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Le MNLA malien au Maroc, Rabat dans l’arrière-cour de l’Algérie !

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  • Le MNLA malien au Maroc, Rabat dans l’arrière-cour de l’Algérie !

    En recevant samedi soir au Palais de Marrakech Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, Mouvement national de Libération de l’Azawad, le Roi Mohammed VI vient de réussir un coup diplomatique majeur à l’échelle régionale et même africaine.

    En effet, l’Azawad est ce mouvement de « dissidence » touareg qui réclame depuis des lustres, (pratiquement depuis 1958 !), et sous diverses formes, (notamment la lutte armée), la sécession du Nord Mali pour, sinon ériger un Etat indépendant de Bamako, du moins jouir d’une large autonomie.

    Irrédentisme, séparatisme, tribalisme


    C’est le MNLA qui, surfant sur le mécontentement né du coup d’Etat contre le président malien ATT en mars 2012, avait lancé la même année, des attaques contre l’armée malienne à Kidal, Gao et Tombouctou, proclamant l’indépendance du Nord Mali et allant même jusqu’à faire une alliance aussi conjoncturelle qu’éphémère avec les katibas islamistes d’Ansar Eddine.

    Très vite cependant, le MNLA phagocyté et marginalisé par les djihadistes, avait pris ses distances avec les Ansar Eddine, Aqmi et autres Mujao et, aux premières semaines de l’Opération Serval, entamée le 11 janvier 2013, une grande partie des Touaregs maliens se ralliait à l’armée française, occupant même pour son compte Kidal et les environs.

    L’Azawad est l’appellation en langue touarègue d’une région immense qui couvre pratiquement la moitié du territoire malien. Les habitants de cet Azawad, d’origine berbère, ont toujours ressenti une frustration par rapport au pouvoir central à Bamako et considèrent que l’indépendance du Mali et les décennies qui suivirent n’ont eu que très peu d’impact positif sur leur mode de vie et leur insertion dans la vie publique malienne.

    Cela explique amplement l’irrédentisme qui les caractérise et les poussées de « fièvre séparatiste » qui les prennent épisodiquement, entraînant des affrontements armés avec Bamako.

    Aujourd’hui, alors que le Mali est largement revenu dans la norme constitutionnelle et démocratique avec la tenue d’élections présidentielles, (qui ont porté le 11 août 2013 Ibrahim Boubacar Keita à la tête de l’Etat),

    et législatives, sous les auspices de l’ONU et de la communauté internationale, que les armées française et africaines contiennent le danger islamiste, la question de l’Azawad revient au devant de la scène parce que Bamako et les Touaregs du MNLA ne sont pas encore vraiment parvenus à s’entendre sur un règlement durable de leur différend.

    La réalité qui prévaut sur le terrain était jusqu’à peu une sécession de fait de la zone Nord du Mali où les militants de Bilal Ag Chérif contrôlent les principales agglomérations, dont Kidal.

    Or le Royaume du Maroc jouit d’une indiscutable influence à Bamako où le Président IBK ne saurait oublier la solidarité active et l’aide concrète apportée par notre pays lors des sombres heures de l’offensive islamiste vers la capitale malienne.

    Le Roi Mohamed VI avait dépêché quantités de vivres et équipements pour les populations déplacées, procédé à l’installation d’un hôpital militaire de campagne et, last but not least, avait personnellement assisté à l’investiture du Président Ibrahim Boubacar Keita.

    L’arrière cour d’Alger


    Aujourd’hui, avec l’audience royale accordée au leader du MNLA, c’est une carte maîtresse que le Maroc vient d’abattre face à son adversaire malheureusement séculaire, l’Algérie.

    En effet, le régime de Bouteflika considère le Nord Mali et quasiment toute la région touarègue, c’est-à-dire de vastes étendues sahélo-sahariennes couvrant le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie, et même la Libye, si affaiblie par la déliquescence de l’Etat, comme son hinterland et sa zone d’influence exclusive. C’est pour cela qu’Alger avait fortement rechigné lors de l’Opération Serval, avant de reconnaître le bien fondé de l’intervention française contre les groupes terroristes djihadistes en 2013.

    C’est pour cette raison également que le régime algérien s’était longtemps opposé à la présence de représentants du Maroc lors des réunions et autres fora destinés à traiter des questions de sécurité de la zone sahélo-saharienne, sous le prétexte que le Maroc n’était pas « partie intéressée » ou impliquée dans ces problématiques régionales…

    Rabat, pourtant, avait réussi à prendre la main et en apportant son soutien logistique, militaire, diplomatique au Mali, avait ainsi donné du crédit à sa démarche fraternelle envers Bamako, suscitant, au lendemain de la visite royale de septembre 2013 une réaction en catastrophe d’Alger qui avait aussitôt après dépêché son ministre des AE dans la capitale malienne, la première de ces dix dernières années !!!

