Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Promotion des exportations hors hydrocarbures : nécessité de développer l’investissement et l’agriculture

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Promotion des exportations hors hydrocarbures : nécessité de développer l’investissement et l’agriculture

    (APS) jeudi 6 février 2014 14 : 37
    ALGER- L’Algérie doit se doter d’une stratégie nationale pour la promotion des exportations hors hydrocarbures soutenue notamment par une politique de développement de l’investissement et de l’agriculture, recommande dans son rapport le groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale, issu de la tripartite tenue en octobre dernier.

    Cette stratégie qui nécessite, selon le rapport, la contribution de l’ensemble des partenaires intervenants dans l’acte d’exporter dans son élaboration, "ne peut être réaliste et réalisable que si elle est soutenue par une politique de développement de l’investissement (..) et une assise agricole développée et organisée".
    "L’action de développement et de promotion des exportations hors hydrocarbures doit découler d’une volonté politique au plus haut niveau et ne doit pas être une réaction conjoncturelle qui répondrait à des évolutions que connaît le marché international", soutient le groupe de travail.
    Ainsi, le développement de l’investissement permettra de libérer l’acte d’investir de toute contrainte et de soutenir les nouveaux investissements destinés à l’exportation entièrement ou partiellement par des avantages plus conséquents.
    Aussi la stratégie doit être adossée à un tissu industriel dense et à une assise agricole développée et organisée, propose-t-on encore. Le rapport qui doit être soumis à la prochaine rencontre de la tripartite prévue le 23 février souligne que cette stratégie doit servir de référentiel pour l’ensemble des secteurs qui développent des politiques comportant un volet promotion des exportations en son sein.
    Toujours dans le cadre de la promotion des exportations hors hydrocarbures, le groupe de travail suggère la mise en place d’un Conseil national consultatif de promotion des exportations (CNCPE) comme une autorité devant superviser la stratégie gouvernementale de développement des exportations.
    "Le CNCPE est tout à fait indiqué pour assumer cette fonction (..) d’autant plus qu’il regroupe en son sein l’ensemble des ministres en charge de portefeuilles ayant une relation directe avec les exportations", estime le groupe de travail.
    D’autre part, l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) doit être déployée aussi bien au niveau national qu’au niveau international et disposer de plus d’autonomie afin d’agir sur le terrain avec la célérité voulu pour répondre à la politique des pouvoirs publics et aux sollicitations des opérateurs et acteurs de l’exportation.
    S’agissant du Fonds de soutien et de promotion des exportations (FSPE), le document estime nécessaire de prioriser la prise en charge des activités situées en amont de l’acte d’exporter.
    "Une attention particulière doit être accordée aux entreprises exportatrices devant bénéficier d’avantage d’appuis de la part des pouvoirs publics pour assurer leur pérennisation sur ces marchés et garantir le maintien de leur activité", indique-t-on.
    Alléger davantage les procédures fiscales
    En matière de procédures douanières et fiscales, le sous-groupe chargé de la promotion des exportations hors hydrocarbures recommande d’alléger davantage les procédures fiscales au profit de toutes les entreprises exportatrices quelque soit leur statut juridique. "Les avancées réalisées en matière de facilitations douanières notamment la mise en place du couloir vert demeurent insuffisantes et devraient être élargies à l’ensemble des produits exportables", estime-t-on.
    Le sous-groupe —issu du groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale— relève la nécessité de développer davantage l’exportation des services, la facilitation du transfert de devises, sur fonds propres, et d’autoriser l’implantation de représentations de liaison ou de comptoirs algériens à l’étranger.
    Par ailleurs, afin d’améliorer leurs compétitivités sur le marché national et à l’international, les entreprises exportatrices doivent se mettre à niveau de façon permanente.
    "A ce titre, l’amélioration des capacités managériales de l’entreprise et l’investissement nécessaire à réaliser pour développer les actions de marketing de ces produits et services devient primordiale pour garantir la présence des produits algériens sur les marchés mondiaux", conclut le sous groupe.

