Que se passe t-il dans l’entourage du président Bouteflika ? Y a t-il plusieurs centres contradictoires qui cherchent à chevaucher sa candidature ? Ce qui donne l’impression d’une cacophonie. A moins qu’il ne s’agisse d’une cacophonie programmée pour semer l’embrouille dans les camps adverses.
Pas plus loin que samedi Amar Ghoul, un des inconditionnels du quatrième mandat qui rassemblait une vingtaine de partis (juste des sigles), à l’hôtel Riadh à Sidi Fredj, avait déclaré à la fin du rassemblement que la candidature du président Bouteflika était tranchée. Que la phase de la collecte des signatures a déjà commencé.
Comme si le président Bouteflika a vraiment besoin de la collecte des signatures, alors qu’il a toute la latitude de se conformer à cette formalité en sollicitant juste les paraphes des Assemblées élues.
Démenti sans ambages
En tous cas le ministre de l’Intérieur a apporté aujourd’hui un démenti sans ambages à Amar Ghoul et à des organes de presse qui avaient avancé que le président avait retiré le formulaire de candidature, en affirmant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’avait “jusqu’à présent” adressé, au ministère, aucune demande pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain.
“Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales exprimant le voeu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle”, a déclaré en réponse dans une déclaration faite à l’APS, en marge de la clôture de la session parlementaire d’automne.
“Les algériens veulent la stabilité”
Un peu plus tôt, à l’Assemblée populaire nationale (APN), c’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui évoquait encore la perspective du quatrième mandat pour le président Bouteflika. Ni affirmatif, ni négatif, il a juste rappelé que le délai pour la clôture de l’opération de retrait des formulaires de candidature “n’est pas encore arrivé à son terme” et le président Bouteflika “a tout le temps pour retirer les formulaires”. Ce qui confirme les propos du ministre de l’intérieur à propos d’un retrait des formulaires en question.
En revanche, Abdelmalek Sellal a encore insisté pour dire les algériens veulent la stabilité de leur pays et connaissent bien leurs intérêts. “Les Algériens veulent la stabilité, connaissent leurs intérêts et (se soucient) de leur avenir” a-t-il souligné sans toutefois dire qui des candidats cristallisent mieux cet intérêt.
Algérie1
02.02.14
Pas plus loin que samedi Amar Ghoul, un des inconditionnels du quatrième mandat qui rassemblait une vingtaine de partis (juste des sigles), à l’hôtel Riadh à Sidi Fredj, avait déclaré à la fin du rassemblement que la candidature du président Bouteflika était tranchée. Que la phase de la collecte des signatures a déjà commencé.
Comme si le président Bouteflika a vraiment besoin de la collecte des signatures, alors qu’il a toute la latitude de se conformer à cette formalité en sollicitant juste les paraphes des Assemblées élues.
Démenti sans ambages
En tous cas le ministre de l’Intérieur a apporté aujourd’hui un démenti sans ambages à Amar Ghoul et à des organes de presse qui avaient avancé que le président avait retiré le formulaire de candidature, en affirmant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’avait “jusqu’à présent” adressé, au ministère, aucune demande pour le retrait de formulaires de souscription de signatures en vue de sa candidature à la présidentielle du 17 avril prochain.
“Jusqu’à présent, le président de la République n’a adressé aucune demande au ministère de l’Intérieur et des collectivités locales exprimant le voeu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle”, a déclaré en réponse dans une déclaration faite à l’APS, en marge de la clôture de la session parlementaire d’automne.
“Les algériens veulent la stabilité”
Un peu plus tôt, à l’Assemblée populaire nationale (APN), c’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui évoquait encore la perspective du quatrième mandat pour le président Bouteflika. Ni affirmatif, ni négatif, il a juste rappelé que le délai pour la clôture de l’opération de retrait des formulaires de candidature “n’est pas encore arrivé à son terme” et le président Bouteflika “a tout le temps pour retirer les formulaires”. Ce qui confirme les propos du ministre de l’intérieur à propos d’un retrait des formulaires en question.
En revanche, Abdelmalek Sellal a encore insisté pour dire les algériens veulent la stabilité de leur pays et connaissent bien leurs intérêts. “Les Algériens veulent la stabilité, connaissent leurs intérêts et (se soucient) de leur avenir” a-t-il souligné sans toutefois dire qui des candidats cristallisent mieux cet intérêt.
Algérie1
02.02.14
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