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  • VIDEO: INTERVIEW avec Mohamed TAHAR YALA, candidat à l’élection Présidentielle

    VIDEO : Entretien avec Mohamed TAHAR YALAa, candidat à l’élection Présidentielle

    Général à la retraite, Mohamed Tahar Yala a annoncé, lundi, depuis Ouargla, sa candidature à la présidentielle d’avril prochain. Dans cet entretien filmé, il évoque sa candidature, son programme, le rôle de l’armée…


  • #2
    « Je suis Algérien avant d’être militaire »

    Vous avez annoncé votre candidature à Ouargla. Pourquoi avoir choisi cette ville, loin d’Alger ?
    J’ai choisi cette ville afin que tout le monde comprenne que l’Algérie n’est pas uniquement Alger. Ouargla est un carrefour stratégique et historique. Ouargla représente également le poumon de l’Algérie.

    Quels sont les axes de votre programme ?
    Pour commencer, je propose une transition qui construit un État de citoyenneté, un État de droit où tous les Algériens seront égaux en droits et en devoirs. Actuellement, nous nous trouvons dans un tournant décisif et virage GRAVE de notre histoire. Ou il y aura une véritable rupture par rapport au passé. Soit de manière pacifique, soit le contraire.

    Face à cette situation, nous avons le choix :
    • de laisser faire les choses, ce qui mènera au chaos,
    • ou de maîtriser la situation en préparant tous les éléments de cette transition de manière active et intelligente.


    Vous êtes un général à la retraite. Votre candidature ne risque-t-elle pas de créer une confusion dans un pays où le rôle de l’armée en politique est toujours un sujet très sensible ?
    Je ne sais pas pourquoi, en Algérie, lorsqu’un militaire réfléchit à des questions politiques ayant trait aux intérêts de son pays, il se heurte à un rejet. Quand un pays est en crise, ce sont les militaires qui doivent être les premiers à redresser la situation. On a tout fait, depuis 1962, pour que l’Algérien déteste l’État, ceux qui le représentent et tous ceux qui portent une casquette ! Ce qui m’intéresse c’est le pays, l’Algérie. Je suis Algérien avant d’être militaire.

    Comment comptez-vous convaincre l’opinion publique que vous avez basculé dans l’opposition, après une carrière militaire de haut niveau ?
    Je ne suis pas dans l’opposition. Je suis opposé à la médiocrité et au système qui nous ont menés à cette situation après cinquante ans d’indépendance. Alors que nous avons tous les moyens de faire de l’Algérie un pays dont ses jeunes seront fiers et qu’ils ne fuiront pas.

    Quelle est la réalité du poids de l’armée sur la scène politique algérienne ?
    Le rôle du militaire est défini par la Constitution. Pendant ma carrière militaire, on ne m’a jamais imposé de voter en faveur d’un candidat. Il y a vingt ans, l’armée avait ce poids qu’on lui attribuait. L’armée avait un poids indirect qui s’exerçait sur les dirigeants du pays. Ce centre de décisions a été dilué ou phagocyté. L’armée n’intervient pas dans le débat. Son rôle est de garantir la sécurité du pays. Pour avoir une influence directe, il faudrait qu’elle fasse un coup d’État, ce qu’elle ne peut plus faire.

    Comment interprétez-vous les derniers changements opérés au sein de l’armée ?
    On a beaucoup communiqué autour de ces changements. Ces changements concernent plus la communication que des modifications réelles et ce pour banaliser les derniers événements relatifs à la corruption … C’est plus une guerre de communication qu’autre chose. Une guerre entre ceux dont la mission est de limiter les dégâts des scandales de corruption, et ceux qui préfèrent garder le pouvoir, quel que soit le prix à payer et à faire payer au pays.

    Pensez-vous que Bouteflika ira à la présidentielle d’avril 2014 ?
    Il faudrait lui poser la question, mais je crois qu’il ne s’est jamais adressé aux journalistes algériens ! Son état de santé ne lui permet pas d’assurer sa fonction.

    Des partis politiques ont opté pour le boycott. Pensez-vous que les conditions sont réunies pour une élection transparente ?

    Non, les conditions ne sont pas réunies. Mais il faudra lutter pour les réaliser. Le boycott participe et contribue à la favorisation des élections qui ne sont pas propres. On baisse les bras.

    Qui est votre principal adversaire ?
    Tous ceux, qui ont comme objectif de mettre en place une nouvelle gouvernance, on pourra faire un chemin ensemble.

    Nous avons un projet de société, nous ne sommes pas pour les demi-mesures et les replâtrages. Mon programme est une transition pour un État de citoyenneté. Les lois doivent être les mêmes pour tout le monde. Il faut trouver tous les éléments qui puissent agir en faveur du rassemblement.
    Dernière modification par absent, 31 janvier 2014, 20h01.

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    • #3
      Le premier axe de son programme :

      Une phase transition pour mettre en place un état de citoyenneté. Ramener le pays à un état Droit et souveraineté au peuple.

      Deux éléments obligatoires à mettre en place avant toute chose.

      1/- LA JUSTICE et LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION.

      2/- L'EDUCATION

      En effet, quand on donne le mauvais exemple, il faut s'attendre que l'indiscipline soit généralisée. Et qu'on arrive plus à maitriser quoi que ce soit. Quand on met la justice et l'ordre, on peux aller plus loin.


      Comme Benbitour l'a dite aussi, il faut s’attaquer à «la pieuvre de la corruption»
      Dernière modification par absent, 31 janvier 2014, 20h45.

      Commentaire

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