Pour les observateurs avertis de la scène algérienne, le « contenu » des accusations est crédible et même plausible, en attendant le travail d’une enquête impartiale. Mais par contre, le "contenant" et le "timing" sont totalement tronqués au profit du clan présidentiel, lequel a apparemment jeté définitivement l’éponge pour un quatrième mandat.
Non seulement à cause de la santé de Bouteflika, mais aussi à cause du défaut de ne pas avoir du temps et un candidat sous la main pour être vice-président, lequel puisse accompagner dans le scrutin et pour au moins deux ans le président malade. Le temps de lui céder le fauteuil "tactiquement". Mais également en vérité, le temps pour les "costumes gris" de s’acquérir le pouvoir complet de "faiseurs de rois", d’éliminer toutes les preuves de détournements de fonds publics, et d’écarter pour de bon Toufik et "sa" police politique.
La dernière "cartouche" tirée par les "hommes du président", à priori après l’entrée en course officielle d’Ali Benflis, était de proposer un "deal" à Mouloud Hamrouche pour qu’il soit candidat "gagnant" à la vice-présidence. Ce dernier refusa l’offre, du fait, qu’elle n’impliquait pas réellement l’avis de Toufik, diront certains auditeurs, ou du moins que la proposition n’était assez claire à ses yeux, lisait-on dans Jeune Afrique.
Déçus, la panique n’a pas tardé au sein du clan présidentiel. Les lobbys étrangers qui soutiennent fortement ce dernier, n’ont eu d’autres choix que de conseiller Saïd Bouteflika, s’il veut sauver sa peau et celle de sa smala, d’utiliser en dernier recours les médias comme d’user d’un bluff au poker, pour faire enfin éclater le DRS politique et de faire trébucher finalement l’indéboulonnable Toufik. Un "conseil" qui arrange les prédateurs de l’Algérie et qui fait fi quant au risque à une probable implosion violente et populaire, suivie par un éclatement possible du pays.
De mémoire d’Algérien, c’est la première fois de notre vie de "citoyen", qu’on constate publiquement que le DRS – sans suivre la voie hiérarchique de passer par la tutelle – a saisi la justice directement d’une plainte contre le secrétaire général du FLN pour diffamation. Du jamais vu dans les "us" du pouvoir algérien.
On dirait que les "œurs" des services secrets, plus particulièrement de la police politique algérienne, ont subitement changé du jour au lendemain, depuis les déclarations fracassantes de Saadani à l’encontre de cette même police et de son chef. Cela apparaît dans les réactions que tout le monde dans le sérail marche sur des œufs actuellement. Surtout à quelques semaines des élections présidentielles.
Pour les initiés du régime, beaucoup incombent la responsabilité de cette déliquescence de l’État algérien au général Toufik. Il avait péjorativement craché en l’air et sur tout le monde, mais aujourd’hui ça retombe lourdement sur sa tête. En effet, c’est le boss du DRS – avec la complicité d’Abdelaziz Bouteflika encore en santé – qui a transformé la fabrique du "consensus de faiseurs de rois" en une machine générant des luttes intestines au sommet du pouvoir, en mettant à la voie de garage tous les généraux janvièristes décideurs avec leur poulain à la présidentielle de l’époque en 2004 – et fort probablement d’aujourd’hui - en la personne d'Ali Benflis.
suite
Non seulement à cause de la santé de Bouteflika, mais aussi à cause du défaut de ne pas avoir du temps et un candidat sous la main pour être vice-président, lequel puisse accompagner dans le scrutin et pour au moins deux ans le président malade. Le temps de lui céder le fauteuil "tactiquement". Mais également en vérité, le temps pour les "costumes gris" de s’acquérir le pouvoir complet de "faiseurs de rois", d’éliminer toutes les preuves de détournements de fonds publics, et d’écarter pour de bon Toufik et "sa" police politique.
La dernière "cartouche" tirée par les "hommes du président", à priori après l’entrée en course officielle d’Ali Benflis, était de proposer un "deal" à Mouloud Hamrouche pour qu’il soit candidat "gagnant" à la vice-présidence. Ce dernier refusa l’offre, du fait, qu’elle n’impliquait pas réellement l’avis de Toufik, diront certains auditeurs, ou du moins que la proposition n’était assez claire à ses yeux, lisait-on dans Jeune Afrique.
Déçus, la panique n’a pas tardé au sein du clan présidentiel. Les lobbys étrangers qui soutiennent fortement ce dernier, n’ont eu d’autres choix que de conseiller Saïd Bouteflika, s’il veut sauver sa peau et celle de sa smala, d’utiliser en dernier recours les médias comme d’user d’un bluff au poker, pour faire enfin éclater le DRS politique et de faire trébucher finalement l’indéboulonnable Toufik. Un "conseil" qui arrange les prédateurs de l’Algérie et qui fait fi quant au risque à une probable implosion violente et populaire, suivie par un éclatement possible du pays.
De mémoire d’Algérien, c’est la première fois de notre vie de "citoyen", qu’on constate publiquement que le DRS – sans suivre la voie hiérarchique de passer par la tutelle – a saisi la justice directement d’une plainte contre le secrétaire général du FLN pour diffamation. Du jamais vu dans les "us" du pouvoir algérien.
On dirait que les "œurs" des services secrets, plus particulièrement de la police politique algérienne, ont subitement changé du jour au lendemain, depuis les déclarations fracassantes de Saadani à l’encontre de cette même police et de son chef. Cela apparaît dans les réactions que tout le monde dans le sérail marche sur des œufs actuellement. Surtout à quelques semaines des élections présidentielles.
Pour les initiés du régime, beaucoup incombent la responsabilité de cette déliquescence de l’État algérien au général Toufik. Il avait péjorativement craché en l’air et sur tout le monde, mais aujourd’hui ça retombe lourdement sur sa tête. En effet, c’est le boss du DRS – avec la complicité d’Abdelaziz Bouteflika encore en santé – qui a transformé la fabrique du "consensus de faiseurs de rois" en une machine générant des luttes intestines au sommet du pouvoir, en mettant à la voie de garage tous les généraux janvièristes décideurs avec leur poulain à la présidentielle de l’époque en 2004 – et fort probablement d’aujourd’hui - en la personne d'Ali Benflis.
suite
Commentaire