit considérablement leurs aptitudes au travail. Au Maroc, les coûts de santé et la perte de productivité liés aux carences en micronutriments représentent 5 % du Produit intérieur brut (PIB). La carence en fer représente, à elle seule, une perte de plus de 2 milliards de dirhams chaque année, toujours selon les statistiques du GAIN.

              Intervenant lors de la cérémonie de signature de conventions portant sur la fortification des aliments en vitamines, entre le ministère de la Santé, la Fédération nationale de la minoterie (FNM) et l'Institut Aïcha santé et nutrition, dans le cadre du programme GAIN, le ministre de la Santé, Mohamed Cheikh Biadiallah, a passé en revue les efforts déployés par son département, avec l'appui des partenaires des secteurs public et privé, en vue de lutter contre ce problème.

              A ce titre, M. Biadillah a affirmé que son département a lancé le Programme national de lutte contre les troubles dus aux carences en micronutriments, ajoutant que l'une des composantes de ce programme s'articule autour de l'enrichissement des aliments de base, comme la farine, le sel, l'huile de table, le sucre et les produits laitiers. Le programme encourage les industriels à ajouter des vitamines et des sels minéraux aux aliments de base, largement consommés par la population, a-t-il précisé.

              Le programme s'inscrit aujourd'hui, ajoute le ministre, dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et traduit l'engagement du pays dans le respect des droits de l'Homme, notamment le droit à la sécurité alimentaire et à la santé.

              Pour sa part, Mohamed Mohattane, secrétaire d'Etat chargé du Développement rural, a affirmé que les carences en micronutriments constituent un frein au développement du Maroc. Il s'est félicité à cette occasion que 90 % des huiles de table vendues sur le marché aujourd'hui soient fortifiées en vitamines A et D et que le sel iodé soit aussi largement répandu.

              Par ailleurs, des véhicules ont été octroyés par le GAIN au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes, pour renforcer le travail des inspecteurs de la répression des fraudes.

              Le GAIN a pour objectifs de doter le Maroc d'un référentiel législatif et réglementaire régissant le domaine de la fortification des aliments, d'asseoir un contrôle des produits fortifiés efficace et pertinent et d'améliorer les compétences des inspecteurs de la répression des fraudes.

              Source : MAP





              Inzgane voila vôtres niveaux


              je me moque pas des malheurs des gens !

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              • #8
                Kabyle,

                est ce que tu as lu les articles que tu as envoyé au moins ?

                La malnutrition = carences en micronutriments .

                Ce type de carence frappe aussi bien les riches que les pauvres.


                Ca parle de l addition des micributriments qui manque dans la farine : iode , vitamine A et fer ..

                Malnutrition ne veut pas dire famine

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                • #9
                  C'est vrai.... sinon, pour la famine, une image vaut mille mots.

                  Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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