    A cette volonté d’hégémonie régionale de l’Algérie, battue en brèche donc par le dynamisme de la diplomatie marocaine et la stratégie aussi fine que percutante du Roi Mohammed VI, on rajoutera la crainte, ressentie par le pouvoir central algérien, de voir ses propres tribus touarègues ressentir quelques velléités autonomistes à la suite de l’évolution de la situation au Nord Mali.

    On rappellera d’abord que les Touaregs se moquent des frontières, considérant que leur peuple mérite son propre Etat qui, s’il venait à voir le jour, casserait net le principe fondateur de l’Union Africaine, celui de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme. Un principe, au demeurant, qui n’a jamais été reconnu par le Maroc lorsqu’il posa les fondements de la Charte de l’Unité Africaine à l’aube des années soixante du siècle passé !


    De l’OCRS à l’Azawad…


    On mentionnera également le fait que la France coloniale, pressée d’évacuer l’Algérie, n’en avait pas moins essayé de soustraire le Sahara central à l’autorité du FLN en encourageant les revendications indépendantistes du chef touareg établi à Tamanrasset, l’Amenokal et en proposant, par De Gaulle interposé, que l’Organisation commune des Région sahariennes, créée en 1957, soit transformée en Etat Touareg indépendant. Le plan gaulliste échoua, l’OCRS fut dissoute en 1963, mais le séparatisme Touareg au Sahara algérien n’est pas vraiment mort et pourrait se raviver au gré des évolutions de la situation régionale.

    Dans la grande partie stratégique qui se joue entre Alger et Rabat, marquée par une course aux armements qu’illustre la livraison au Maroc de la frégate Mohammed VI, mais surtout des programmes algériens d’achat massifs d’armes de tous genres, le Royaume dispose désormais d’une solide position à la frontière sud de l’Algérie, le Mali, grâce à d’excellentes relations nouées à Bamako et désormais à Kidal, Gao et Tombouctou.

    D’ailleurs, selon la presse malienne, le Roi Mohammed VI devrait effectuer une seconde visite officielle au Mali à la mi-février.

    Et ainsi, la réponse du berger à la bergère est délivrée.

    Alger entretient, soutient et commandite le F. Polisario qui s’oppose à l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Maroc.

    Rabat lance un gros caillou dans le jardin algérien en apportant sa médiation et son soutien au Mali voisin, en amenant à composition les séparatistes Touaregs…

    Le Royaume est aujourd’hui donc, incontournable pour toutes les questions stratégiques et politiques qui intéressent la frontière sud de l’Algérie.

    Bien joué Majesté !



    Fahd Yata lnt.ma

  • #2
    le début de l'articles n'est pas trop mal...et il y a des vérité et des réalité ...rien a dire ....l’Algérie n'a pas le monopole du sahel , loin de la , bon apres que les marocains utilise un tel événement pour faire chier les algeriens , c'est de bonne guerre ...mais finir l'articles avec ça.... ..
    Rabat lance un gros caillou dans le jardin algérien en apportant sa médiation et son soutien au Mali voisin, en amenant à composition les séparatistes Touaregs…

    Le Royaume est aujourd’hui donc, incontournable pour toutes les questions stratégiques et politiques qui intéressent la frontière sud de l’Algérie.

    Bien joué Majesté !
    ça repousse les limite...c'est d'une gaminerie et d'une immaturité absolu , je n'est jamais vue plus bête et stupide que cette fin et conclusion ... que ça....lamentable....


    et le " bien joué majesté "...est collector dans l'histoire de la léche
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Bien joué Majesté !
      -------------

      Mout dial addahk, surtout venant d'un fils de communiste
      La haine aveugle

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      • #4
        Or le Royaume du Maroc jouit d’une indiscutable influence à Bamako où le Président IBK ne saurait oublier la solidarité active et l’aide concrète apportée par notre pays lors des sombres heures de l’offensive islamiste vers la capitale malienne.
        Et pourquoi IBK n'a pas sollicité M6?


        H'chem peut être !
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          En recevant samedi soir au Palais de Marrakech Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, Mouvement national de Libération de l’Azawad, le Roi Mohammed VI vient de réussir un coup diplomatique majeur à l’échelle régionale et même africaine.
          Les dirigeants du MNLA et autres protagonistes maliens ont été reçus en Algérie des dizaines de fois sans qu'on ait eu le sentiment d'avoir réussit un coup majeur à l'échelle planétaire

          Il suffit de peu pour faire le bonheur du Roi !

