Graves accusations de Saâdani contre l’institution du DRS et son patron Toufik
Amar Saâdani, le SG du FLN, le parti au pouvoir,
continue de mettre la pression sur le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l’une des institutions militaires du pays, garante de l’unité et de la stabilité du pays, pensant l’affaiblir pour permettre à son mentor, le président Bouteflika, d’aller tranquillement vers un quatrième mandat sans heurts ni dégâts. Tels sont les véritables calculs qui se cachent derrière les jacasseries hypocrites de Saâdani.
Hier, à travers le journal électronique en ligne TSA, il s’est attaqué frontalement au premier responsable de ce département, en l’occurrence le général-major Mohamed Mediene, dit Toufik, qu’il cite nommément cette fois-ci.
Dans un entretien, Amar Saâdani porte des accusations et des jugements très graves : «Si nous évaluons les missions de la sécurité intérieure dans certaines affaires importantes, on constatera que ce service a multiplié les échecs (…) Ce département (DRS) avait failli dans la protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf. Il n’a pas su protéger Abdelkader Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le sud (Tiguetourine), ni les employés des Nations unies en Algérie, ni le palais du gouvernement. Cette direction n’a pas su bien protéger le président Bouteflika à Batna où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat. A mon avis, Toufik aurait dû démissionner après ces échecs», a-t-il déclaré, sans mesurer les graves conséquences de telles affirmations, ouvrant par la même occasion une brèche à d’éventuelles tentatives de déstabilisation du pays.
Pour Saâdani, les événements qu’a connus Ghardaïa sont le fait des «mains étrangères et algériennes». En clair, le chef du DRS aurait manigancé avec l’aide d’un ou de plusieurs pays étrangers les événements sanglants de Ghardaïa. Il l’accuse directement sans prendre de gants : «Le fauteur de troubles, c’est le chef du service de renseignements.» C’est la première fois depuis l’indépendance du pays qu’un chef de parti pointe le doigt accusateur sur le patron des services de renseignements. A deux mois et demi de l’élection présidentielle et alors que le sang versé à Ghardaïa n’a pas encore totalement séché, le SG FLN ouvre un front intérieur pour s’attaquer à un département qui est la bouche et les oreilles de l’Armée nationale. A ce titre, il serait curieux de savoir qu’elle sera l’attitude du chef d’état-major de l’ANP, le général major Salah Gaïd. Saura-t-il remettre à l’ordre ce troublion ou laissera-t-il passer ? Mais une chose saute aux yeux des observateurs.
Cette énième attaque contre le chef du DRS montre bien qu’aucune décision n’a été prise, en raison de divergences internes quant à une éventuelle candidature du président Bouteflika. Mieux encore, alors qu’on le disait affaibli par les dernières décisions prises par le chef de l’Etat, qui avait, rappelons-le, fait le ménage au sein de ce département début septembre où il a placé trois services névralgiques de l’armée, alors chapeautés par le DRS, sous l’autorité directe du chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, promu vice-ministre de la Défense, il est plus que jamais la cible prioritaire du clan présidentiel. D’autres voient à travers ces attaques répétées de Saâdani un lâchage de Bouteflika par Toufik, ce qui a le don d’irriter le clan présidentiel.
Mais au final, ces attaques, mêmes personnelles, contre le général Médiene sont de nature à semer la zizanie et à déstabiliser le pays, et c’est précisément ce danger que
le Jeune Indépendant tente de mettre en exergue, pour une mise en garde contre ceux qui ont un esprit aventureux. On ne joue pas comme ça de l’avenir et de l’unité du pays !
Amar Saâdani, le SG du FLN, le parti au pouvoir,
continue de mettre la pression sur le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), l’une des institutions militaires du pays, garante de l’unité et de la stabilité du pays, pensant l’affaiblir pour permettre à son mentor, le président Bouteflika, d’aller tranquillement vers un quatrième mandat sans heurts ni dégâts. Tels sont les véritables calculs qui se cachent derrière les jacasseries hypocrites de Saâdani.
Hier, à travers le journal électronique en ligne TSA, il s’est attaqué frontalement au premier responsable de ce département, en l’occurrence le général-major Mohamed Mediene, dit Toufik, qu’il cite nommément cette fois-ci.
Dans un entretien, Amar Saâdani porte des accusations et des jugements très graves : «Si nous évaluons les missions de la sécurité intérieure dans certaines affaires importantes, on constatera que ce service a multiplié les échecs (…) Ce département (DRS) avait failli dans la protection et la sécurité du président Mohamed Boudiaf. Il n’a pas su protéger Abdelkader Benhamouda, ni les moines de Tibehirine, ni les bases de pétrole dans le sud (Tiguetourine), ni les employés des Nations unies en Algérie, ni le palais du gouvernement. Cette direction n’a pas su bien protéger le président Bouteflika à Batna où il avait été la cible d’une tentative d’assassinat. A mon avis, Toufik aurait dû démissionner après ces échecs», a-t-il déclaré, sans mesurer les graves conséquences de telles affirmations, ouvrant par la même occasion une brèche à d’éventuelles tentatives de déstabilisation du pays.
Pour Saâdani, les événements qu’a connus Ghardaïa sont le fait des «mains étrangères et algériennes». En clair, le chef du DRS aurait manigancé avec l’aide d’un ou de plusieurs pays étrangers les événements sanglants de Ghardaïa. Il l’accuse directement sans prendre de gants : «Le fauteur de troubles, c’est le chef du service de renseignements.» C’est la première fois depuis l’indépendance du pays qu’un chef de parti pointe le doigt accusateur sur le patron des services de renseignements. A deux mois et demi de l’élection présidentielle et alors que le sang versé à Ghardaïa n’a pas encore totalement séché, le SG FLN ouvre un front intérieur pour s’attaquer à un département qui est la bouche et les oreilles de l’Armée nationale. A ce titre, il serait curieux de savoir qu’elle sera l’attitude du chef d’état-major de l’ANP, le général major Salah Gaïd. Saura-t-il remettre à l’ordre ce troublion ou laissera-t-il passer ? Mais une chose saute aux yeux des observateurs.
Cette énième attaque contre le chef du DRS montre bien qu’aucune décision n’a été prise, en raison de divergences internes quant à une éventuelle candidature du président Bouteflika. Mieux encore, alors qu’on le disait affaibli par les dernières décisions prises par le chef de l’Etat, qui avait, rappelons-le, fait le ménage au sein de ce département début septembre où il a placé trois services névralgiques de l’armée, alors chapeautés par le DRS, sous l’autorité directe du chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, promu vice-ministre de la Défense, il est plus que jamais la cible prioritaire du clan présidentiel. D’autres voient à travers ces attaques répétées de Saâdani un lâchage de Bouteflika par Toufik, ce qui a le don d’irriter le clan présidentiel.
Mais au final, ces attaques, mêmes personnelles, contre le général Médiene sont de nature à semer la zizanie et à déstabiliser le pays, et c’est précisément ce danger que
le Jeune Indépendant tente de mettre en exergue, pour une mise en garde contre ceux qui ont un esprit aventureux. On ne joue pas comme ça de l’avenir et de l’unité du pays !
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