L’Algérie leader potentiel dans la région MENA
L’Algérie est en train de déployer des milliers de km de fibres optiques
L'Algérie pourrait devenir un chef de file des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (région MENA ») en ce qui concerne le déploiement des réseaux haut débit et l'accès à l'internet, c'est du moins ce qui ressort d'un nouveau rapport sur « les réseaux haut débit dans la région MENA : pour une accélération de l'internet haut débit », publié par la Banque mondiale, ce jeudi, à Abou Dhabi (Emirats arabes Unis).
Intitulé « Broadband Networks in the Middle East and North Africa: Accelerating High Speed Internet Access », le rapport de la Banque mondiale estime que l’Algérie dispose d’énormes potentialités pour occuper le haut du classement des pays arabes en ce qui concerne la généralisation du service internet haut débit et la création des contenus numériques.
L’institution financière qui n’a pas pris en compte le lancement récent du réseau de la 3ème génération pour la téléphonie mobile et l’ambition d’Algérie télécom de lancer au cours du premier trimestre de 2014 son réseau de 4ème génération pour le téléphone fixe, s’est contentée d’expliquer l’éventuel leadership de l’Algérie dans ce domaine par les 49 000 km de fibres optiques déployées par Algérie Telecom et par les réseaux de plus de 20 000 km dont disposent les services publics.
Le rapport a relevé, par ailleurs, que les pays de la région MENA accusent du retard par rapport à d'autres régions du monde. « À l'exception des pays du Golfe, où les populations ont déjà largement accès au Web, on constate que dans beaucoup de pays du monde arabe, cet outil de communication essentiel n'est accessible qu'à moins du quart des ménages. Des millions de gens n’ont pas les moyens de s'offrir ces services et risquent donc d’être les laissés pour compte de la révolution de l'information qui définit le monde moderne », lit-on dans le rapport.
Dans le même sillage, la Banque mondiale a précisé qu’au Maroc et en Tunisie, les ménages disposant des revenus les plus faibles devraient dépenser environ 30% à 40% de leurs revenus pour bénéficier du service internet haut débit fixe ou mobile. Au Yémen, les 40% les plus pauvres de la population devraient dépenser plus de la moitié de leurs revenus pour bénéficier d'une connexion internet haut débit mobile. À Djibouti, le service fixe ou mobile peut coûter plusieurs fois le revenu mensuel des 60 pour cent les plus pauvres de la population.
Le rapport propose, par ailleurs, un certain nombre de stratégies à l'intention des pays de la région MENA qui souhaitent entreprendre une réforme du secteur internet. Il s’agit entre autres de favoriser la concurrence entre les différents services de télécommunications pour les inciter à offrir à plus de clients du service internet haut débit basés en utilisant toutes les plateformes technologiques. Les rédacteurs du rapport préconisent également d’explorer de nouveaux modèles de partenariat public-privé, car cela permettrait une exploitation plus efficace des réseaux haut débit et d'en élargir l'utilisation au niveau local.
Le partage par les divers services publics des fibres optiques inutilisées permettrait de réduire les coûts du déploiement du haut débit et d'accroître la résilience des réseaux existants, préconise également la Banque mondiale.
Hamid . L'econews
L’Algérie est en train de déployer des milliers de km de fibres optiques
L'Algérie pourrait devenir un chef de file des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (région MENA ») en ce qui concerne le déploiement des réseaux haut débit et l'accès à l'internet, c'est du moins ce qui ressort d'un nouveau rapport sur « les réseaux haut débit dans la région MENA : pour une accélération de l'internet haut débit », publié par la Banque mondiale, ce jeudi, à Abou Dhabi (Emirats arabes Unis).
Intitulé « Broadband Networks in the Middle East and North Africa: Accelerating High Speed Internet Access », le rapport de la Banque mondiale estime que l’Algérie dispose d’énormes potentialités pour occuper le haut du classement des pays arabes en ce qui concerne la généralisation du service internet haut débit et la création des contenus numériques.
L’institution financière qui n’a pas pris en compte le lancement récent du réseau de la 3ème génération pour la téléphonie mobile et l’ambition d’Algérie télécom de lancer au cours du premier trimestre de 2014 son réseau de 4ème génération pour le téléphone fixe, s’est contentée d’expliquer l’éventuel leadership de l’Algérie dans ce domaine par les 49 000 km de fibres optiques déployées par Algérie Telecom et par les réseaux de plus de 20 000 km dont disposent les services publics.
Le rapport a relevé, par ailleurs, que les pays de la région MENA accusent du retard par rapport à d'autres régions du monde. « À l'exception des pays du Golfe, où les populations ont déjà largement accès au Web, on constate que dans beaucoup de pays du monde arabe, cet outil de communication essentiel n'est accessible qu'à moins du quart des ménages. Des millions de gens n’ont pas les moyens de s'offrir ces services et risquent donc d’être les laissés pour compte de la révolution de l'information qui définit le monde moderne », lit-on dans le rapport.
Dans le même sillage, la Banque mondiale a précisé qu’au Maroc et en Tunisie, les ménages disposant des revenus les plus faibles devraient dépenser environ 30% à 40% de leurs revenus pour bénéficier du service internet haut débit fixe ou mobile. Au Yémen, les 40% les plus pauvres de la population devraient dépenser plus de la moitié de leurs revenus pour bénéficier d'une connexion internet haut débit mobile. À Djibouti, le service fixe ou mobile peut coûter plusieurs fois le revenu mensuel des 60 pour cent les plus pauvres de la population.
Le rapport propose, par ailleurs, un certain nombre de stratégies à l'intention des pays de la région MENA qui souhaitent entreprendre une réforme du secteur internet. Il s’agit entre autres de favoriser la concurrence entre les différents services de télécommunications pour les inciter à offrir à plus de clients du service internet haut débit basés en utilisant toutes les plateformes technologiques. Les rédacteurs du rapport préconisent également d’explorer de nouveaux modèles de partenariat public-privé, car cela permettrait une exploitation plus efficace des réseaux haut débit et d'en élargir l'utilisation au niveau local.
Le partage par les divers services publics des fibres optiques inutilisées permettrait de réduire les coûts du déploiement du haut débit et d'accroître la résilience des réseaux existants, préconise également la Banque mondiale.
Hamid . L'econews
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