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A.GHOUL S’ESSAIE A SON TOUR AU GRAND ECART : il soutient Bouteflika et le DRS
Algérie Express - Détails Publié le dimanche 9 février 2014 11:14
Écrit par Hamid Guerni
Le président de TAJ, et néanmoins ministre des transports, membre de la commission gouvernementale de préparation des élections, Amar Ghoul, présidant la conférence des cadres du parti a affirmé que l’annonce officielle de la candidature de Bouteflika est imminente. « Ce n’est qu’une question de quelques jours.
Tous ceux qui rêvent de prendre sa place et polémiquent sur son état de santé seront pris de vertige », a-t-il martelé, prenan le relais d’Amar Saadani suer ce sujet qui tout en s’en démarquant implicitement par ailluers.
Pendant que l’opinion est occupée à guetter si les flèches décochées par salves atteignent Saadani, Ghoul, qui a rallié à sa cause une trentaine de sigles sans base, glisse l’info qui voudrait mettre fin au suspense autour de la candidature de Bouteflika. A l’en croire, celle-ci serait imminente.
Mais les observateurs n’ont pas manqué de relever que Ghoul qui s’est empressé d’entamer la collecte de signatures pour Bouteflika ne savait même pas que ce dernier n’avait pas retiré son dossier de candidature ; ce qui relativise le crédit à accorder à ses dernières annonces.
C’est donc sur le conflit DRS-Présidentce qu’il est intéressant d’analyser les propos de Ghoul. Comme les soutiens plus ou moins sulfureux qui se sont prononcés pour Bouteflika ( Hanoune, Benyounes, Belayat…), Ghoul, également tenu par des dossiers qui sont autant de menaces pour sa survie politique et sa liberté, joue le grand écart. Oui à Bouteflika et oui au DRS ou, du moins oui à l’armée que l’on se plait encore à considérer comme une institution homogène alors que ses deux principaux organes ( état-major et DRS ) jouent des partitions différentes voire opposées.
« Nous ne voulons pas de vengeance, de haine et de règlements de compte. Nous refusons de faire l’objet de manipulations et de déclarations qui mettent la stabilité du pays en danger », a-t-il soutenu, ajoutant, prenant le parti de l’ANP, que « nul ne peut déstabiliser notre armée qui a su faire face à tous les dangers. Nul n’a le droit de s’attaquer à la plus puissante institution du pays. Nous refusons de revivre la terreur des années de braise ». Amar Ghoul ne cite à aucun moment expressément le DRS qui, en la circonstance, n’a pas bénéficié d’une solidarité du corps.
Le ministère de la défense nationale n’a, jusqu’à présent, pas réagi aux attaques de Saadani. Ce qui a incité l’ancien ministre de la justice, Moahmed Charfi, entre autres, à venir en renfort pour rappeler que le code pénal condamne des comportements similaires. Ce qui est, au demeurant, discutable dans la mesure où le DRS qui ne conteste pas les faits qui lui sont reprochés par Saadani s’en tient à déplorer une atteinte à la dignité des services spéciaux, ce qui est sujet à interprétation. En effet, l’article 75 stipule que celui qui se rend coupable d’une entreprise visant à porter atteinte au moral des troupes encourt des peines de 5 à 10 ans de prison. Or, Saadani déclare que ce sont les échecs du DRS qui ont sapé le moral de l’armée voire du pays.
Le rappel de l’article en question intervient après le constat fait que ni le MDN piloté par Gaid Salah ni le ministère public qui dépend de Louh n’ont, pour l’instant pas réagi.
Hamid Guerni
A.GHOUL S’ESSAIE A SON TOUR AU GRAND ECART : il soutient Bouteflika et le DRS
Algérie Express - Détails Publié le dimanche 9 février 2014 11:14
Écrit par Hamid Guerni
Le président de TAJ, et néanmoins ministre des transports, membre de la commission gouvernementale de préparation des élections, Amar Ghoul, présidant la conférence des cadres du parti a affirmé que l’annonce officielle de la candidature de Bouteflika est imminente. « Ce n’est qu’une question de quelques jours.
Tous ceux qui rêvent de prendre sa place et polémiquent sur son état de santé seront pris de vertige », a-t-il martelé, prenan le relais d’Amar Saadani suer ce sujet qui tout en s’en démarquant implicitement par ailluers.
Pendant que l’opinion est occupée à guetter si les flèches décochées par salves atteignent Saadani, Ghoul, qui a rallié à sa cause une trentaine de sigles sans base, glisse l’info qui voudrait mettre fin au suspense autour de la candidature de Bouteflika. A l’en croire, celle-ci serait imminente.
Mais les observateurs n’ont pas manqué de relever que Ghoul qui s’est empressé d’entamer la collecte de signatures pour Bouteflika ne savait même pas que ce dernier n’avait pas retiré son dossier de candidature ; ce qui relativise le crédit à accorder à ses dernières annonces.
C’est donc sur le conflit DRS-Présidentce qu’il est intéressant d’analyser les propos de Ghoul. Comme les soutiens plus ou moins sulfureux qui se sont prononcés pour Bouteflika ( Hanoune, Benyounes, Belayat…), Ghoul, également tenu par des dossiers qui sont autant de menaces pour sa survie politique et sa liberté, joue le grand écart. Oui à Bouteflika et oui au DRS ou, du moins oui à l’armée que l’on se plait encore à considérer comme une institution homogène alors que ses deux principaux organes ( état-major et DRS ) jouent des partitions différentes voire opposées.
« Nous ne voulons pas de vengeance, de haine et de règlements de compte. Nous refusons de faire l’objet de manipulations et de déclarations qui mettent la stabilité du pays en danger », a-t-il soutenu, ajoutant, prenant le parti de l’ANP, que « nul ne peut déstabiliser notre armée qui a su faire face à tous les dangers. Nul n’a le droit de s’attaquer à la plus puissante institution du pays. Nous refusons de revivre la terreur des années de braise ». Amar Ghoul ne cite à aucun moment expressément le DRS qui, en la circonstance, n’a pas bénéficié d’une solidarité du corps.
Le ministère de la défense nationale n’a, jusqu’à présent, pas réagi aux attaques de Saadani. Ce qui a incité l’ancien ministre de la justice, Moahmed Charfi, entre autres, à venir en renfort pour rappeler que le code pénal condamne des comportements similaires. Ce qui est, au demeurant, discutable dans la mesure où le DRS qui ne conteste pas les faits qui lui sont reprochés par Saadani s’en tient à déplorer une atteinte à la dignité des services spéciaux, ce qui est sujet à interprétation. En effet, l’article 75 stipule que celui qui se rend coupable d’une entreprise visant à porter atteinte au moral des troupes encourt des peines de 5 à 10 ans de prison. Or, Saadani déclare que ce sont les échecs du DRS qui ont sapé le moral de l’armée voire du pays.
Le rappel de l’article en question intervient après le constat fait que ni le MDN piloté par Gaid Salah ni le ministère public qui dépend de Louh n’ont, pour l’instant pas réagi.
Hamid Guerni
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