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En Libye, on peut critiquer Allah mais pas Kadhafi

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  • En Libye, on peut critiquer Allah mais pas Kadhafi

    Pour la première fois depuis vingt ans, Reporters sans frontières a pu se rendre en Libye. Un signe, parmi d'autres, des changements en cours au pays du "frère leader" Kadhafi. Mais cette "décrispation" des autorités de Tripoli ne doit pas cacher la réalité d'un régime qui reste l'un des plus fermés du monde aux libertés publiques : si, avec la fin de l'embargo, la Libye a opéré un virage à 180 degrés sur le plan diplomatique et connu une ouverture économique, le monopole du Mouvement des comités révolutionnaires - la véritable colonne dorsale du régime - est intact, et la presse reste un instrument de propagande.

    Les médias sont toujours contrôlés par le pouvoir, à l'exception notoire, c'est vrai, des télévisions satellitaires et d'Internet. Aucun organe de presse indépendant n'existe. Si Seif al-Islam et sa fondation ruent dans les brancards - le fils du colonel Kadhafi a lancé des médias plus "jeunes", plus "modernes" mais toujours "dans la ligne" - il est toujours aussi dangereux de dépasser les "lignes rouges" : Kadhafi et sa famille, la question berbère, la grande corruption, etc. "En Libye, on peut critiquer Allah mais pas Kadhafi", résume un journaliste sous couvert d'anonymat. La preuve : le cyberdissident Abdel Razak Al Mansouri, emprisonné durant dix-huit mois, et le journaliste Daïf Al Ghazal, assassiné au printemps 2005, ont en commun d'avoir mis en cause celui qui règne sur le pays depuis maintenant 37 années.

    Mais les temps changent. Grâce à Al-Jazira et aux publinets, les Libyens ne sont plus isolés du reste du monde comme ils le furent dans le passé. Ils supportent de moins en moins la langue de bois des médias officiels. Parmi les journalistes, les critiques fusent, même si on demande, systématiquement, à conserver l'anonymat. Il faut dire que la peur est palpable, y compris parmi les correspondants de la presse étrangère. Certes, il est possible de voyager sans être encadré par un guide ou un interprète, mais l'obtention d'un visa reste souvent un parcours du combattant et les pressions n'ont pas disparu.

    Le "changement" présenté comme un acquis par le Syndicat des journalistes libyens - à qui Reporters sans frontières doit son invitation - est encore largement de l'ordre de la rhétorique. Les médias, s'ils abordent enfin les tracas de la vie quotidienne et dénoncent la petite corruption qui empoisonne l'ordinaire des Libyens, sont toujours sous la coupe d'un régime politique basé, quoi qu'il en dise, sur un système du parti unique. Signe encourageant : des points de vue contestataires apparaissent, y compris dans les instances dirigeantes de la presse. Les déclarations iconoclastes du fils Kadhafi - en faveur de la privatisation des organes d'information et très critiques à l'égard de la presse - témoignent, à leur manière, d'une prise de conscience au plus haut sommet du pouvoir : la Libye bouge, alors autant accompagner - pour les contrôler ? - les évolutions en cours.

    La communauté internationale, et tout particulièrement l'Union européenne, doit soutenir tous ceux qui militent, en Libye et à l'extérieur, pour davantage de liberté dans le domaine de l'information notamment. Il est impératif d'exiger toute la vérité sur l'assassinat de Daïf Al Ghazal. Cette affaire permettra de mesurer la volonté réelle du régime d'en finir avec sa face la plus noire. Pour Reporters sans frontières, au-delà des grandes déclarations, parfois sincères, c'est seulement avec l'apparition de médias privés et réellement indépendants que l'on pourra parler d'un véritable changement. Ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui.

    La délégation de Reporters sans frontières s'est rendue en Libye du 13 au 17 septembre 2006. Le rapport complet de cette mission :

    en français
    En Arabe

    Par RSF

  • #2
    salut les libertés sont bafouées dans tous les états Arabes .

