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Ssebba - La cause

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  • Ssebba - La cause

    Merci Icerfan...

    Ssebba

    Mi netqent tirgga nnant-as :
    An ruh' a'k nedj a yides,
    Bbwid iwmi ig'sfa wul,
    An ruh' a'k nedj a yides,
    Fellak lghiba nnegh a-tt-d'ul,
    Ur nezmir-ara i wud'an,
    Bbwid yettamnen cwal,
    Ur nezmir-ara i wud'an,
    Yeccuren times d wuzal,
    Ccwal izedghasen ighes,
    Lhem izedghasen iles,
    Sem izedghasen awal


    Yenteq usirem yenna :
    Ad ruh'egh a kem jjegh a tamurt,
    Wallagh ans'ib-iw yekkfa,
    Sgem segrarbegh takurt,
    Tteb3egh s-angga tara,
    Ur d yeggwri' nsib-iw,
    ghur wid yettrebbin ta3dawt s-lsas,
    ghur wid iwmi kkesn lqid,
    Ughallen ttnadin fellas,
    Mi d banegh akken ad iyi z'ren,
    Ad kkern ad iy 'arz'en,
    Ur cukkegh ad fehmen yibbwas


    Tnetqed temzi tenna :
    Ad ruh'egh a k jjegh a yaxam,
    Di dduh'-iw tenddi lmina,
    Ad ruh'egh a k jjegh a yaxam,
    Tattalt 'rrant't d snesla,
    Ur s3igh amkkan ghur wid,
    I gzemen i s'ebyan ss'ut,
    Ur s3igh amkkan ghur wid,
    Igg bedlen tuddert s lmut,
    A reh'ma tgheb fellasen,
    Nh'as yeghlid garasen,
    Bbwint akw deg 'mur n'lqut,
    Ferqent akw deg 'mur n'lqut


    Tenteq ted'sa tenna-yas :
    Ad ruh'egh ad jjegh udmawen,
    D wulawen d nummegh,
    Ad ruh'egh ad jjegh imawen,
    Ur mazal ad crurqegh,
    Ad ruh'egh a'k wen jjegh s allen,
    Mi z'rant bnaddem ad yeghli,
    Ad ruh'egh a'k wen jjegh s allen
    D ittsakken ars'as di tmughli,

    Ayen akken nezha al'assen,
    Mi zdukklen ta3dawt nsen,
    Yughal ttw'ab iwumi


    Tenteq lehna tenna-yas :
    Ad ruh'egh a kem jjegh a tamurt,
    Siwa kem idi ghad'en,
    H'emleniyi am tssekkurt,
    Cebh'egh ma3na ad-iyi-ccen,
    Ad ruh'egh a kem jjegh deg 'fus,
    Bwid im yekksen azal,
    Ad ruh'egh a kem jjegh deg 'fus,
    Yetthuddun yeqar mazal,

    Ad ruh'egh a kem jjegh ghursen,
    Z'w'er 'zzid fellasen,
    Tared'ed sswab i wawal


    Yenteq la3qel yenna-yas :
    Ad ruh'egh a'k wen jjegh a l3eqal,
    T'tiwallan qebl ad ted'ru,
    Ad ruh'egh a k jjegh a yakal,
    I wmencef yezra3n ad'u,
    Ur d yeggwri ss'wab i wsiwel,
    ghur wid ttiz'egn ur turi,
    Ur d yeggwri ss'wab i wsiwel,
    Segsen kksegh d amur-iw,
    Ur d yeggwri s'w'ab ar ghursen,
    Mi d txad' a t'tgharsen
    Mi neddmen teb3an tili-w
    Dernière modification par Tad, 05 octobre 2006, 11h21.

  • #2
    La Cause

    Les rêves se mirent à parler :
    Nous allons te quitter, sommeil
    De ceux aux cœurs purs
    Nous allons t’abandonner, sommeil
    Pour une période indéterminée
    Nous ne supportons plus les nuits
    De ceux qui poussent à la violence
    Nous ne pouvons endurer des nuits
    Peuplées de fer et de feu
    La volonté de nuire les habitent jusque dans l’os
    Leurs langues sont chargées de mauvaises intentions
    Et leurs propos contiennent au venin

    La jeunesse a pris la parole :
    Je m’en vais te quitter, maison
    Où on a été jusqu'à à miner mon berceau
    Je m’en vais te quitter, maison
    Où on a remplacé mes langues par les chaînes
    Ma place n’est pas parmi
    Ceux qui étouffent les voix de l’enfant
    Ma place n’est nullement parmi
    Ceux qui ont troqué la vie contre la mort
    La paix les a désertés
    La cupidité l’a remplacée
    Et ils la distribuent en guise de nourriture

    L’espoir s’est levé pour dire :
    Moi aussi, je vais t’abandonner, pays
    Ma part du destin s’achève
    J’ai déroulé le fil
    Dont je suivrai l’aboutissement
    Je n’ai plus aucune compassion
    Pour ceux qui ont érigé l’adversité en système
    Ceux à qui on a supprimé les entraves
    Et qui à présent les recherchent
    Dès que parais pour qu’ils me voient
    Ils se coalisent pour me briser
    Je doute qu’un jour ils puissent comprendre

    Le rire s’est exprimé à son tour :
    Je disparaîtrai des visages
    Et des cœurs où j’avais coutume de résider
    Je m’effacerai des bouches
    Où je ne m’incrusterai plus jamais
    Je vous laisserai en face des yeux
    Dont le regard fait chuter
    Je vous laisserai en face des yeux
    Qui vous fusilleront du regard
    Les joyeux monuments ne sont plus que souvenirs
    Depuis qu’ils ont associé leurs adversités
    Le bon sens n’est plus de mise

    La paix demande la parole :
    Je suis contrainte de t’abandonner, pays
    Pour qui j’ai l’âme en peine
    Ils m’aiment en me comparent à une perdrix
    Belle quand je leur sers de festin
    Je m’en vais te laisser entre les mains
    De ceux qui t’ont ôte toute valeur
    Je m’en vais te laisser entre les mains
    Qui détruisent sans répit
    Je m’en vais te laisser en leur compagnie
    Sois habile, retourne-toi sur eux
    Et rends sa majesté au verbe

    La sagesse avance ses arguments :
    Je vous fais mes adieux, ô sages
    Qui ont fait preuve de prémonition
    Je m’en vais te laisser terre des aïeux
    A des perturbateurs qui sèment le vent
    Aucune logique n’est possible
    Avec ceux qui brassent du néant
    Aucune logique n’est possible
    Je leur ai retiré mon apport
    Aucune logique n’est possible
    Raccommodée, ils la défont
    Et, regrettant, ils suivent mon ombre

    Ait Mengellet
    Traduction par Rabah Mezouane

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    • #3
      je connais pas cette chanson !!

      pouquoi merci icerfan? excuse ma curiosité!

      c'est tres touchant, comme de coutume chez notre grand homme.
      hamdouleh, y'en a encore qui aiment leur pays.

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      • #4
        Oui c'est vrai. Le verbe est trés beau, trés touchant et empreint d'une vraie humanité et sagesse. Comme toute l'oeuvre de Lounis.

        Pour répondre à ta petite question, icerfan est une personne que j'estime.

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