Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quand Mohammed VI protège les Escobar du Rif

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quand Mohammed VI protège les Escobar du Rif

    700.000 PAYSANS VIVENT DE LA PRODUCTION DE HASCHISCH

    Si la Colombie avait son Escobar, le Panama son Noriega, le Maroc possède Mohammed VI qui protège et autorise la production de 2 000 tonnes de drogue par an à destination de l'Algérie et de l'Europe.



    Dans un livre enquête intitulé Parrains de cités écrit par Jérôme Pierrat, journaliste et collaborateur du Point, qui a enquêté depuis plus de dix ans au coeur de ces réseaux, il raconte comment de petits caïds venus du Maroc sont devenus des cadors du trafic de drogue en France.

    Parmi ses Escobar du Rif, on retiendra Mohamed Benabdelhak dit le Bombé, 35 ans seulement et déjà grand parrain de la drogue, recherché depuis 2008 en France et en Belgique et en cavale au Maroc. Le gouvernement marocain refuse d'arrêter et d'extrader ses trafiquants marocains identifiés et qui inondent l'Europe et l'Algérie en haschisch.

    Le point de repère de cette nouvelle french connexion c'est Creil, à une soixantaine de kilomètres de Paris. Vaste supermarché de la drogue qui abreuve tout le nord de la France et une partie de la Belgique et bien sûr l'Algérie.

    Ses trafiquants freelance, produisent leur cargaison à un millier de kilomètres au sud de la France, sur les plateaux du Rif marocain. De la petite route défoncée qui longe la mer à flanc de montagne jusqu'à la frontière algérienne, on a recensé des milliers d'hectares de champs de haschisch, qui font vivre près de 700.000 paysans disséminés dans les campagnes alentour.

    Avec quelques autres, de sa famille, ils règnent depuis plus de cent ans sur les 2000 tonnes cultivées chaque année dans cette région montagneuse.
    Le kilo est vendu à 3000 euros. Ce trafic est monté par Sofiane Boukhedimi, de Clichy-la-Garenne, surnommé le Mozart des trafics. Ce dernier avait même monté une société d'énergie solaire à Dubaï.
    Ce «Pablo Escobar du Rif», qui marche avec des bodygard est capable de fournir avec la régularité d'un métronome des tonnes de hasch. Ses trafiquants marocains maîtrisent tout.

    La production, mais aussi la descente en bord de mer, où elle sera chargée sur les bateaux, les convois en plusieurs voitures ou en camions, jusqu'aux barrages de gendarmes qui, assure-t-il, sont de mèche avec lui. C'est un véritable business qui générerait pas loin de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an en France, et autant au Maroc où l'on parle sans fard de réduction des coûts, augmentation des marges et concurrence déloyale.

    Ses Escobar venant d'Afrique du Nord, sont protégés par le roi du Maroc et son Makhzen, un peu comme était le président du Panama, le général Manuel Antonio Noriega, qui a été arrêté et placé en détention par les Etats-Unis pour trafic de drogue et blanchiment d'argent. Le journaliste du Point les surnomme «Mozart des trafics» et affirme qu'ils bénéficient de la complicité des services de sécurité et des douaniers marocains au point de leur payer des vacances en France. Ces nouveaux barons de la drogue qui sont une menace pour l'Algérie, défrayent la chronique dans l'Hexagone, avec ses dizaines de règlements de comptes à la kalachnikov.

    En 20 ans, le voyou marseillais d'antan à la Jean-Paul Belmondo qui s'illustrait dans le passé dans les braquages, les courses-poursuites rocambolesques, les machines à sous et le proxénétisme s'est fait détrôner par une criminalité d'un genre nouveau qui préfère régler ses comptes à la kalachnikov et se définit elle-même comme une caste d'entrepreneurs ambitieux.

    Fini la sandwicherie de quartier pour blanchir l'argent, les sommes en jeu sont trop importantes. Désormais, les parrains des cités de banlieue en France engagent des conseillers financiers londoniens pour repérer les meilleurs investissements industriels en Ukraine ou en Pologne.

    LEXPRESSION

  • #2
    maroc pays de tous les trafic


    Commentaire


    • #3
      Journalisme de caniveau !!

      Un vrai torchon ce l'Expression !!

      Y a t'il une école de journalisme en Algérie pour former ces sbires du DRS sur ce que veut dire la déontologie journalistique ?

