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Lutte contre la corruption

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  • Lutte contre la corruption

    Après que l’Algérie a été épinglé plusieurs fois, par les organismes internationaux comme la Banque Mondiale, sur le dossier de la corruption, le conseil de gouvernement a avalisé 3 projets de décrets présidentiels pour lutter contre ce fléau qui menace la stabilité du pays.

    Ce qu’il faut noter :

    - la loi s'applique maintenant à l’ensemble des agents publics : du simple fonctionnaire dans une APC à celui exerçant dans une haute institution de l’État. Il n’y a pas que les hautes fonctions officielles, dont le wali, le ministre, le Chef du gouvernement, et le président de la République, qui sont concernées par la déclaration de patrimoine.

    - la déclaration du patrimoine touche aussi les enfants prête-noms

    - la déclaration de patrimoine ne doit pas se limiter seulement aux biens acquis en Algérie, mais aussi à l’étranger

    C’est bien de faire des lois pourvues quelles soient appliquées.

    _______________________
    Lutte contre la corruption
    Le gouvernement tente de se rattraper


    El-Watan
    05/10/06

    Le Conseil de gouvernement a avalisé, hier, 3 projets de décrets présidentiels portant application de la loi relative à la prévention et la lutte contre la corruption, présentés par le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    Le premier projet fixe la composition, l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption. Autorité administrative indépendante, jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière, l’organe comprend, notamment, un conseil de veille et d’évaluation chargé de donner son avis sur les conditions et modalités d’application des programmes ainsi que sur les différents rapports, avis et recommandations de l’organe. Il précise, par ailleurs, que le président de l’organe élabore un rapport annuel d’activités qu’il adresse, annuellement, au président de la République, tout comme il est habilité à transmettre au ministre de la Justice, garde des Sceaux, tout dossier comportant des faits susceptibles de constituer une infraction pénale.

    Le second projet fixe les modalités de déclaration de patrimoine pour les agents publics autres que ceux prévus par l’article 6 de la loi sus-énoncée. Il opère une distinction entre les agents publics. Les premiers sont, ainsi, tenus de souscrire la déclaration de patrimoine devant l’autorité de tutelle alors que les autres agents de l’Etat, dont la liste est fixée par arrêté de l’autorité chargée de la Fonction publique, sont tenus, pour leur part, de souscrire cette déclaration devant l’autorité hiérarchique directe.

    Le troisième projet fixe le modèle de déclaration de patrimoine et détermine son contenu et les informations que l’agent public est tenu de donner dans ce cadre. Les informations à consigner dans cette déclaration portent sur l’inventaire du patrimoine de l’agent public concerné et concernent, notamment, la nature de ses biens immobiliers ou mobiliers ainsi que ceux appartenant à ses enfants mineurs situés en Algérie et/ou à l’étranger, conformément à un modèle annexé au projet de texte.

    Ces trois projets de textes, souligne-t-on, complètent le dispositif législatif et réglementaire par la mise en place d’instruments appropriés et de procédures qui concourent à l’efficience de la stratégie de lutte contre la corruption. A signaler, par ailleurs, que le Conseil de gouvernement a adopté le même jour un projet de décret exécutif portant organisation et fonctionnement de l’Ecole nationale d’administration (ENA), présenté par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Etablissement public à caractère administratif, l’Ecole nationale d’administration, après avoir été placée, récemment, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, sera chargée d’assurer la formation des cadres de conception et d’autorité pour les besoins de l’administration de l’Etat, des collectivités territoriales et des institutions publiques, d’organiser des actions de perfectionnement et de recyclage au profit des personnels d’encadrement relevant des institutions et administrations publiques et de développer des activités d’études, de recherche administrative, d’audit et de conseil au profit des institutions et administrations publiques. L’accès à l’école sera ouvert, sur concours, aux candidats titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme d’ingénieur d’Etat pour y poursuivre une formation d’une durée de 3 ans.

    Z. C.
    Dernière modification par shadok, 06 octobre 2006, 17h56.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    La corruption est une néfaste culture. Elle n'existait pas ou très peu dans les années 70. Gare à celui qui voulait corrompre un douanier ou un flic. Pourquoi?
    Demandez aux anciens ce qu'ils en pensaient après avoir voyagé dans d'autres pays et revenir en Algérie?.
    Même les enfants jouent à ce jeu morbide et dévalorisant.
    La corruption existe partout, mais dans les pays démocratiques je vous invite à aller visiter les prisons et assister aux débats publics dans les tribunaux.
    Donc la corruption étant une culture, il serait tant de revoir les contenus des cours et la qualité de l'enseignement du primaire.

