KASPAROV : Les journalistes rentreront à la maison et les Russes seront laissés avec le désordre, la dette et les mêmes escrocs et voyous
Un important magazine d'économie australien : le Business Insider a réalisé un article sur la campagne anti-Poutine en cours d'un célèbre sportif joueur russe d'échecs Garry Kasparov contre "les Jeux Olympiques" de Poutine. Le magazine écrit en particulier :
L'ancien champion mondial d'échecs Garry Kasparov a consacré une grande partie de sa vie après les échecs à la critique de la politique et de la vie privée du président russe Vladimir Poutine.
Il a contribué à l'installation de l'alternative démocratique des partis d'opposition – s’érigeant même pour la présidence en 2007 - et faisant les gros titres dans des protestations.
Son franc-parler croissant fait vraiment penser que Kasparov est un candidat de premier plan pour "disparaître" comme l'opposant avant lui.
Mais les Jeux olympiques d'hiver à Sochi sont son étape la plus importante déjà, avec une audience attendue évaluée à 3 milliards pour rester à l’écoute les deux semaines prochaines et Kasparov ne gaspille pas sa chance.
Et bien-sûr, attendez-vous à ce que son fil Twitter soit très, très actif dans les deux semaines à venir.
L’emphase appropriée a commencé aujourd'hui, au moment où émergent les nouvelles des conditions de séjour consternantes à l’hôtel auxquelles sont confrontés les journalistes et dans l'heure passée il a déjà livré un court essai :
Voici quelques points cruciaux :
- 51 milliards de $ pillés pour le cirque à 5 anneaux d'un dictateur ; les montagnes d'ordures et l’eau polluée pour les résidents de Sochi ; loi martiale dans la région entière.
- J'espère que les journalistes à Sochi se plaignant d'un manque de poignées de porte et du Wi-Fi prêtent autant d'attention au manque de liberté d'expression et aux élections.
- Dans deux semaines les Jeux seront finis et les journalistes rentreront à la maison avec des histoires drôles. Les Russes seront laissés avec le désordre, la dette et les mêmes escrocs et voyous.
- Ne le répéter pas au président Bach du Comité International Olympique, "le sport n’est pas de la politique". Offrant à une dictature une plate-forme énorme pour la propagande et la corruption c’est de la politique, aussi.
- Cela importe peu si le travail que vous faites est bon ou mauvais. La seule poignée de porte qui compte en Russie est celle qui ouvre la porte du bureau de Poutine.
Malgré le bêlement habituel des organisateurs, la supplication du peuple pour suivre le sport, pas la politique, Sochi est déjà un des Jeux olympiques les plus controversés à jamais.
Kasparov semble qu'il soit sur une mission de poursuivre dans cette voie.
07.02.2014
Kavkaz Center
Un important magazine d'économie australien : le Business Insider a réalisé un article sur la campagne anti-Poutine en cours d'un célèbre sportif joueur russe d'échecs Garry Kasparov contre "les Jeux Olympiques" de Poutine. Le magazine écrit en particulier :
L'ancien champion mondial d'échecs Garry Kasparov a consacré une grande partie de sa vie après les échecs à la critique de la politique et de la vie privée du président russe Vladimir Poutine.
Il a contribué à l'installation de l'alternative démocratique des partis d'opposition – s’érigeant même pour la présidence en 2007 - et faisant les gros titres dans des protestations.
Son franc-parler croissant fait vraiment penser que Kasparov est un candidat de premier plan pour "disparaître" comme l'opposant avant lui.
Mais les Jeux olympiques d'hiver à Sochi sont son étape la plus importante déjà, avec une audience attendue évaluée à 3 milliards pour rester à l’écoute les deux semaines prochaines et Kasparov ne gaspille pas sa chance.
Et bien-sûr, attendez-vous à ce que son fil Twitter soit très, très actif dans les deux semaines à venir.
L’emphase appropriée a commencé aujourd'hui, au moment où émergent les nouvelles des conditions de séjour consternantes à l’hôtel auxquelles sont confrontés les journalistes et dans l'heure passée il a déjà livré un court essai :
Voici quelques points cruciaux :
- 51 milliards de $ pillés pour le cirque à 5 anneaux d'un dictateur ; les montagnes d'ordures et l’eau polluée pour les résidents de Sochi ; loi martiale dans la région entière.
- J'espère que les journalistes à Sochi se plaignant d'un manque de poignées de porte et du Wi-Fi prêtent autant d'attention au manque de liberté d'expression et aux élections.
- Dans deux semaines les Jeux seront finis et les journalistes rentreront à la maison avec des histoires drôles. Les Russes seront laissés avec le désordre, la dette et les mêmes escrocs et voyous.
- Ne le répéter pas au président Bach du Comité International Olympique, "le sport n’est pas de la politique". Offrant à une dictature une plate-forme énorme pour la propagande et la corruption c’est de la politique, aussi.
- Cela importe peu si le travail que vous faites est bon ou mauvais. La seule poignée de porte qui compte en Russie est celle qui ouvre la porte du bureau de Poutine.
Malgré le bêlement habituel des organisateurs, la supplication du peuple pour suivre le sport, pas la politique, Sochi est déjà un des Jeux olympiques les plus controversés à jamais.
Kasparov semble qu'il soit sur une mission de poursuivre dans cette voie.
07.02.2014
Kavkaz Center
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