      On peut critiquer mais il y a la manière pour pas tomber aussi bas ...

      La plus grande mafia de la région se résume dans le quarteron des "généraux" algériens qui ont la main mise sur tout ...sur le légal et sur l’illégal en Algérie et ça le torchon l'Expression oublie de le signaler.

      Tout excès est insignifiant comme ce comparatif risible entre M6 qui est reçu solennellement par tous les pays du monde et des parias comme les Escobar et autre Noriega

      Les journaleux de la junte et ceux qui avalent leur couleuvres devraient normalement le savoir!!!

      Mais bon c'est connu la haine rend aveugle!!
      Dernière modification par Serpico, 03 février 2014, 10h13.

      Commentaire


      • #4
        Mais bon c'est connu la haine rend aveugle!!
        + C0n , crétin et malhonnête , pour le présent cas de ce " journaliste " .

        Vivement la légalisation du cannabis .
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

        Commentaire


        • #5
          et si vs vs concentriez sur la lune bande de chouada:

          Dans un livre enquête intitulé Parrains de cités écrit par Jérôme Pierrat, journaliste et collaborateur du Point, qui a enquêté depuis plus de dix ans au coeur de ces réseaux, il raconte comment de petits caïds venus du Maroc sont devenus des cadors du trafic de drogue en France.

          Commentaire


          • #6
            Vivement la légalisation du cannabis .
            C'est normal que vous cherchez à légaliser, cela serait bénéfique aux marocains sans un sous.


            Tous devient hallal chez vous.


            Mais bon c'est connu la haine rend aveugle!!
            Et bien chez vous au Maroc, non seulement elle est aveugle mais aussi sourde et muette.

            Commentaire


            • #7
              Quand Mohammed VI protège les Escobar du Rif

              Pour une fois je suis d'accord avec les MA.khnazis de service,c'est un journaliste de caniveau ,incapable de savoir qu'ESCOBAR ..............c'est lui

              ( mimi 6) les autres c'est ses caporaux

              Dernière modification par AARROU, 03 février 2014, 14h38.
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

              Commentaire


              • #8
                salam

                Comment le Maroc est devenu le royaume du cannabis



                La région marocaine du Rif, montagneuse, pauvre et rebelle, produit l'essentiel du haschisch vendu en Europe. Une histoire qui remonterait à plusieurs siècles.

                C’est connu, le Maroc est le royaume ducannabis. Au fil des décennies, au nord du pays, le Rif, montagneux et rebelle s’est transformé en petite Colombie du hashish.La culture du cannabis serait apparue dans la région au XVe siècle. Elle remonterait même, selon certains historiens, à l’arrivée des immigrants arabes dans la région, à partir du VIIe siècle, où ils introduisirent sa graine dans la région deKetama, enclavée dans le Rif oriental. A la fin du XIXe siècle, l’explorateur français Moulieras qui visitait la région, signalait que le cannabis était produit, quoique à un niveau limité, dans la tribu des Beni Khaled. Le sultan Moulay Hassan Ier (1873 – 1894) avait donné l’autorisation de le cultiver à cinq douars (division administrative rurale) du pays sanhaja (un ensemble de tribus berbères). Le cannabis du nord du Maroc était alors essentiellement produit pour l’autoconsommation.

