Les déclarations de Saâdani sur le général Toufik sèment la confusion et suscitent l’inquiétude au sein du gouvernement. Un ministre, sous couvert de l’anonymat, s’interroge : « qu’est-ce qui a pris Amar Saâdani pour qu’il s’attaque frontalement au patron du DRS, Mohamed Medienne ? » « L’heure est grave », concède-t-il.
Les propos tenus par le patron du FLN, dans l’interview publiée en exclusivité sur TSA lundi dernier, ont eu l’effet d’une bombe au sein du gouvernement. Les ministres, y compris ceux appartenant au FLN, s’interrogent, analysent et tentent de comprendre cette sortie inattendue de la part de Saâdani. « Détrompez-vous, au gouvernement nous ne sommes pas mieux informés que la presse. Jamais nous n’avions imaginé que la situation allait prendre ce tournant », confie un autre ministre, en estimant que le secrétaire général du FLN a franchi « une ligne rouge en s’attaquant à cette institution (DRS, NDR) ».
Les déclarations de Saâdani sur les défaillances de la direction de la sécurité intérieure du DRS à Tibhirine et à Tiguentourine passent mal, selon ce ministre. Et le plus inquiétant, poursuit-il, « c’est l’absence de réaction officielle ». « Je peux confirmer qu’au sein du parti (FLN), personne n’approuve les propos de Saâdani ».
Qu’est-ce qui empêche alors cette « majorité silencieuse » à franchir le pas et dénoncer publiquement les positions du patron du FLN ? Notre source revient sur « cette confusion qui règne actuellement et qui est nourrie du silence du ministère de la Défense nationale. L’action des militants du FLN est tributaire de la réaction des institutions officielles du pays » avoue-t-il.
Pour un autre membre de l’Exécutif, Saâdani n’a pas agi seul. « Il est évident que Saâdani n’a pas exprimé des positions personnelles, encore moins celles de son parti », souligne notre source. « Rebi Yestar dzair (que Dieu protège l’Algérie) », martèle-t-il.
À quelques semaines de la présidentielle du 17 avril, des ministres du gouvernement s’interrogent aussi sur le quatrième mandat de Bouteflika. Sera-t-il candidat ? « Aucun ministre ne serait capable de confirmer ou d’infirmer la candidature de Bouteflika. Comme la presse, nous avons certes quelques échos, mais personne, je dis bien personne, n’est en mesure de vous donner l’information sûre », affirme notre source.
L’annonce, par son collègue Amar Ghoul à propos du lancement de l’opération de collecte des signatures au profit de Bouteflika, « contribue à cette confusion en annonçant à la presse le lancement de l’opération de collecte des signatures au profit de la candidature de M. Bouteflika ». Lorsqu’on demande au ministre si Bouteflika est candidat, il répond : « apparemment oui, selon mes échos ! »
TSA
Les propos tenus par le patron du FLN, dans l’interview publiée en exclusivité sur TSA lundi dernier, ont eu l’effet d’une bombe au sein du gouvernement. Les ministres, y compris ceux appartenant au FLN, s’interrogent, analysent et tentent de comprendre cette sortie inattendue de la part de Saâdani. « Détrompez-vous, au gouvernement nous ne sommes pas mieux informés que la presse. Jamais nous n’avions imaginé que la situation allait prendre ce tournant », confie un autre ministre, en estimant que le secrétaire général du FLN a franchi « une ligne rouge en s’attaquant à cette institution (DRS, NDR) ».
Les déclarations de Saâdani sur les défaillances de la direction de la sécurité intérieure du DRS à Tibhirine et à Tiguentourine passent mal, selon ce ministre. Et le plus inquiétant, poursuit-il, « c’est l’absence de réaction officielle ». « Je peux confirmer qu’au sein du parti (FLN), personne n’approuve les propos de Saâdani ».
Qu’est-ce qui empêche alors cette « majorité silencieuse » à franchir le pas et dénoncer publiquement les positions du patron du FLN ? Notre source revient sur « cette confusion qui règne actuellement et qui est nourrie du silence du ministère de la Défense nationale. L’action des militants du FLN est tributaire de la réaction des institutions officielles du pays » avoue-t-il.
Pour un autre membre de l’Exécutif, Saâdani n’a pas agi seul. « Il est évident que Saâdani n’a pas exprimé des positions personnelles, encore moins celles de son parti », souligne notre source. « Rebi Yestar dzair (que Dieu protège l’Algérie) », martèle-t-il.
À quelques semaines de la présidentielle du 17 avril, des ministres du gouvernement s’interrogent aussi sur le quatrième mandat de Bouteflika. Sera-t-il candidat ? « Aucun ministre ne serait capable de confirmer ou d’infirmer la candidature de Bouteflika. Comme la presse, nous avons certes quelques échos, mais personne, je dis bien personne, n’est en mesure de vous donner l’information sûre », affirme notre source.
L’annonce, par son collègue Amar Ghoul à propos du lancement de l’opération de collecte des signatures au profit de Bouteflika, « contribue à cette confusion en annonçant à la presse le lancement de l’opération de collecte des signatures au profit de la candidature de M. Bouteflika ». Lorsqu’on demande au ministre si Bouteflika est candidat, il répond : « apparemment oui, selon mes échos ! »
TSA
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