Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Niger réclame une nouvelle intervention internationale en Libye

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Niger réclame une nouvelle intervention internationale en Libye

    Estimant que “les gouvernements de la région du Sahel, particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie, courent le risque d'attaques terroristes”, en raison du fait que le sud de la Libye constitue “un incubateur des groupes terroristes”, Niamey demande aux auteurs de l’intervention, qui a renversé Kadhafi, d’en mener une autre.

    Redoutant des attaques terroristes contre son territoire et ceux des pays voisins, en provenance du sud de la Libye, qu’il considère comme “un incubateur des groupes terroristes”, le Niger a émis le souhait hier que les puissances étrangères, qui ont mené l’intervention militaires ayant renversé le régime du colonel Kadhafi, en mènent une autre pour venir à bout de cette menace terroriste. “Les puissances qui sont intervenues en Libye pour renverser le colonel Kadhafi, à la suite de quoi la Libye est devenue aujourd'hui le principal sanctuaire terroriste, doivent faire le service après-vente. Il est tout à fait légitime que la France, les Etats-Unis interviennent pour éradiquer la menace terroriste dans le sud de la Libye”, a ainsi déclaré hier sur les ondes de Radio France Internationale, dans la capitale française, le ministre de l'Intérieur nigérien Massoudou Hassoumi.

    Revenant sur la déclaration du directeur des services de renseignement américains, James Clapper, qui avait qualifié le Sahel d'“incubateur” pour les groupes extrémistes, le ministre nigérien a estimé que celui-ci “aurait dû de manière plus précise dire que le Sud libyen est un incubateur de groupes terroristes”. Poursuivant dans le même ordre d’idées, le haut responsable nigérien a ajouté : “Je pense que la prise de conscience de la menace que constitue le Sud libyen est aujourd'hui assez forte”, et une intervention “entre dans l'ordre du possible”. Pour rappel, James Clapper avait indiqué, le 29 janvier dernier, que l'Afrique subsaharienne était “devenue un incubateur” pour les groupes qui lancent des attaques “de plus en plus meurtrières” dans la région.

    Le patron du renseignement US avait souligné que “les gouvernements de la région du Sahel, particulièrement le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie, courent le risque d'attaques terroristes, essentiellement en représailles à leur soutien à l'intervention militaire française au Mali en janvier 2013”. Alors que la France et les Etats-Unis jugent indispensable leur partenariat en Afrique, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a présenté, le 24 janvier dernier à son homologue américain Chuck Hagel, le nouveau dispositif des forces françaises au Sahel pour renforcer l'efficacité de sa lutte contre les groupes jihadistes dans la région.
    Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reçu, mardi à Paris, son homologue nigérien Mohamed Bazoum, selon un communiqué du Quai d'Orsay. Selon la même source, cet entretien a notamment permis de faire le point “sur la situation dans les pays du Sahel et en Libye” et “a confirmé la proximité de nos approches et la confiance qui prévaut dans nos relations bilatérales”. “M. Laurent Fabius a en particulier salué l'engagement fort du Niger en faveur de la stabilité de la région sahélienne”, a-t-on ajouté

    liberté
Chargement...
X