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    • #3
      Comme disait quelqu’un, dans les années 70 il y avait quelques corrompus qui étaient connus maintenant ils sont 33 millions.

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      • #4
        mon general manucuré

        le general lebed disait (paix a son ame)
        avec les gros on discute
        avec les petits onse dispute

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        • #5
          Les secteurs corrompus sont connus. Il suffit juste une volonté politique pour ce débarrasser de ce fléau. Il faut commencer par la Douane ...
          Dernière modification par shadok, 06 octobre 2006, 18h27.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            le conseil de gouvernement a avalisé 3 projets de décrets présidentiels pour lutter contre ce fléau qui menace la stabilité du pays.
            Croire à de telles ineptie ne relève plus de la naïveté mais de la déblité profonde!! Le gouvernement de la République Algérienne va donc lutter contre la corruption!!!!!Mais c'est lui la corruption!!!!, c'est un monument dedié à la corruption!!! Il y avait un seul qui pouvait et qui voulait lutter contre la corruption en Algérie, parcequ'à lui personne ne pouvait dire "toi aussi tu as bouffé"!!! C'est Boudiaf allah irahmou!! on a su ce qu'il en est advenu de lui!!!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              C’est pas les corrompus qui luttent contre la corruption normalement
              Y’en a beaucoup qui critiquent la douane la corruption ex..
              Mais le jour ou ils veulent rentré un véhicule en Algérie ha.. il se rappellent qu’ils ont un cousin ou le frère d’un ami qui travaille à la douane..!
              ce débarrasser de ce fléau n’arrange pas des milliers de personnes
              Ça va du simple citoyen qui n’a pas le choix pour régler un petit souci
              Jusqu’au ministre qui fait des investissements par intérimaire

              En Algérie rappelez vous nous avons aussi cette mentalité qui dit :
              Normale c’est tout le monde qui fait ça aujourd’hui ou est le problème ?!
              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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              • #8
                Merci, hbenamara, d'avoir cité le Président Boudiaf. Tu as exprimé mes pensées. Il a suffi de quelques jours à ce grand homme qui a tout simplement accordé la liberté d'expression.Tous les foyers de corruption ont été dévoilés par la presse grâce à d'excellents journalistes: la douane (affaire des D15) la justice (les magistrats faussaires) l'armée (affaire Belloucif) ect. Il en est mort, il a fait son devoir, Allah yerrahmou. (voir poème "la mort du président")

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                • #9
                  Merci, hbenamara, d'avoir cité le Président Boudiaf. Tu as exprimé mes pensées. Il a suffi de quelques jours à ce grand homme qui a tout simplement accordé la liberté d'expression.Tous les foyers de corruption ont été dévoilés par la presse grâce à d'excellents journalistes: la douane (affaire des D15) la justice (les magistrats faussaires) l'armée (affaire Belloucif) ect. Il en est mort, il a fait son devoir, Allah yerrahmou. (voir poème "la mort du président")
                  ...Et l'affaire Hadj Bettou!!! tu t'en souviens Laari???
                  Des sacs de semoules pleins de billets de banque!!!
                  Il ne comptait pas les billets, il les pesait!!!!
                  Et aujourd hui des Hadj Bettou se ramassent à la pelle!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    COUFFINS DU RAMADHAN À SÉTIF
                    Le wali estomaqué par les élus


                    Par : Rubrique Radar
                    Lu : (109 fois)

                    Durant ce mois de Ramadhan, les 33 élus de l’Assemblée populaire communale de Sétif ont eu droit à 30 couffins chacun pour les distribuer aux nécessiteux de leurs connaissances. Quelques élus les ont carrément refusés en exigeant d’avantage, une centaine, a-t-on appris. Se plaignant auprès du wali de Sétif, la réponse de celui-ci a été cinglante : “C’est triste de voir un élu courir derrière un couffin, alors que c’est à lui de ramener de l’aide concrète aux démunis, quitte à mettre la main à la poche…” Ainsi, après le foncier, les véhicules et les logements, c’est au tour du couffin d’être la proie de certains élus.
                    Je pense que l'algérie est mal barrée avec cette histoire de corruption.Surtout avec des "élus" pareils ....