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    • #3
      C'est la raison pour laquelle je milite pour une vision humaniste et non idéologique ou religieuse. Chacun est libre de se gérer ou gérer ses options comme il lui convient, mais de grâce évitez ceux qui vous causent préjudice et saluez ceux qui vous écoutent et vous comprennent.
      J'ai listé les pays arabes et voilà ce que celà donne:

      Arabie Séoudite: monarchie - roi pour la vie et la malvie,
      Bahren........... : idem
      Maroc............ : idem
      Oman............ : idem
      Emirat A.U........: idem
      Jordanie........... : idem
      Koweit............. : idem

      Tunisie............ : république - monarchiste - président ad-viternam
      Lybie............... : idem,,,, depuis 1970
      Egypte............. : idem
      Syrie................ : idem
      Soudan ............. : idem ,,,,, depuis 1989

      Liban................. : république (pays mal placé)
      Algérie .............. : république (6° président) avec prudence
      Yemen............... : république (avec prudence)
      Mauritanie.......... : république (il faut attendre pour voir).

      Sérieusement, avec qui vous pouvez construire quoi que ce soit? Les risques sont énormes. Il faut voir loin et ce que vous allez léguer à vos enfants. Une république digne de ce nom se prépare sur le long terme.
      Avec une richesse pareille en énergie, en capitaux en hommes et femmes...
      ne fabriquent rien, n'inventent rien et par dessus le marché non fiables.
      Le plus sage serait de garder le contact ni plus, ni moins et regarder ailleurs.

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      • #4
        Bien dit.

        Les dirigeants arabes sont les plus "fidèles" à leur peuples..
        Ce n'est pas avec ces pourris que le monde arabe se developpera.

        J'espère que l'algérie se démarquera de ces gens.Mais avec belkhadem and co ça craint.

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        • #5
          Arabie Séoudite: monarchie - roi pour la vie et la malvie,
          Bahren........... : idem
          Maroc............ : idem
          Oman............ : idem
          Emirat A.U........: idem
          Jordanie........... : idem
          Koweit............. : idem



          Je suis pour la malvie alors

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          • #6
            voilatizi:
            j'espére que l'algérie se démarquera....
            mais elle est déja unique dans le monde arabe!!! négativement bien entendu

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            • #7
              on parle de la lybie secondo du monde arabe en general et le topic promet d'etre bon alors c'est pas la peine de le bousiller dés le début

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              • #8
                Kadhafi Pffff……..voilà un autre trépané du cerveau !

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                • #9
                  J'ai listé les pays arabes et voilà ce que celà donne:

                  Arabie Séoudite: monarchie - roi pour la vie et la malvie,
                  Bahren........... : idem
                  Maroc............ : idem
                  Oman............ : idem
                  Emirat A.U........: idem
                  Jordanie........... : idem
                  Koweit............. : idem

                  Tunisie............ : république - monarchiste - président ad-viternam
                  Lybie............... : idem,,,, depuis 1970
                  Egypte............. : idem
                  Syrie................ : idem
                  Soudan ............. : idem ,,,,, depuis 1989

                  Liban................. : république (pays mal placé)
                  Algérie .............. : république (6° président) avec prudence
                  Yemen............... : république (avec prudence)
                  Mauritanie.......... : république (il faut attendre pour voir).

                  .................................................

                  TOUS DES DICTATEURS.IL N'Y A PAS DE PRUDENCE QUI VAILLE.

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                  • #10
                    L'amphétamine est trop chère, la scopolamine est un poison violent, alors consommons du hachich pour dépérir lentement.
                    Que ça soit l'un ou l'autre, ils sont à moitié endormis et obéissent au sifflement du prince. C'est le rêve de tout chef d'état.

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                    • #11
                      'amphétamine est trop chère, la scopolamine est un poison violent, alors consommons du hachich pour dépérir lentement.
                      Que ça soit l'un ou l'autre, ils sont à moitié endormis et obéissent au sifflement du prince. C'est le rêve de tout chef d'état.

                      .................................................. ..


                      ?????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????

                      Commentaire


                      • #12
                        une histoire de cinquieme cavalier encore à digerer

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