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Turquie : la porte d’entrée d’Al Qaïda en Europe.

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    Turquie : la porte d’entrée d’Al Qaïda en Europe.

    Mercredi 29 janvier, le jour-même où le Premier Ministre Tayyip Erdogan s’est confortablement assis à Téhéran en face du Président Hassan Rouhani, le Chef des Renseignements militaires israéliens, le Général-Major Aviv Kochavi a révélé que les adeptes d’al Qaïda combattant en Syrie, ont implanté leurs premiers camps d’entraînement en Turquie. « A partir de là, ces terroristes ont acquis un accès facilité vers l’Europe , s’ils le souhaitent », a-t-il commenté, laissant clairement penser qu’ Al Qaïda se rapproche, également, d’Israël .
    Kochavi a montré à son auditoire, une carte, illustrant la prolifération des bases d’al Qaïda à travers le Moyen-Orient. La nouvelle, c’est que les Jihadistes s’entraînent, désormais, dans trois camps turcs déjà installés :
    Le chef des renseignements n’a pas dit comment s’organisait la logistique de ces trois camps, ni d’où provenaient les armes et les instructeurs. Il a remarqué, que semaine après semaine, les combattants d’al Qaïda continuent d’affluer en Syrie, de tous les coins du globe, « mais ils n’y restent pas », a-t-il bien précisé [les séjours peuvent être de 3 à 6 mois, d’après d’autres sources].
    Certains traversent la Turquie ; d’autres, selon les sources contre-terroristes de Debkafile, se dirigent vers l’Irak pour y combattre le gouvernement chi’ite de Nouri al-Maliki (900 morts par attentats, ce seul mois).
    La forte impression laissée par le point de presse de Kochavi, c’est que la Turquie n’est pas seulement le foyer de trois bases d’entraînement d’al Qaïda, mais que ses frontières leur restent ouvertes pour la traverser vers les pays voisins.
    Al Qaïda s’est établi en Turquie, dans des zones de taille presque équivalente en superficie, au territoire grappillé par la coalition terroriste Ansar Bayt Al-Magdis , appartenant à al Qaïda, dans le Sinaï égyptien.


    Selon nos propres sources dans les renseignements, le Général israélien s’est montré plus loquace que d’habitude, avec cinq objectifs en tête :
    1. Souligner les grandes lignes de l’agenda du Premier Ministre turc à Téhéran, visant à relier les deux nations musulmanes non-arabes, par une nouvelle alliance stratégique, en vue d’une domination régionale.
    2. Comme un rappel que l’Iran lui-même a aussi une longue tradition historique, qui lui permet d’admettre tranquillement d’acueillir la présence de terroristes d’al Qaïda sur son territoire et leur offre un tremplin pour mener des attaques à travers le Moyen-Orient – particulièrement, contre l’Arabie Saoudite et les Emirats du Golfe, Irak et Afghanistan, où Téhéran dispose de relais subversifs. Aucun de ces deux nouveaux alliés, la Turquie et l’Iran, n’aura de cesse d’utiliser le terrorisme d’al Qaïda, afin de promouvoir ses propres agendas et intérêts. Concernant la Turquie, on le voit, récemment, par les hordes jihadistes lancées contre la province kurde syrienne en voie d’autonomisation contagieuse.
    3. Le besoin d’alerter les membres européens de l’OTAN de la montée en flèche d’une menace terroriste plus proche que jamais auparavant des frontières nationales occidentales, un mouvement facilité par l’un de leurs membres, jusqu’alors considéré fiable, notamment par les Etats-Unis.
    4. D’attirer toute l’attention de l’Administration Obama sur les conséquences fâcheuses de sa politique de détente avec Téhéran et sur les arrière-pensées dissimulées des Ayatollahs, en ce qui concerne le Moyen-Orient. Les affinités de l’Iran avec les méthodes de ses partenaires terroristes sont sous-jacentes à toutes ses actions.
    5. Le Général israélien a sorti sa grosse artillerie, dans un effort supplémentaire, visant à endiguer ce pèlerinage massif de personnages prédominants du Moyen-Orient vers Téhéran, qui se déroule depuis la signature de l’accord nucléaire intérimaire, en novembre. Même le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a envoyé un messager dans la capitale iranienne, afin de tester les perspectives d’une entente entre Ramallah et Téhéran.
    Ce messager, l’un des membres les plus élevés dans la hiérarchie du Fatah, Jibril Rajoub [autrefois considéré par les pays arabes comme le "Saddam Hussein des Territoires"], a été reçu par le Ministre des Affaires étrangères iranien Javad Zerif, mercredi. A la suite de cette rencontre, le Palestinien en est ressorti par un commentaire assez extraordinaire : « Nous posons nos cartes sur la table et nous parlons franchement, nous n’essayons pas de tromper ni de manipuler personne ».
    Cela sonnait, de façon suspecte, comme si les Iraniens ne faisaient pas entièrement confiance au messager des Palestiniens.
    Faut-il pourtant rappeler que l’OLP a envoyé des agents provocateurs contre le Shah d’Iran, en 1979, afin d’amplifier les tueries et de pousser les foules dans les bras de la révolution islamique ? Ou que des camps d’entraînements palestiniens servaient de base aux Ayatollahs, puis aux fondateurs du Hezbollah, au Sud-Liban, où Anis Naccache [plus tard, grâcié par François Mitterrand, après l’assassinat d’un policier français, un second restant paralysé à vie] a formé Imad Mughniyeh et bien d’autres, avec la bénédiction de Yasser Arafat, entre 1976 et 1982 ?
    Deux jours plus tard, Rajoub a poursuivi, par micros interposés, pour réclamer un rôle pour l’Iran (le pays qui veut rayer Israël de la carte), dans les négociations israélo-palestiniennes, menées par le Secrétaire d’Etat John Kerry.
    DEBKAfile
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي
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