                A l’origine du trafic, Tanger, la frondeuse
                En 1906, la Conférence d’Algésiras (qui plaça le Maroc sous la protection des puissances européennes) avait concédé le monopole du commerce du tabac et du cannabis dans le pays à la Régie marocaine des kifs et tabacs, une compagnie multinationale à capitaux français. Cette entreprise avait son siège à Tanger où étaient transformés le cannabis et le tabac. Le kif, un mélange des deux, traditionnellement fumé en calumet au Maroc, était aussi fabriqué dans une usine de Casablanca. La Régie contrôlait les terres allouées à la culture du tabac et du cannabis, en signant des contrats avec les paysans. Ces contrats garantissaient les prix, les qualités, les méthodes de transformation, les quantités, etc. Mais le cannabis cultivé dans les régions montagneuses du Rif, se trouvant en zone espagnole, échappait à son contrôle. Tanger la frondeuse, alors ville au statut international, était devenue au début du XXe siècle, le repaire des aventuriers en tout genre, des trafiquants d’armes et des hors-la-loi. Certains d’entre eux profitèrent de la situation pour expédier les premiers ballots de cannabis en Europe, via Marseille, où les drogues exotiques comme l’opium d’Asie avaient déjà trouvé leurs adeptes. Les banques anglaises qui avaient ouvert leurs officines dans la baie de Tanger en assuraient le change. Le protectorat français avait mollement décrété la prohibition du cannabis appliquant en cela sa législation métropolitaine datant de 1916 à ses colonies, mais l’Espagne, qui occupait le Rif y a été encore plus tolérante. Durant les cinq ans pendant lesquels Abdelkrim maintint dans la région un Etat proto-indépendant (1921-1926), la production de cannabis diminua notablement. Ce chef de guerre berbère (dont la reddition aux Français, en 1926, mit fin à la lutte anticoloniale dans le Rif) considérait que la consommation de cannabis était contraire aux préceptes de l’islam. Après sa défaite, les autorités espagnoles consentirent, pour amadouer les tribus récalcitrantes d’Al Hoceima, à la culture du cannabis autour du noyau initial du village de Kétama. En 1926, les Français décidèrent de permettre la culture du cannabis dans une zone limitrophe de Fès. Cette expérience, qui ne dura que trois ans, entrait dans le cadre de la politique du général Lyautey (premier résident général du protectorat français au Maroc) visant à isoler l’expérience révolutionnaire d’Abdelkrim. Elle cherchait, à l’instar de l’initiative espagnole qui l’avait précédée, contenter les tribus qui, voisines des régions en rébellion, avaient accepté la soumission à l’administration française. En 1954, la France étendit l’interdiction de la culture et de la consommation du cannabis à tout le Maroc encore sous son protectorat de manière plus sévère.
                Le Rif appauvri organise la «filière marocaine»

                A l’indépendance du royaume en 1956, l’interdiction devait être maintenue.
                Cette décision fut très mal accueillie par les milliers de petits cultivateurs qui avaient jusqu’alors bénéficié de la tolérance espagnole.
                Le gouvernement marocain décida donc d’autoriser la culture de la plante bannie dans un périmètre restreint, situé exclusivement autour du village d’Azilal, au pied du mont Tiddighine.
                En outre, il décida d’acheter toute la récolte aux paysans pour procéder officiellement à son incinération. Cette mesure dut cependant être rapidement abandonnée, en raison des difficultés financières de la jeune administration marocaine.
                En la fin des années 50, la paupérisation du Rif et la rebellion des tribus berbères qui contestaient la légitimité de la monarchie ont provoqué des révoltes réprimées par le prince héritier de l’époque, le futur Hassan II.
                Ces évènements amenèrent le gouvernement marocain à tolérer la culture de cannabis, acceptant l’idée d’une économie informelle permettant aux habitants du Rif de s’autosuffire.
                En parrallèle, Hassan II, devenu roi en 1961, a délibérément exclu la région de tout effort de développement. En 38 années de règne, il n’y fit jamais de visite officielle.
                Les années 60 furent caractérisées dans plusieurs régions du Maroc par un exode rural massif, conséquence de la ruine de l’agriculture de subsistance et de la mécanisation des zones agricoles les plus fertiles du pays accaparées de surcroît par le roi et ses nervis.
                Poussés à émigrer massivement en Europe par la misère, les Rifains, venus initialement pour travailler dans les mines belges, le bâtiment aux Pays-Bas ou les usines automobiles françaises, ont posé les premiers jalons de ce qui deviendra plus tard la «filière marocaine» qui s’est constituée à l’aune de la crise économique due au choc pétrolier de 1973.
                A la fin des années 70, la culture de cannabis occupait encore une surface probablement inférieure à 10.000 hectares (contre 150.000 dans les années 2000. En 2011, un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, ONUDC, ramenait ce chiffre à 47.500 hectares).
                Mais la demande du marché européen aidant, les paysans se mirent à augmenter progressivement les surfaces cultivées. La transformation en haschisch (résine), produit destiné au marché extérieur, commença à prendre une importance croissante, le cannabis (herbe) restant destiné au marché local.
                Une région tenue en tenaille

