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Gipec compte réaliser 2 usines
03 févr. 2014
18:16
Le marché algérien du papier est en plein boom économique. Il suscite un grand intérêt auprès des investisseurs. C’est le cas du groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec) qui ambitionne de renforcer ses parts de marché à travers le lancement de deux unités de production de chlore et de papier pour emballage.
Le premier responsable de Gipec a indiqué, aujourd’hui, que son groupe vise à renforcer sa présence sur le marché et diversifier sa gamme de produits. Cela à travers notamment le lancement de nouveaux projets tels que la production de chlore et du papier pour emballage.
Dans une déclaration à l’APS, le Pdg du groupe, Messaoud Zehar a souligné que cette entreprise publique, détenue par la SGP-GEPHAC (Chimie-Pharmacie), projette la réalisation d’une usine de chlore, une matière utilisée dans l'hygiène et le traitement des eaux, d'une capacité de 20.000 tonnes extensibles à 25.000 tonnes/an au niveau de son unité de Djelfa. Selon lui, des discussions ont été engagées entre la filiale Soachlore de Gipec et l'entreprise nationale du Sel (Enasel) pour la concrétisation de ce projet.
L’autre projet de Gipec consiste en la réalisation d’une unité de fabrication de papier pour emballage. Cette dernière sera d'une capacité annuelle de 100 mille tonnes à Saida, sur le site d'une usine actuellement à l'arrêt, spécialisée dans cette activité, a jouté M. Zehar. «Actuellement, on est en phase de lancement des études de faisabilité qui détermineront si ces projets sont rentables. Nous sommes convaincus que le marché est porteur», a-t-il noté, soulignant que «le Conseil des participations de l'Etat (CPE) nous accordera l'enveloppe financière une fois que ces études seront terminées et démontreront la rentabilité de ces projets».
Pour ce qui du financement de ses projets, M. Zehar a fait savoir que le groupe est soutenu par l’Etat et a bénéficié notamment de l'effacement de dettes d'un montant dépassant 6 milliards de dinars, de crédits à l'exploitation de 2,958 milliards de dinars accordés à des taux bonifiés et 2,414 milliards de dinars pour la mise à niveau et la modernisation.
Il a fait part également d’un programme d'investissement (2013-2016) qui a été élaboré par Gipec concernant la réalisation des projets inscrits dans son plan de développement qui s'étale jusqu'en 2022, précisant que l'entrée en exploitation des investissements de rénovation est prévue pour 2016 et les nouveaux projets à partir de 2017. Il a, par ailleurs, affiché le souhait du groupe d’un travail de partenariat pour l’acquisition de la technologie et du savoir-faire. A ce propos, il a souligné que des discussions sont en cours avec le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) pour une prise de participation de ce groupe dans le capital des filiales de Gipec.
Il a également mis en exergue la nécessité de valoriser la récupération du vieux papier pour ne pas se confronter au problème du manque de matières premières pour la fabrication du papier.
Les besoins de l'Algérie en matière de papier tous types confondus s’élèvent à 2,5 millions tonnes, rappelle-t-on.
L. Brahmi
03 févr. 2014
18:16
Le marché algérien du papier est en plein boom économique. Il suscite un grand intérêt auprès des investisseurs. C’est le cas du groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec) qui ambitionne de renforcer ses parts de marché à travers le lancement de deux unités de production de chlore et de papier pour emballage.
Le premier responsable de Gipec a indiqué, aujourd’hui, que son groupe vise à renforcer sa présence sur le marché et diversifier sa gamme de produits. Cela à travers notamment le lancement de nouveaux projets tels que la production de chlore et du papier pour emballage.
Dans une déclaration à l’APS, le Pdg du groupe, Messaoud Zehar a souligné que cette entreprise publique, détenue par la SGP-GEPHAC (Chimie-Pharmacie), projette la réalisation d’une usine de chlore, une matière utilisée dans l'hygiène et le traitement des eaux, d'une capacité de 20.000 tonnes extensibles à 25.000 tonnes/an au niveau de son unité de Djelfa. Selon lui, des discussions ont été engagées entre la filiale Soachlore de Gipec et l'entreprise nationale du Sel (Enasel) pour la concrétisation de ce projet.
L’autre projet de Gipec consiste en la réalisation d’une unité de fabrication de papier pour emballage. Cette dernière sera d'une capacité annuelle de 100 mille tonnes à Saida, sur le site d'une usine actuellement à l'arrêt, spécialisée dans cette activité, a jouté M. Zehar. «Actuellement, on est en phase de lancement des études de faisabilité qui détermineront si ces projets sont rentables. Nous sommes convaincus que le marché est porteur», a-t-il noté, soulignant que «le Conseil des participations de l'Etat (CPE) nous accordera l'enveloppe financière une fois que ces études seront terminées et démontreront la rentabilité de ces projets».
Pour ce qui du financement de ses projets, M. Zehar a fait savoir que le groupe est soutenu par l’Etat et a bénéficié notamment de l'effacement de dettes d'un montant dépassant 6 milliards de dinars, de crédits à l'exploitation de 2,958 milliards de dinars accordés à des taux bonifiés et 2,414 milliards de dinars pour la mise à niveau et la modernisation.
Il a fait part également d’un programme d'investissement (2013-2016) qui a été élaboré par Gipec concernant la réalisation des projets inscrits dans son plan de développement qui s'étale jusqu'en 2022, précisant que l'entrée en exploitation des investissements de rénovation est prévue pour 2016 et les nouveaux projets à partir de 2017. Il a, par ailleurs, affiché le souhait du groupe d’un travail de partenariat pour l’acquisition de la technologie et du savoir-faire. A ce propos, il a souligné que des discussions sont en cours avec le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica) pour une prise de participation de ce groupe dans le capital des filiales de Gipec.
Il a également mis en exergue la nécessité de valoriser la récupération du vieux papier pour ne pas se confronter au problème du manque de matières premières pour la fabrication du papier.
Les besoins de l'Algérie en matière de papier tous types confondus s’élèvent à 2,5 millions tonnes, rappelle-t-on.
L. Brahmi