          Commentaire


          • #6
            Les dirigeants du MNLA et autres protagonistes maliens ont été reçus en Algérie des dizaines de fois sans qu'on ait eu le sentiment d'avoir réussit un coup majeur à l'échelle planétaire

            Il suffit de peu pour faire le bonheur du Roi !
            Machtakine ma3rifa ..
            Ils sont tellement habitués à ne jouer aucun rôle politique nul part ,que la visite
            achetée d'un groupe de touaregs suffit à gonfler les poitrines..
            Bien joué majesté gallek , la lêche à la moindre occasion qui se présente
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #7
              Saha h'bibna,

              Wech rak, ça va.

              Un coup diplomatique majeur à l’échelle régionale et même africaine.
              Le retour du Jedi.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Les dirigeants du MNLA et autres protagonistes maliens ont été reçus en Algérie des dizaines de fois
                justement c'est ca le probleme. Pas de resultat.

                M6 vous a laisser la region toute ces annes pour regler vos problemes. La difference c'est qu'aujourd'hui les marocains ont investit massivement dans tous les grands secteur du pays et comme tu le sais on est le premier bankier, assureur, operateur national de telecom ........ au Mali alors il faut travailler pour la paix et apres pour securiser les routes pour se preparer pour une croissance durable dans la region.


                ce pays vous a soutenu contre le Maroc depuis la creation de l'algesario sans faille et jusqu'a que les pauvres ont commence a negocie avec des terroristes algerien a alger sur la moitier de leur pays a l'image du Maroc.

                c'est vraiment domage, on aura aimer une algerie qui joue un role centrale en connectant tous les pays de region et travailler pour la prosperite de toute la region mais malheureusement les marocains au pouvoire a elmouradia ne sont la que pour detruire l'algerie. domage.

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                • #9
                  justement c'est ca le probleme. Pas de resultat.

                  auscasa
                  Pire les maliens ( gouvernement et touaregs) ont compris que l’Algérie n’était pas le bon intermédiaire car trop intéressé ...

                  Après que le Mali , devenu démocratique, se soit écarté du Polizabal , voici qu'elle recherche l'entremise du Maroc car je doute fort que la visite au Maroc des dirigeants de l'Azawad n'ait pas eu l'aval de Bamako...

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                  • #10
                    @Barthez

                    La diplomatie marocaine dans le bricolage politique , elle s enfonce encore plus avec le Mali , la France et l Union africaine ( principe de l intangibilité des frontières

                    Rabat lance un gros caillou dans le jardin algérien en apportant sa médiation et son soutien au Mali voisin, en amenant à composition les séparatistes Touaregs…
                    .

                    Trop tard
                    le Maroc ne va rien gagner au sujet du SO venant du Mali ..

                    Tout le monde dans la région sait qui a déstabilisé le Mali et son armée ...Les officiels de Hollande en savent trop sur le MUJAO et les narcotrafiquants marocains ...

                    La France n admettra jamais une division de son ex-colonie en deux

                    La France s est retrouvée dans l embarras ..( Mali-SO )

                    -Non à la division du Mali et en meme temps "" Oui "" ; elle soutien la colonisation du Sahara Occidental ..

                    Pour le moment , elle devra choisir ..
                    Sans aucun doute "" l opération Serval "" avait servit à quelque chose POLITIQUE bien cachée ..
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                    Commentaire


                    • #11
                      Mout dial addahk, surtout venant d'un fils de communiste
                      ... et d'origine algerienne...

                      Commentaire


                      • #12
                        @Hibiscus


                        Trop tard , le Roi M6 est cuit ..
                        le Maroc ne va rien gagner au sujet du SO venant du Mali ..

                        Tout le monde dans la région sait qui a déstabilisé le Mali et son armée ...Les officiels de Hollande en savent trop sur le MUJAO et les narcotrafiquants marocains ...

                        La France n admettra jamais une division de son ex-colonie en deux

                        La France s est retrouvée face à un dilemme et dans l embarras au Maghreb et au Sahel ..( Mali-SO )

                        -Non à la division du Mali et en même temps "" Oui "" ; elle soutien la colonisation du Sahara Occidental ..

                        Pour le moment , elle devra choisir ..soutenir le SO ou bien perdre le Mali et l Algerie ..

                        -Sans aucun doute "" l opération Serval "" avait servit à quelque chose POLITIQUE bien cachée ..
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire

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