Le premier rapport anticorruption de l'UE, publié lundi, dresse le tableau du phénomène à l'intérieur des 28 pays de l'Union. Il s'agit de mesurer l'«abus de pouvoir aux fins d'un profit personnel». Les experts et les juristes se gardent de présenter un classement des États membres, de dresser le bilan de la corruption entre les vingt-huit ou de situer le Vieux Continent sur un palmarès planétaire. C'est plutôt un diagnostic individuel et un appel à la mobilisation face à un fléau qui coûterait 120 milliards d'euros à l'économie de l'UE chaque année (environ 1% du PNB).
Le message est aussi politique, après cinq années de crise économique et avant des élections dans toute l'Europe. «La corruption sape la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et l'état de droit, elle nuit à l'économie européenne et prive les pouvoirs publics des recettes fiscales dont ils ont cruellement besoin», relève Cecilia Malmström, commissaire en charge du dossier.
La France se tire passablement de l'épreuve. Elle occupe une position moyenne entre les bons élèves - pays nordiques, le Royaume-Uni, l'Allemagne - et les traînards - nations méditerranéennes et Europe centrale. Elle était déjà classée au 10e rang européen pour l'efficacité de ses contrôles (Banque mondiale, 2012) comme pour la perception du danger (Transparency International, 2013).
Source: Le Figaro
Le message est aussi politique, après cinq années de crise économique et avant des élections dans toute l'Europe. «La corruption sape la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et l'état de droit, elle nuit à l'économie européenne et prive les pouvoirs publics des recettes fiscales dont ils ont cruellement besoin», relève Cecilia Malmström, commissaire en charge du dossier.
La France se tire passablement de l'épreuve. Elle occupe une position moyenne entre les bons élèves - pays nordiques, le Royaume-Uni, l'Allemagne - et les traînards - nations méditerranéennes et Europe centrale. Elle était déjà classée au 10e rang européen pour l'efficacité de ses contrôles (Banque mondiale, 2012) comme pour la perception du danger (Transparency International, 2013).
Source: Le Figaro
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