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L’œil vif de la squille

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  • L’œil vif de la squille

    L’œil de la squille est parmi les plus complexes au monde. Pourtant, en l'étudiant de près, des chercheurs australiens ont montré que son fonctionnement est des plus basiques... ce qui le rend d'autant plus rapide !

    Les yeux des squilles sont parmi les plus sophistiqués au monde. Ces crustacés de la famille des stomatopodes possèdent en effet le plus grand nombre de types de cellules photoréceptrices connus dans tout le règne animal : douze — voire plus chez certaines espèces — ce qui leur permet de percevoir un large spectre de couleurs, et même la lumière polarisée.


    Ce nombre étonne les biologistes. Pourquoi diable faut-il douze photorécepteurs différents quand, théoriquement, quatre à sept suffisent pour percevoir toutes les longueurs d’onde ? Après tout, l’homme, qui ne perçoit ni les ultraviolets ni le proche infrarouge, s’en contente bien de trois. Intrigués, Hanne Thoen et ses collègues de l'université de Brisbane, en Australie, ont soumis des squilles à une série de tests visuels et livrent dans le dernier numéro de la revue Science des conclusions pour le moins étonnantes : les crustacés de la famille des stomatopodes utilisent un système de vision inédit, encore jamais décrit jusqu’à présent, et bien différent du nôtre.


    Moins de nuances pour plus d'efficacité

    L’homme ne possède donc que trois types de cellules photoréceptrices : les cônes. Chaque type de cône n’est sensible qu’à certaines longueurs d’onde – respectivement autour du bleu, du vert et du rouge. Nous sommes malgré tout capables de distinguer des milliers de nuances colorées : cela est dû au fait que notre cerveau est capable d’analyser et de combiner les trois sources d’information fournies par les cônes.

    Ce n’est pas le cas chez les squilles. À la grande surprise des chercheurs, les stomatopodes sont incapables de distinguer des couleurs proches. Par exemple, ils ne font pas la différence entre un orange clair et un jaune foncé. En revanche, la reconnaissance des couleurs nécessite une analyse cérébrale extrêmement faible. Ce que le crustacé perd en nuance, il le gagne en rapidité d’analyse ! Et en la matière, les squilles sont beaucoup plus rapides que beaucoup d'animaux.

    Pour les biologistes, cette capacité leur confère un réel avantage. Vivant dans des environnements extrêmement colorés, les squilles peuvent ainsi échapper plus facilement à leurs prédateurs. Leurs capacités visuelles leur permettent surtout de repérer plus facilement leurs proies. Avec leurs pattes ravisseuses très semblables à celles des mantes religieuses, les squilles se trouvent en effet être de redoutables prédateurs.


    Olivier Boulanger le 24/01/2014
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Soubhan Allah .... Multicolore ...j'aime bien ses couleurs ....
    et des yeux à vision 360 ° en plus .....

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    • #3
      de très belles couleurs ...par contre on peut pas dire qu'elle a un beau regard :22:

      je me demande comment serait notre vison si on avait ces 12 photorécepteurs ...sobhan allah

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      • #4
        je me demande comment serait notre vison si on avait ces 12 photorécepteurs ...sobhan allah
        n'walou ch'watane

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        • #5
          je me demande comment serait notre vison si on avait ces 12 photorécepteurs ...sobhan allah
          n'walou ch'watane
          notre cerveau chauffera bien avant de pouvoir en profiter
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          • #6
            sobhana alkhalik

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