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L’ONU condamne le versement de rançon en cas d’enlèvement terroriste

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  • L’ONU condamne le versement de rançon en cas d’enlèvement terroriste

    C’est une décision pouvant constituer un casse-tête pour les négociateurs chargés de libérer des otages à travers le monde, même si elle se justifie pour tenter d’endiguer le versement d’argent aux kidnappeurs islamistes. L’ONU a voté aujourd’hui la résolution n°2133 demandant aux États de ne pas verser de rançon à des groupes terroristes pour libérer des otages.

    Cette décision du Conseil de Sécurité fait suite à des engagements pris en matière antiterroriste par les pays membres du G8, en juin 2013, en Irlande du Nord. La résolution « demande à tous les Etats membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs ».

    La décision a de quoi surprendre avec une telle formulation. Même si la France refuse toujours de reconnaître officiellement le versement de rançon, elle a déjà libéré ses otages en Afghanistan ou au Sahel en versant d’importantes contreparties financières, s’élevant parfois à plusieurs dizaines de millions de dollars. Ces libérations peuvent dans certains cas s’accompagner d’échanges de prisonniers. Comment envisager de négocier avec des groupes islamistes au Mali, au Cameroun ou encore en Syrie sans proposer une rançon, alors que ces enlèvements sont souvent uniquement crapuleux ? Comment ne pas mettre en danger la vie des otages dans ce cas ?

    Le texte onusien demande aussi « à tous les Etats membres d’encourager les partenaires du secteur privé à adopter les bonnes pratiques qui s’imposent pour prévenir les enlèvements terroristes ou y faire face sans verser de rançon ». Autrement dit, les sociétés de sécurité privée sont appelées à agir davantage dans la protection des personnes et des sites des grands groupes industriels implantés dans les zones à risque. D’après certaines estimations officielles, ce business lucratif des kidnappings aurait rapporté au moins 105 millions à Al Qaïda depuis trois ans et demi.

    Dans l’immédiat, cette résolution ne prévoit pas de sanction pour les pays qui ne l’applique pas. Son application est laissé à l’appréciation des pays souhaitant l’adopter dans leur législation nationale. « Cela fait partie d’un combat plus large, c’est une première étape d’un processus », selon l’ambassadeur britannique à l’ONU, Mark Lyall Grant, qui a rappelé que le versement de rançon à des groupes terroristes était illégal dans la législation britannique. À Paris, le silence radio risque de prédominer, comme à chaque fois pour ce type d’affaire. Puisque la France déclare ne jamais payer de rançon, elle peut donc montrer l’exemple et voter la résolution de l’ONU ?
    Source: Infosdefense

  • #2
    Ça sert à quoi de demander s'il n'y a pas de suivi et de sanctions ?

    Encore des gens payés grassement à faire du vide.

    Commentaire

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