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                    • #11
                      Envoyé par hbenamara
                      ...Et l'affaire Hadj Bettou!!! tu t'en souviens Laari???
                      Des sacs de semoules pleins de billets de banque!!!
                      Il ne comptait pas les billets, il les pesait!!!!
                      Et aujourd hui des Hadj Bettou se ramassent à la pelle!!!
                      Maintenant, il y a pleins de Hadj Picsou en Algérie
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        Incroyable !!! dans mon précédant message j'allais citer Hadj Bettou, qui se la coule douce actuellement. Bien sûr que je m'en souviens, avec son procès qui a fini comme une grosse plaisanterie. Il avait déclaré qu'il était heureux d'être jugé par une cour présidée par un magistrat honnête et "nas m'lah" et tout le monde en avait ri. Quelle misère!

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                        • #13
                          C’est triste de voir un élu courir derrière un couffin, alors que c’est à lui de ramener de l’aide concrète aux démunis, quitte à mettre la main à la poche…


                          .................................................. ..

                          Son argent il peut le garder .

                          On lui demande seulement de faire en sorte que des lois benefiques au peuple soient votées et surtout soient appliquées.

                          Commentaire


                          • #14
                            Incroyable !!! dans mon précédant message j'allais citer Hadj Bettou,
                            T'étonne pas mon Laari!!! Les grands esprits se rencontrent!!!

                            Quel modeste je fais!!!
                            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                            Commentaire


                            • #15
                              A bas les corrompus et les corrupteurs ...

                              On se croirait en collombie (même si ce pays fait des efforts contre la pieuvre) ou dans une république bananière avec cette histoire du "pablo escobar" algérien, le criminel zendjabil.Consternant.

                              L’affaire Zendjabil se corse !
                              Djamaledine Benchenouf, Algeria-Watch, 8 octobre 2006

                              Tout le monde aura remarqué que le site Internet d’El Watan a été déconnecté après la parution d’un article sur l’affaire Zendjabil. Il ne s’agit pas d’un incident technique, mais bel et bien d’une action délibérée d’étouffer cette affaire qui n’a pas encore traitée à sa juste dimension par la presse occidentale et qui est donc encore inconnue de l’opinion de ces pays.

                              Cette affaire, autrement plus grave et plus compromettante pour « les forces de l’ordre » et de très hauts dignitaires de l’Etat, que l’affaire Khalifa, a totalement échappé à la vigilance des journalistes d’investigation spécialisés dans l’Algérie. Parce que même les plus perspicaces d’entre eux, par un souci, tout professionnel par ailleurs, de ne jamais s’avancer sans preuves tangibles, et par une tournure de l’esprit, tout occidentale et quelque peu angélique, ont toujours refusé de croire, bien qu’ils les aient eux même souvent dénoncés pour des « broutilles », que les généraux pouvaient aller si loin dans l’horreur et le cynisme.

                              Il faut signaler, pour rendre à César ce qui appartient à César, qu’hormis l’ « Echo d’Oran » qui en a fait état et Algéria Watch qui a fait éclater le scandale, seul le quotidien El Watan, sous la plume de Salima Tlemcani, a traité de cette affaire sous un angle relativement intéressant. Le titre de l’article est d’ailleurs assez inhabituel, en ce sens que les journalistes algériens ne se tirent jamais, ou si peu, dans les pattes. Le titre « Mystérieux silence autour du Pablo Escobar algérien » jette la pierre à une presse habituellement friande de scandales et qui boude totalement l’affaire criminelle, certainement la plus importante depuis l’indépendance du pays, en ce sens qu’elle implique des responsables au plus haut sommet de l’Etat, de l’armée notamment, qu’elle est intimement liée au terrorisme qui a endeuillé des dizaines de milliers de familles et qui a une relation étroite et parfaitement méconnue avec l’approvisionnement de l’Europe en cannabis, par des filières algériennes. Mais l’étonnant dans ce titre accusateur est que El Watan a lui même passé ce scandale sous silence… pendant deux mois.

