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Le chef de l’Etat qui ne désespérait pas de pouvoir s’afficher à la télévision pour annoncer sa candidature ou du moins s’exprimer sur le climat délétère que vit le pays afin d’imprimer sa touche à la suite des évènements semble résigné. Lucide quand il est éveillé, ses forces l’abandonnent. « J’ai plus de volonté que d’énergie », avait-il avoué au VRP français, l’ancien premier ministre français Jean Pierre Raffarin, déjà bien avant son hospitalisation du mois d’avril. L’aveu est plus vrai que jamais.
L’équipe technique qui devait travailler aux prises de vue dans sa résidence médicalisée de Sidi Fredj a quitté les lieux. « Ceux qui ne pourront jamais faire marche arrière », selon les termes de Bouteflika, à l’image des Benyounes, Ghoul, Toumi, Hanoune ou Sidi Said continueront à scander que le chef de l’Etat est bien portant, « histoire de gagner du temps pour donner la latitude aux différents clans de trouver un schéma qui arrange tout le monde, ce qui n’est pas facile, les haines et les intérêts étant forts de tous les côtés», assure un diplomate.
Ces derniers temps, des affidés, affectés aux rôles de pleureuses, investissent la télévision, non plus pour demander « un quatrième mandant » que Bouteflika, d’une manière ou d’une autre, devrait conquérir, mais pour lui octroyer un statut de commandeur « pour tout ce qu’il a fait au pays » ( sic ) et qui lui donnerait le droit et l’autorité de désigner son successeur.
Du coup, les postulants à l’héritage de la rente suivent la courbe de température du malade. Aucun, pour l’instant, ne parle des conditions scandaleuses dans lesquelles est programmé le vote ni du fichier électoral national, compte en banque de la fraude dont chacun espère tirer un bénéfice.
Ali Graïchi
L’équipe technique qui devait travailler aux prises de vue dans sa résidence médicalisée de Sidi Fredj a quitté les lieux. « Ceux qui ne pourront jamais faire marche arrière », selon les termes de Bouteflika, à l’image des Benyounes, Ghoul, Toumi, Hanoune ou Sidi Said continueront à scander que le chef de l’Etat est bien portant, « histoire de gagner du temps pour donner la latitude aux différents clans de trouver un schéma qui arrange tout le monde, ce qui n’est pas facile, les haines et les intérêts étant forts de tous les côtés», assure un diplomate.
Ces derniers temps, des affidés, affectés aux rôles de pleureuses, investissent la télévision, non plus pour demander « un quatrième mandant » que Bouteflika, d’une manière ou d’une autre, devrait conquérir, mais pour lui octroyer un statut de commandeur « pour tout ce qu’il a fait au pays » ( sic ) et qui lui donnerait le droit et l’autorité de désigner son successeur.
Du coup, les postulants à l’héritage de la rente suivent la courbe de température du malade. Aucun, pour l’instant, ne parle des conditions scandaleuses dans lesquelles est programmé le vote ni du fichier électoral national, compte en banque de la fraude dont chacun espère tirer un bénéfice.
Ali Graïchi
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