  • #2
    Wallah mafhemt walou

    Si j'ai bien compris ils ont tellement diversifié et nourri l'Algérie qu'ils veulent faire comme le maroc et la tunisie exporter ?

    Encore de la Ghaïta sachant que le pays fait encore dans la nourriture contre le pétrole ...

    Y a t-il des spécialistes de l'économie de l'agriculture qui peuvent m'éclairer ?

    Sachant qu'nn pays géré par les communiqués et les annonces tournera forcement en rond et encore pour 50 ans !

    chiche pourquoi pas mais ... malheureusement en dehors des discours rien ne suit parce que personne n'est capable de décider car personne ne se sent vraiment investie de responsabilité tout le pays navigue à vue !

    Commentaire


    • #3
      L’Algérie produit plus de 70% de ses besoins en produits agricoles (ministre)

      ALGER - Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri, a affirmé, jeudi à Alger, que l’Algérie produit "plus de 70% de ses besoins en produits agricoles", soulignant, toutefois, la nécessité de consentir plus d’efforts pour "asseoir" la sécurité alimentaire du pays.

      "La concrétisation des actions du développement menées par l’Algérie a permis à notre pays de produire plus de 70% de ses besoins en produits agricoles", a-t-il déclaré à l’ouverture de la 10e réunion des ministres de l’Agriculture des Etats membres du centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM).
      Selon le ministre, ce résultat "il faut obligatoirement l’améliorer pour asseoir en priorité la sécurité alimentaire du pays", d’autant que cette ambition "est confortée par un taux de croissance moyen annuel de 14% en volume de la production agricole".
      Evoquant les actions menées par les autorités publiques en matière de développement agricole et du renouveau rural, M. Nouri s’est dit "convaincu" par "la pertinence de cette stratégie" démontrée, selon lui, par les résultats obtenus.
      "L’Algérie a franchi de grandes étapes dans la consolidation du développement durable grâce à la bonne gouvernance impulsée par le président de la République", a-t-il soutenu.
      Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, l’agriculture participe à hauteur de 8,9% au PIB national et occupe 2,5 millions de personnes dans 1,2 million d’exploitations agricoles et d’élevage.
      La valeur de la production agricole a été estimée en 2013 à 2. 521,5 milliards de DA, représentant, selon lui, 72% des disponibilités alimentaires.
      S’agissant des régions desquelles cette valeur de production agricole est issue, le ministre a indiqué qu’une valeur de 1.067,67 milliards de DA (43,3%) émane de la plaine et littoral, 430,8 milliards de DA (17,1%) de la montagne, 583,3 milliards de DA (23%) des hauts plateaux et 439,7 milliards de DA (17,5%) du Sud.
      Soulignant le niveau très remarquable réalisé par l’Algérie dans le développement agricole dans les zones rurales, M. Nouri a affirmé que 730 communes assurent 80% de la production nationale.
      "Ce qui est réconfortant pour le moment, c’est sans doute cette prise de conscience collective de la communauté internationale d’agir ensemble et rapidement pour une meilleur prise en charge du problème de l’insécurité alimentaire", a ajouté le ministre.
      Le directeur général de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano Da Silva n’a pas manqué de souligner l’importance de l’Algérie dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région nord-Afrique et au Sahel. La première réunion des ministres de l’Agriculture des Etats membres du CIHEAM a été organisée en 1999 à Rome (Italie).
      Créée en 1962, le CIHEAM est une organisation intergouvernementale composée de 13 Etats membres, à savoir : Albanie, Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Liban, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie.

      Commentaire


      • #4
        Attention c'est le ministre qui le dit !

        le bétonnage de la mitidja et la détérioration des terres agricoles et l'augmentation de la population de 12 millions en 1965 à 40 millions maintenant c'est du pipeau

        En fait les algériens mangent moins maintenant

        Quelqu'un peut-il me donner les vrais chiffres s'ils existent ?

        et quand bien même les chiffres sont justes comment peut ont dire qu'il faut exporter alors qu'ils faut 30% de nourriture pour le peuple !

        Commentaire

        Chargement...
        X