Bonjour,
Ceci n'est que la transcription de la chanson populaire chantée par El Anka dans sa version courte du fameux Qcid " tarchoun" de Mohamed Ben Ali Ould E'rrezine que j'ai poste dans la rubrique "musique et clips video".
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=306335
Détrompez-vous, "tarchoune" ce n'est pas torchon de cuisine mais le terme d'origine espagnole désignant le petit du faucon.
Le poète avait un petit faucon en élevage, et qui le préparait pour devenir un vrai chasseur. Un jour il découvre que le petit faucon est parti. Il est allé le chercher auprès des voisins et des personnes qu'il connait. Il a écrit ce qcid pour décrire la peine de cette perte.
Je posterai le texte de la version longue des que je fini de la traduire. Si par chance quelqu'un possède le Diwan de Mohamed Ben Ali Ould E'rrezine qu'il nous fasse le plaisir de partager le texte de ce beau qcid.
Ce qui m' est arrivé est digne de faire oublier à Qais ses propres souffrances
Et celui à qui j'en ai fait le récit, s'étonne de ce qui est advenu de moi
Ô censeur, le Prince de la passion a remonté ses troupes contre moi,
Et je n'ai de peur que celle qu'il m'ôte la vie avant que mon heure arrive,
Il me traque partout où je vais en dressant devant moi ses traquenards,
Celui que j'ai tant chéri s'en est allé et je reste toujours guidé par l'amour que j'éprouve pour lui.
Le faucon m'a faussé compagnie au cours de la chasse, et depuis je n'en ai plus aperçu de pareil
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez aperçu l'oiseau que j'ai perdu,
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez vous aperçu la beauté parfaite que j'ai perdue de vue,
Ô combien de nuits ai-je surveillé ses étoiles jusqu'à leur effacement
Ô combien de jours ai-je perdu en le cherchant,
Je n’avais de cesse à en parler et demander à tous ceux que j’ai rencontrés
Aucun d’eux n’a pu me donner de ses nouvelles qu’ils soient cavaliers ou à pied.
J’ai enfoui ma peine dans mes entrailles et enduré ses tourments
Et même si je perds mon compagnon il me restera toujours Dieu,
Le faucon m'a faussé compagnie au cours de la chasse, et depuis je n'en ai plus aperçu de pareil
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez aperçu l'oiseau que j'ai perdu,
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez vous aperçu la beauté parfaite que j'ai perdue de vue,
L’oiseau a imprégné mon existence par son amour me rendant vulnérable par son besoin
Comment pourrai-je encore savourer comme avant les joies des jours et des nuits
Ces nuits passées dans la joie, la gaieté et le meilleur confort
J’ai gardé en moi le secret de la séparation source de bonheur et de vengeance pour mes ennemis
J’ai tout perdu, telle une terre trahie par la sècheresse,
Voici BouSassi venu de Fès chevauchant sa monture
Il n’a pu me fournir de nouvelles ou de témoignage pouvant apaiser ma peine.
Ceci n'est que la transcription de la chanson populaire chantée par El Anka dans sa version courte du fameux Qcid " tarchoun" de Mohamed Ben Ali Ould E'rrezine que j'ai poste dans la rubrique "musique et clips video".
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=306335
Détrompez-vous, "tarchoune" ce n'est pas torchon de cuisine mais le terme d'origine espagnole désignant le petit du faucon.
Le poète avait un petit faucon en élevage, et qui le préparait pour devenir un vrai chasseur. Un jour il découvre que le petit faucon est parti. Il est allé le chercher auprès des voisins et des personnes qu'il connait. Il a écrit ce qcid pour décrire la peine de cette perte.
Je posterai le texte de la version longue des que je fini de la traduire. Si par chance quelqu'un possède le Diwan de Mohamed Ben Ali Ould E'rrezine qu'il nous fasse le plaisir de partager le texte de ce beau qcid.
Ce qui m' est arrivé est digne de faire oublier à Qais ses propres souffrances
Et celui à qui j'en ai fait le récit, s'étonne de ce qui est advenu de moi
Ô censeur, le Prince de la passion a remonté ses troupes contre moi,
Et je n'ai de peur que celle qu'il m'ôte la vie avant que mon heure arrive,
Il me traque partout où je vais en dressant devant moi ses traquenards,
Celui que j'ai tant chéri s'en est allé et je reste toujours guidé par l'amour que j'éprouve pour lui.
Le faucon m'a faussé compagnie au cours de la chasse, et depuis je n'en ai plus aperçu de pareil
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez aperçu l'oiseau que j'ai perdu,
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez vous aperçu la beauté parfaite que j'ai perdue de vue,
Ô combien de nuits ai-je surveillé ses étoiles jusqu'à leur effacement
Ô combien de jours ai-je perdu en le cherchant,
Je n’avais de cesse à en parler et demander à tous ceux que j’ai rencontrés
Aucun d’eux n’a pu me donner de ses nouvelles qu’ils soient cavaliers ou à pied.
J’ai enfoui ma peine dans mes entrailles et enduré ses tourments
Et même si je perds mon compagnon il me restera toujours Dieu,
Le faucon m'a faussé compagnie au cours de la chasse, et depuis je n'en ai plus aperçu de pareil
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez aperçu l'oiseau que j'ai perdu,
Pour l'amour de Dieu dites-moi si vous avez vous aperçu la beauté parfaite que j'ai perdue de vue,
L’oiseau a imprégné mon existence par son amour me rendant vulnérable par son besoin
Comment pourrai-je encore savourer comme avant les joies des jours et des nuits
Ces nuits passées dans la joie, la gaieté et le meilleur confort
J’ai gardé en moi le secret de la séparation source de bonheur et de vengeance pour mes ennemis
J’ai tout perdu, telle une terre trahie par la sècheresse,
Voici BouSassi venu de Fès chevauchant sa monture
Il n’a pu me fournir de nouvelles ou de témoignage pouvant apaiser ma peine.
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