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Des fléaux oubliés et un programme de vaccination avare en Algérie

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  • Des fléaux oubliés et un programme de vaccination avare en Algérie

    En Algérie, il existe encore aujourd’hui des pathologies dont souffrent les enfants, notamment les nourrissons, et dont les vaccins ne sont pas inclus dans le programme de vaccination établi par les autorités sanitaires . Un programme qui semble ignorer la gravité des pathologies en question et leur morbidité du fait des responsables du secteur de la santé qui ne répondent pas toujours aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.


    Le pneumocoque fait partie de ces maladies qui ne bénéficient pas d’une vaccination et dont la gravité est pourtant avérée. Le programme actuel ne répond pas non plus aux vœux des spécialistes qui n’ont de cesse d’interpeller les pouvoirs publics pour l’introduction du vaccin contre la pneumonie qui est la cause de 3 000 décès par an dans notre pays.

    Gravité avérée donc à travers les chiffres révélant le taux de mortalité de la pneumonie, classée par l’OMS comme étant la cause principale de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans au niveau mondial. Des rencontres ont souvent regroupé des spécialistes qui ont débattu des infections pneumococciques qui sont parmi les principales causes de décès.

    Des rencontres qui ont pour objectif d’attirer l’attention des autorités sur la morbidité de cette maladie. Tous ont affirmé que «chaque année, la pneumonie tue plus d’enfants que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis». Selon les statistiques de l’OMS, «la pneumonie est la maladie la plus meurtrière chez l’enfant» alors que plus 2 millions d’enfants en meurent chaque année dans le monde.

    «Un fléau oublié» selon les termes utilisés par l’OMS qui atteste que celui-ci est pourtant «évitable par la vaccination chez les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans». C’est dire que l’introduction du vaccin contre cette maladie redoutable est loin d’être un acte superflu ou un luxe, bien au contraire, car il y va de la vie de milliers d’enfants que l’on sacrifie chaque année en ne se conformant pas aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Les pouvoirs publics en général et les autorités sanitaires en particulier ont vraisemblablement bien du mal à se conformer au programme en vigueur avec les pénuries récurrentes de vaccins qui constituent un risque pour les nourrissons, ceux-ci étant rarement prémunis à temps contre les différentes maladies.

    Quant à l’élargir à d’autres vaccins, notamment contre la pneumonie et la méningite, un autre fléau oublié chez nous, l’espoir demeure de préserver des vies et de sauver des générations des handicaps qui résultent de certaines maladies comme la méningite.

    Par Rachida Merkouche- La Tribune
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