                              Le fait est que des milieux non encore identifiés, certainement sécuritaires, peut être même politiques, ont lancé des consignes strictes de ne pas traiter le sujet. Sous le prétexte commode du secret de l’instruction. Il faut bien comprendre que « Consignes » est un euphémisme poli. Pour ne pas dire menaces. Comme cela se pratique depuis que la « presse indépendante » a été créée. Avec, dès le départ, le choix entre la carotte et le bâton.
                              El Watan a donc fini par aborder le sujet, malgré les menaces, ou peut être sur « instruction », comme le sussurent les mauvaises langues, et va jusqu’à évoquer le rôle de responsables sécuritaires : «Certaines indiscrétions font état de près d’une vingtaine de personnalités connues dans cette région, entre officiers supérieurs de l’ANP et de la Sûreté nationale, ainsi que des magistrats et des hauts cadres de l’Etat, qui ont été déjà entendues sur les révélations compromettantes de Zenjabil » et rappelle la connivence entre les services de sécurité de l’Etat et les « terroristes » dans l’acheminement de la drogue. L’article conclut par une chute qui en dit long : « Le silence qui entoure l’enquête, plus de deux mois après sa neutralisation, laisse croire néanmoins que des pressions sont actuellement exercées par des clans du système pour étouffer au plus vite les révélations de Zenjabil, ou à la limite pousser ce dernier à la loi de l’omerta tant les enjeux sont importants et graves.»

                              Mais malheureusement, car il y a malheureusement un « mais », dans le traitement de l’affaire Zendjabil par « El Watan », est que la journaliste, pourtant considérée comme une initiée très proche de certaines sources sécuritaires d’informations, et qui a certainement une parfaite connaissance de l’affaire, de ses tenants, de ses aboutissants, a totalement occulté le rôle des vrais responsables du trafic du Kif qui transite par l’Algérie pour être acheminé vers l’Europe et dont le volume avoisine les 300 tonnes par an. Lors de sa « reddition », Zendjabil qui a revendiqué le bénéfice des dispositions de « la réconciliation nationale » et qui a déclaré avoir financé le terrorisme pendant des années, a surtout désigné des généraux et de très nombreux officiers supérieurs de l’Armée, dont certains s’étaient distingués dans la lutte contre le « terrorisme », comme ses supérieurs et ses commanditaires. Cela aussi a été passé sous silence par la journaliste. Et c’est cela qui est le plus grave. Parce que ces accusations gravissimes, si elles s’avèrent fondées, et qui sont de toute façon connues de l’opinion algérienne depuis des années, jettent un éclairage sans équivoque sur la tragédie algérienne.

                              C’est cet aspect là de l’affaire qui a nécessité le black-out de la presse sur l’affaire Zendjabil, puis son traitement par des méthodes subtiles qui pourraient consister à en escamoter la vérité. Celle qui prouverait à travers cette affaire que la junte au pouvoir dans les années 90 a utilisé les services de trafiquants de tout poil pour financer, instrumenter, infiltrer et manipuler les groupes armés islamistes. Si Zendjabil s’est rendu de son propre chef alors que sa fortune considérable aurait pu lui permettre de se fondre dans la nature, c’est qu’il savait qu’un contrat avait été lancé contre lui depuis des mois. Ses confessions pourraient ébranler tous les barons du régime, même ceux qui étaient en dehors de cette dynamique criminelle. Elle pourrait aussi mettre en péril et remettre en cause toute cette mascarade d’auto-amnistie. Elle pourrait aussi réveiller d’autres scandales que le régime s’échine à étouffer, comme celui des crédits bancaires, des fausses domiciliations, de l’assassinat de Boudiaf, de l’économie informelle et d’innombrables autres, qui toutes ont des connections avec la violence qui s’est déchaînée contre les populations et qui finiront, un jour ou l’autre, par se frayer un chemin vers l’opinion. C’est cette issue qui est particulièrement redoutée par le régime. Car jusque là, grâce à une télévision aux ordres, le média le plus accessible à 95% de la population, mais aussi à une presse écrite qui ne s’attaque jamais à l’essentiel, l’opinion n’a pas d’idée précise sur l’ampleur du saccage et du crime de masse qui ont été perpétrés contre le pays.

                              « Le peuple n’a pas besoin de savoir » comme avait dit Boumediene en son temps, sur des scandales d’une autre nature. C’est cette préoccupation vitale pour eux, qui pourrait amener les clans qui se livrent une guerre de positions à observer une trêve. Le temps d’évacuer le problème Zendjabil qui risquerait de lever le voile. Sur une république de voyous.

                              Des sources sûres et éprouvées, comme le mentionne El Watan par ailleurs, font état de pressions qui sont exercées sur Zendjabil pour l’amener à revoir sa copie et à revenir sur certaines déclarations compromettantes. En échange du traitement privilégié réservé aux repentis « terroristes ». Jusqu’à ce que la montagne accouche d’une souris, comme nous l’avons déjà dit. A moins que….

                              Djamaledine BENCHENOUF
                              http://esperal2003.*************/

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