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Iran : John Kerry critique le voyage d’affaires du grand patronat français
Le Secrétaire d’État américain John Kerry a critiqué lundi, auprès du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, le voyage d’affaires en Iran d’une importante délégation de 116 dirigeants français de grandes entreprises à l’initiative du Medef International.
Le chef de la diplomatie américaine a qualifié ce voyage en Iran d’”inutile” et qu’il donne la “fausse impression” que les relations avec Téhéran sont normalisées, a déclaré mardi la sous-secrétaire d’État Wendy Sherman devant une commission du Congrès.
Cette visite fait suite à la levée partielle des sanctions commerciales à l’égard de Téhéran, décrétée le 24 novembre dernier, après l’accord dit “de Genève” conclu par l’Iran et le groupe 5+1 (France, Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne + Allemagne) sur le nucléaire.
Presque tous les grands noms de l’industrie se sont déplacés : PSA, Renault, Total , Alstom, Thales ou encore l’européen Airbus Group. Manquent à l’appel les deux géants de l’énergie : Areva et EDF. Les entreprises françaises entendent ainsi renouer des liens avec un marché de près de 80 millions de consommateurs.
Si les entreprises semblent s’activer et espérer ainsi beaucoup du marché iranien, le gouvernement français préfère rester prudent.
Interrogé sur ce sujet dimanche 3 février dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a préféré considérer cette délégation de chefs d’entreprises “comme un encouragement aux Iraniens à tenir leur parole”. “Il ne faut pas anticiper. Il y a des boycotts et une situation dont nous ne sommes pas encore sortis”, a-t-il ajouté.
Arié Azoulay
Le Secrétaire d’État américain John Kerry a critiqué lundi, auprès du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, le voyage d’affaires en Iran d’une importante délégation de 116 dirigeants français de grandes entreprises à l’initiative du Medef International.
Le chef de la diplomatie américaine a qualifié ce voyage en Iran d’”inutile” et qu’il donne la “fausse impression” que les relations avec Téhéran sont normalisées, a déclaré mardi la sous-secrétaire d’État Wendy Sherman devant une commission du Congrès.
Cette visite fait suite à la levée partielle des sanctions commerciales à l’égard de Téhéran, décrétée le 24 novembre dernier, après l’accord dit “de Genève” conclu par l’Iran et le groupe 5+1 (France, Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne + Allemagne) sur le nucléaire.
Presque tous les grands noms de l’industrie se sont déplacés : PSA, Renault, Total , Alstom, Thales ou encore l’européen Airbus Group. Manquent à l’appel les deux géants de l’énergie : Areva et EDF. Les entreprises françaises entendent ainsi renouer des liens avec un marché de près de 80 millions de consommateurs.
Si les entreprises semblent s’activer et espérer ainsi beaucoup du marché iranien, le gouvernement français préfère rester prudent.
Interrogé sur ce sujet dimanche 3 février dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici, a préféré considérer cette délégation de chefs d’entreprises “comme un encouragement aux Iraniens à tenir leur parole”. “Il ne faut pas anticiper. Il y a des boycotts et une situation dont nous ne sommes pas encore sortis”, a-t-il ajouté.
Arié Azoulay