                Dans les années 80, contraint par la Banque mondiale et le FMI à une politique budgétaire plus drastique, le Maroc, pratiquement en banqueroute, devait faire face à une nouvelle donne: les politiques restrictives mises en place par les pays européens en matière d’immigration.
                L’exutoire disparu d’une Europe, hier accueillante, devenue citadelle, allait se doubler pour les paysans rifains possédant peu de terres, ne recevant pas d’aides de l'Etat, n’ayant pas accès au crédit, utilisant des techniques agricoles rudimentaires, d’une concurrence de l’agriculture moderne.
                La culture du cannabis devint alors de plus en plus attrayante, d’autant plus que la demande de cannabis des marchés européens ne cessait d’augmenter.
                Les réseaux de commercialisation marocains se consolidèrent avec l’aide de trafiquants européens et prirent la place des fournisseurs de haschisch d’autres régions du monde dont le Liban et l’Afghanistan, qui étaient alors en guerre.
                Cette époque fut marquée par une augmentation rapide des surfaces cultivées en cannabis. Du noyau initial du pays Sanhaja (Kétama et environs), le cannabis s’étendit au pays Ghomara (ethnie du nord du Maroc) aux Jebalas (nord-ouest) et vers Al Hoceima à l’est.
                Au milieu des années 90, le Maroc, contraint par l’Union européenne, a mené quelques opérations spectaculaires pour affirmer sa détermination à lutter contre ce fléau.
                Une «campagne d’assainissement» menée par Driss Basri, alors ministre de l’Intérieur d'Hassan II devait convaincre l’opinion internationale de la bonne volonté du royaume.
                Poutant, un rapport explosif de l’Observatoire des drogues (OGD), publié en 1997 faisait état de l’implication de certaines hautes sphères de l’Etat chérifien dans le trafic de cannabis à destination de l’Europe.

                La «Moroccan connection» toujours aussi forte

                Malgré les initiatives prises par Mohammed VI, dès 1999, pour faire taire les rumeurs d’une implication de certains dirigeants marocains dans ces trafics, et ses engagements solennels à éradiquer le trafic par un ambitieux plan de développement du nord marocain, les années 2000 ont tout de même été marquées par une nouvelle expansion de la culture du cannabis.
                Celle-ci a gagné les terres fertiles situées en dehors des zones de culture traditionnelles. Cette extension du cannabis enferme peu à peu une région entière dans une situation dangereuse de monoculture. La «Moroccan connection» a toujours, semble-t-i,l de beaux jours devant elle.

                Ali Amar, de Casablanca
                Les données historiques de cet article sont pour l’essentiel extraites du Rapport de l’Office contre la drogue et le crime UNODC (2003)

                Commentaire


                • #9
                  salam

                  ses nouveaux ça
                  des Escobars du Rif
                  ah bon
                  faut arrêter avec tout ses trafics de cannabis
                  prenons l'exemple des USA Légalisons tout a des fins Médicaux et thérapeutiques
                  de l'argent qui rentre en caisse de l'état

                  Commentaire


                  • #10
                    Reponse maladroite a l'expulsion des syriens d'Algerie.

                    Commentaire


                    • #11
                      Oui je suis pour la légalisation partout, comme ca on sera dans l'égalité au moins. Il faut en envoyer plus en Algérie, il y a beaucoup de demande.
                      Allah al watan al malik

                      Commentaire


                      • #12
                        Oui je suis pour la légalisation partout, comme ca on sera dans l'égalité au moins. Il faut en envoyer plus en Algérie, il y a beaucoup de demande.
                        AZPARIS95
                        Surtout pour le très grand nombre de hittistes qui ne vivotent que grâce à la rente pétrolière et qui recherchent des paradis artificiels..!!

                        Commentaire


                        • #13
                          voilà les vrais Escobar et Noriega ceux qui inondent le pays voisin d'un poison appelé Karkoubi CENT MILLE FOIS plus nuisible que le cannabis!!

                          Commentaire


                          • #14
                            @Serpico

                            ça colle pas la propagande " Karkourbi " ,ce mot une invention marocaine ...
                            pour innonder le Maroc , il faut dix usines qui fonctionnent 24/24 sans arrêt .
                            Simplement ; NI PLUS ni moins qu un faux prétexte afin que le Makhzen cache sa bassesse de la guerre déclarée contre le voisin , le non stop des tonnes de poison vers l Algerie

                            cet acte lâche ( drogue ) qui va bousiller et chuter ton Roi M6...Isolement totale dans la scène arabe et maghrebine

                            Pas toucher à l Algérie ...
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire

                            Chargement...
                            X